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Premières Impressions 2013 - Page 14

  • Dans la tête de Charles Swan III

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    Une histoire de tiroir et de photos ont eu raison de leur couple, Ivana (Katheryn Winnick) vient de larguer notre pote Charles Swan (Charlie Sheen), 3ème du nom et il n’arrive pas à accepter cette idée. Tout avait bien commencé entre cette actrice et cet artiste à l’imagination débordante mais Charles se dit aussi que cette rupture était inévitable et qu’elle attendait le moindre faux-pas pour le quitter. Juste après leur ultime dispute, il voulait se débarrasser des chaussures de son ex mais un concours de circonstances va propulser sa Cadillac dans une piscine. C’est donc à l’hôpital que l’on retrouve Charles qui rumine encore le comportement de son ex mais il peut compter sur le soutien indéfectible de sa sœur Izzy (Patricia Arquette) et de son pote d’enfance Kirby (Jason Schwartzman).

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    Dans la famille Copolla, je voudrais le fils ! Roman n’a pas encore la réputation de sa sœur et encore moins de son père mais avec cette première réalisation il se fait remarquer. On pénètre ainsi Dans la tête de Charles Swan III qui a une imagination très fertile transformant par exemple son enterrement en comédie musicale ou en jouant aux cow-boys avec des indiennes très sexy. Quelques scènes plutôt amusantes et dans lesquelles on se plonge avec plaisir le souci c’est qu’au moment où on retrouve la réalité celle-ci est bien morose que ce soit pour le héros mais surtout pour les spectateurs. La deuxième moitié du film se révèle donc nettement moins ensorcelant et c’est même l’ennui qui nous gagne et c’est un beau gâchis !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir ce qu’il y a dans le cerveau d’un homme mais il n’y aura pas beaucoup de surprises !

  • Gold

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    1898 au Canada. C’est la ruée vers l’or du Klondike, ce métal précieux attise toutes les convoitises et nombreux sont ceux qui veulent tenter leur chance. Un groupe d’émigrés allemands emmenés par Wilhelm Laser (Peter Kurth) part pour un long voyage jusqu’à Dawson, ils n’attendaient plus que l’arrivée d’Emily Meyer (Nina Hoss) pour prendre le départ. Ils s’étaient préparés à un trajet difficile mais ils ne s’imaginaient pas qu’ils rencontreraient autant de problèmes. Des blessures, des chevaux qui s’écroulent de fatigue, une roue cassée obligeant à abandonner la roulotte ; rien ne leur sera épargné d’autant plus qu’ils ignorent que 2 hommes sont à leur recherche et plus particulièrement de leur porteur Carl Boehmer (Marko Mandic).

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    Il suffit d’un peu d’or pour faire briller les yeux de certains, Gold s’intéresse ainsi à l’expédition d’un groupe qui espère pouvoir faire fortune et changer ainsi le cours de leur vie. On se retrouve donc avec un genre de road-trip à la sauce western mais ce qui est moins réjouissant c’est qu’il ne se passe pas grand-chose. En dehors d’une scène intense qui devrait vous laisser scié et s’il n’y a rien à redire au niveau des comédiens, le reste est pour le moins somnolent. Il est d’ailleurs étonnant que la chasse de Boehmer n’ait pas donné plus d’intensité à l’ensemble au lieu d’être traité de façon si cavalière. On est donc loin d’avoir de l’or en images.

     

    Il faut le voir pour : Toujours avoir de l’argent sur vous pour payer les services des Indiens !

  • Le jour attendra

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    Serki (Carlo Brandt) est libre après avoir passé 6 ans derrière les barreaux et il compte bien faire payer ceux qui l’ont fait condamner. Les coupables se nomment Milan & Victor (Olivier Marchal & Jacques Gamblin), 2 potes d’enfance qui géraient ensemble à l’époque la boite de nuit Le sound et qui avaient quelques difficultés financières. Pour régler leurs dettes, ils avaient donc accepté de jouer les coursiers jusqu’au Mexique où les choses se sont gâtés. Depuis ce voyage, ils ne se sont plus adressés la parole mais vont devoir collaborer s’ils veulent échapper à la vengeance de Serki.

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    Le film s’ouvre sur une scène dans le désert mexicain plutôt inhabituel pour un thriller français qui n’a pas fini de surprendre mais de manière bien négative. Après un interrogatoire local dirons-nous, on se rend vite compte que le jeu des comédiens sonne faux et le reste de l’histoire ne va pas combler ces lacunes. A cela il faut ajouter la réalisation peu inspirée d’Edgar Marie qui tente de se donner un certain style comme l’illustrent cette fusillade dans la boite du turc ou cette conclusion qui n’est pas loin de nous arracher un sourire. Oui Le jour attendra et il me semble bien que ce film aussi et longtemps !

     

    Il faut le voir pour : Fumer ou conduire, il faut choisir !

  • Wolverine - Le combat de l’immortel

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    Depuis la mort de Jean (Famke Janssen), notre pote Logan (Hugh Jackman) erre tel un animal sauvage jusqu’au jour où Yukio (Rila Fukushima) se présente face à lui. Cela fait un an qu’elle est à sa recherche ; une mission que lui a confié M. Yashida (Hal Yamanouchi), un vieux pote d’enfance que Logan a connu lors de la Seconde Guerre Mondiale à Nagasaki. Cet homme se meurt et tient absolument à revoir une dernière fois celui qui, à l’époque, lui a sauvé la vie mais en arrivant au Japon, celui qu’on appelle Wolverine découvre le véritable but de son voyage. Si Yashida l’a fait venir ce n’est pas pour d’émouvants adieux mais pour lui demander rien moins que son immortalité ! Le mutant a-t-il encore l’envie de vivre ou ne serait-il pas mieux aux cotés de Jean ?

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    Après des premières aventures solos qui furent clairement un échec, on attendait beaucoup de ce nouveau volet censé repartir sur de nouvelles bases. C’est donc au pays du soleil levant que Wolverine - Le combat de l’immortel nous emmène mais les motifs de satisfaction vont se compter sur les griffes d’une main. Si Jackman est toujours aussi impeccable dans la peau du célèbre mutant griffu, il est hélas toujours aussi peu mis en valeur par une réalisation qui manque clairement de panache pour satisfaire les fans. Personnages insignifiants, des scènes d’action loin d’être éblouissantes ; James Mangold fait à peine mieux que son prédécesseur mais la déception est réelle et on attend toujours le véritable film qui fera honneur au héros de Marvel.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais planter vos baguettes !

  • Une journée à Rome

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    La journée commence et c’est avec l’aide de sa mère que notre pote Gina (Giulia Valentini) se prépare pour l’important rendez-vous qui l’attend. Elle doit en effet rencontrer le député Balestra (Antonio Giancarlo Zavatteri) qui pourrait bien se révéler être un soutien considérable pour sa carrière d’actrice. Un chauffeur a même été mis à disposition et c’est ainsi que Marco (Filippo Scicchitano) va la conduire auprès du député mais ce dernier est retardé par d’autres rendez-vous. Gina a donc un peu de temps libre et dispose de Marco pour la conduire où elle le souhaite. Une partie de bowling, un déjeuner avec des langoustes capables de bondir de votre assiette ou encore un petit sprint jusqu’à la place de l’Espagne c’est une journée d’insouciance mais qui va se terminer d’une drôle de manière.

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    A se fier à l’affiche et à son titre plutôt neutre, on se disait qu’avec Une journée à Rome on allait avoir droit à la petite comédie romantique de base. Pendant plus d’une heure on suit donc les pérégrinations de ce tandem formé par Giulia Valentini & Filippo Scicchitano jouant même à certains moments les touristes. Un itinéraire que l’on suit avec amusement mais sans grande passion jusqu’à ce qu’on nous assène une cinglante conclusion qui n’était pas bien difficile à deviner avec les quelques détails parsemés auparavant. Ce dénouement donne donc un tout autre ton au film mais il est dommage que cela arrive aussi tard puisqu’on aura déjà plus ou moins décroché avec son rythme de sénateur ou plutôt de député.

     

    Il faut le voir pour : Etre très désagréable avec les gens pour faire croire que vous êtes riches !

  • Metro Manila

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    Les récoltes sont insuffisantes et ils n’ont plus assez d’argent pour acheter d’autres graines, nos potes Oscar Ramirez (Jake Macapagal) et sa femme Mai (Althea Vega) doivent donc se résoudre à quitter la province de Banaue. C’est en compagnie de leurs 2 filles qu’ils débarquent à Manille en espérant trouver rapidement du travail hélas une mauvaise rencontre et ce qu’ils avaient économisé jusque là part en fumée. La famille est obligée de vivre dans les bidonvilles et Oscar fait son possible pour obtenir un travail et la chance va enfin lui sourire puisqu’il va décrocher un poste de convoyeur. Son partenaire et nouveau pote d’enfance Ong (John Arcilla) va lui apprendre les ficelles du métier et bien plus encore !

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    Plongée dans la misère Philippine avec, ce qui peut surprendre, le réalisateur britannique Sean Ellis (Cashback, The broken) qui décidément a l’intention de s’essayer à tous les registres. Dans un premier temps, nous sommes ainsi les témoins de la détresse de cette famille qui se voit confronter aux difficultés de la vie et à la cupidité humaine. L’histoire évolue ensuite en un thriller efficace tournant autour d’Oscar, père prêt à tous les sacrifices pour faire vivre les siens. Sans être extraordinaire, Metro Manila, avec ses formidables acteurs, apporte un petit vent de fraicheur bien agréable et devrait séduire bon nombre de spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Préparer vos meilleures blagues pour vos prochains entretiens d’embauche !

  • Aya de Yopougon

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    Yopougon ou comme disent certains Yop-city est un quartier populaire d’Abidjan et c’est là que vivent Aya et ses potes d’enfance Bintou & Adjoua. Si Aya est une jeune femme plutôt sérieuse et qui rêve un jour de devenir médecin, ce n’est pas le cas de ses amies qui ne sont jamais les dernières pour s’amuser. Bintou a Moussa à ses pieds mais préfère chercher un meilleur parti comme Mamadou ou encore le parisien Basile. Elle va pourtant tomber de haut lorsqu’elle apprendra que Moussa est en fait le fils unique de M. Bonaventure Sissoko, un homme qui a construit sa fortune grâce à la bière. Elle va alors essayer de le reconquérir mais entretemps Moussa est destiné à se marier car il a enceinté une autre femme et pas n’importe qui !

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    Bande-dessinée de Marguerite Abouet & Clément Oubrerie et éditée par Gallimard, Aya de Yopougon vous réserve un sacré voyage pour la Cote d’Ivoire des années 1970. Ce n’est pas techniquement qu’on sera séduit par ce film d’animation même si dessin et animation sont de bonne facture mais c’est d’abord la galerie de personnages extravagants qui nous charme. Avec leurs tics de langage ou leurs expressions parfois farfelues, difficile de ne pas se marrer et la bonne humeur ne vous quittera plus ! En plus de ça, le scénario est constitué de différentes histoires qui rendent le récit très vivant, bref voilà une très belle découverte qui nous offre une toute autre image de l’Afrique.

     

    Il faut le voir pour : Refaire votre garde-robe chez Tati !

  • Paris à tout prix

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    Un poste en CDI de styliste se libère chez Paul Ritz et ça pourrait bien être l’opportunité qu’attendait notre pote Maya (Reem Kherici). Pour décrocher ce poste, il faudra d’abord faire ses preuves d’autant plus qu’elle est en concurrence avec Emma (Shirley Bousquet) qui ne lui fera pas de cadeaux. Les choses deviennent encore plus compliquées lorsque Maya est expulsée de France parce qu’elle a oublié de renouveler son titre de séjour. Elle est donc forcée de retourner au Maroc, un pays où elle n’a pas mis les pieds depuis maintenant 10 ans car les relations avec son père sont difficiles depuis la mort de sa mère. Elle n’a donc qu’une envie : retourner à Paris à toux prix !

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    On la connait surtout pour ses apparitions dans La bande à Fifi (dont on retrouve d’ailleurs les membres), Reem Kherici a cumulé les petits rôles avant de réaliser son tout premier film. Pour l’histoire, il y a quelques similitudes avec le récent Né quelque part mais Paris à tout prix s’oriente bien plus vers la comédie. Il n’y a qu’à voir ces fashionistas ou encore une belle brochette de guests (Rousseau / Foresti / Demaison) pour s’en convaincre. Le sujet est survolé à l’image de la relation entre Maya et son père qui aurait mérité d’être bien plus approfondi mais dans l’ensemble on passe plutôt un bon moment même si le film n’a rien d’incontournable.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais doubler quand il y a une ligne blanche !!

  • Juliette

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    Juliette (Astrid Berges-Frisbey) a bientôt 25 ans, elle vit à Paris et elle a terminé ses études depuis l’année dernière mais n’a pas encore de travail. Elle se contente pour le moment de profiter de son temps libre pour sortir et s’éclater avec ses potes d’enfance mais elle ne pourra pas continuer à vivre ainsi éternellement. Son père (Féodor Atkine) a été admis à l’hôpital il y a quelques jours à cause d’une fièvre persistante mais son état ne semble pas s’améliorer. Louise (Elodie Bouchez) aimerait bien que sa jeune sœur commence à prendre réellement sa vie en mains mais Juliette semble encore hantée par les souvenirs d’une mère absente et d’une relation amoureuse compliquée.

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    Portrait d’une jeune parisienne confrontée à un moment difficile de sa vie où elle voit son père s’éteindre et où elle doit trouver un sens à sa vie. Adorable, mélancolique, vivante, agaçante ; Juliette c’est tout ça à la fois et Astrid Berges-Frisbey a son personnage dans la peau. Coté réalisation, Pierre Godeau signe un film qui prend parfois des aspects décalés comme ce camion qu’on dirait tout droit sorti de l’univers de Michel Gondry. Le film ne trouvera pas d’écho auprès de tout le monde mais c’est la petite découverte du moment grâce en grande partie à son interprète principale qui rayonne et apporte une vraie fraicheur.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas croire que vous êtes en couple même si vous avez le double des clés de l’appartement !

  • Pacific rim

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    2013. Une brèche est apparue dans les fonds sous-marins créant ainsi un passage entre notre planète et une autre dimension. C’est ainsi que des créatures aussi gigantesques que dévastatrices sont arrivés et les Kaiju devenaient ainsi la plus grande menace pour l’humanité. Pour les combattre, il fallait une armée adaptée et c’est ainsi que furent crées les Jaegers, des robots géants pilotés par 2 personnes mais leurs adversaires ont su s’adapter. En effet 15 ans plus tard, les Kaiju évoluent au point que les dirigeants du monde ont condamné le programme des Jaegers ce qui est une terrible erreur au gout de Stacker Pentecost (Idris Elba) qui va prouver que ses robots ont encore plein de ressources !

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    Des monstres cousins de Godzilla et des robots géants, tout ça orchestré par Guillermo del Toro ; c’est un programme qui s’annonce réjouissant ! On avait ainsi rendez-vous avec certainement le pop-corn movie de l’année et on en a effectivement pour notre argent puisque ce sont des villes entières qui sont ravagées et quand les Jaegers commencent à se battre, on se tait et on admire. Pacific rim repose donc exclusivement sur le spectacle et sacrifie pour cela des personnages au rayonnement proportionnellement inverse à la taille des robots qu’ils pilotent (hormis peut-être l’excellent Hannibal Chau !). Le scénario est très fantaisiste et ne plaira pas à tout le monde mais si c’est votre came alors faites-vous plaisir avec ce Coup de cœur Ciné2909 et il faut bien sur en profiter sur grand-écran.

     

    Il faut le voir pour : Les monstres et les robots géants !!