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Premières Impressions 2012 - Page 12

  • Total Recall Mémoires programmées

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    La fin du 21ème siècle aura été marquée par une grave crise chimique qui a rendu la vie sur Terre impossible. Si vous avez de la chance, vous vivez dans l’Union Fédérale Britannique ou alors vous êtes comme notre pote Douglas Quaid (Colin Farrell) et vous habitez dans la Colonie. C’est sur que ce n’est pas la vie dont il rêvait même s’il peut au moins se consoler d’avoir une femme aussi merveilleuse que Lorie (Kate Beckinsale). Il a envie de vivre autre chose et pourquoi pas devenir un agent secret ; c’est dans cette optique qu’il se rend chez Rekall. D’après leur publicité, ils sont capables d’implémenter dans le cerveau des souvenirs aussi vrais que nature mais cela va réveiller chez Doug des choses inattendues.

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    Avant d’évoquer un quelconque lien avec l’œuvre de Paul Verhoeven et de s’adonner au jeu des comparaisons, considérons le film de Len Wiseman pour ce qu’il est à savoir une adaptation de la nouvelle de Philip K. Dick. Le réalisateur a déployé les grands moyens pour un film de science-fiction assez réussi et pas avare en action mais dans le même temps sans véritable âme. S’il réussit à tromper notre ennui, ce Total Recall Mémoires programmées n’est pas calibré pour marquer les esprits. Difficile de dire si les réminiscences du film des années 1990 n’y sont pas pour quelque chose toujours est-il que cette version est moins exotique et que s’il fallait choisir, cette version ne ferait pas le poids.

     

    Il faut le voir pour : Penser à investir dans l’immobilier britannique au cas où ...


    En savoir plus sur Total Recall ?

  • Sammy 2

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    C’est un grand jour pour nos 2 potes Sammy & Ray qui assistent avec beaucoup d’émotions à l’éclosion de leurs petits-enfants. Un bonheur qui va être gâché par la visite d’humains venus capturer les tortues prises dans les filets tout comme les nouveau-nés Ella & Ricky. Transportés à bord d’un bateau, ils finissent par apprendre leur destination : le plus grand aquarium géant au monde ! Alors que Sammy & Ray découvrent leur nouvel environnement ainsi que leurs compagnons d’infortune, Ella & Ricky ont pu eux se cacher et sont relâchés en pleine mer. Ils veulent évidemment retrouver leurs grands-pères respectifs et vont pouvoir compter sur l’aide d’Annabel et sa maman qui vont les conduire jusqu’à l’aquarium.

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    C’était en 2007 que sortait Le voyage extraordinaire de Samy (Info super utile : le titre français à l’époque avait délaissé le 2ème "m" de Sammy) où l’on suivait les premières aventures de notre tortue accompagnée de Ray pour un film d’animation simpliste mais bon enfant et au succès suffisant pour lancer cette suite. Nos 2 héros sont toujours de la partie mais les années font leurs effets et ils sont désormais épaulés par leurs petits-enfants et toute une galerie de nouveaux potes d’enfance qui faisaient défaut à l’épisode précédent. Entre Lulu le homard, Toots le cousin de Nemo ou encore Jimbo le poisson qui n’arrête pas de mourir ; il y a bien de quoi faire le bonheur des enfants qui ne s’ennuieront pas dans cette nouvelle plongée dans les océans. Plus fun que le premier, plus coloré ; Sammy 2 est une bonne récréation sous-marine assortie d’une version 3D réussie.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu’un Blobfish c’est immortel !


    En savoir plus sur Le voyage extraordinaire de Samy ?

  • Terri

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    Notre pote Terri Thompson (Jacob Wysocki) n’a pas une vie facile ; Cet adolescent ignore où sont ses parents et vit avec son oncle James (Creed Bratton), un homme qui n’a plus toute sa tête et qui subit un traitement médicamenteux assez lourd. A l’école, Terri est le sujet de nombreuses moqueries d’abord en raison de son physique ingrat mais aussi parce qu’il assiste aux cours en pyjama. C’est un garçon très marginal auquel va s’intéresser le proviseur M. FItzgerald (John C. Reilly) qui va essayer de l’aider. Au même moment, un évènement pour le moins insolite va venir bouleverser le quotidien de la classe et provoquer le renvoi d’un élève.

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    Un ado enrobé, rejeté par ses potes d’enfance, qui porte continuellement son pyjama et qui vit avec son oncle malade ; tout semble fait pour provoquer un sentiment d’empathie chez le spectateur. C’est vrai qu’il y a un certain attachement à voir évoluer ce garçon (avec une prestation très juste de Jacob Wysocki) mais au fil que les minutes s’égrainent, on a du mal à percevoir le message que veut faire passer le cinéaste Azazel Jacobs. On ne sait pas vraiment par quel bout prendre Terri qui reste un grand mystère puisque peu d’éléments de sa vie passée nous sont dévoilés et on a donc beaucoup de mal à partager sa solitude. Un portrait qui est resté à l’état d’esquisses.

     

    Il faut le voir pour : Penser à racheter du fromage !

  • Voie rapide

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    En couple avec Rachel (Christa Theret) avec qui il a donné naissance à Jennyfer (Kataryna Fernandes), Alex (Yohan Libéreau) est loin d’avoir pris ses responsabilités en tant que chef de famille. Il faut dire qu’il a une passion démesurée pour les voitures et bien évidemment la sienne dont il prend grand soin ce qui exaspère parfois sa compagne. Dès qu’il le peut, il passe son temps avec son pote d’enfance Max (Guillaume Saurrel) avec qui il partage la même passion alors que Rachel aimerait bien qu’il s’occupe davantage d’elle et de leur fille. Un  soir, alors qu’il rentre chez lui il percute quelqu’un et devant la panique s’enfuit sans lui porter secours. C’est un drame qui va totalement le transformer, la culpabilité le ronge au pont qu’il va chercher à rencontrer la mère de la victime.

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    Si vous n’êtes pas le genre de personne à rester sur le bord de la route alors vous connaissez forcément le phénomène du Tuning. Passion ou folie, chacun se fera son opinion à ce sujet mais l’un des risques que prenait Voie rapide était de tomber dans des clichés or derrière la belle carrosserie se dissimule une mécanique bien plus sophistiquée. Il faut réellement considérer la voiture non pas comme un objet sans âme mais comme un prolongement du personnage d’Alex, les dégâts physiques du véhicule témoignant des blessures qu’il subit. Rien à redire sur un casting impeccable avec les talents conjugués de Yohan Libéreau & Christa Theret pour un film qui fait bien plus que tenir la route !

     

    Il faut le voir pour : Penser à retaper votre voiture !

  • Les Saphirs

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    1968 en Australie. Gail & Cynthia McCrae (Deborah Mailman & Miranda Tapsell) ont décidé d’aller tenter leur chance en ville. Un concours de chant est en effet organisé et elles seront rejointes par leur jeune sœur Julie (Jessica Mauboy). Ces aborigènes attirent tous les regards non par leur performance mais par la couleur de leur peau et le concours se solde par un échec cependant c’est l’occasion pour elles de faire la connaissance de Dave Lovelace (Chris O’Dowd). Il avait en charge l’animation de cet évènement et elles vont le solliciter pour participer à un casting qui pourrait les envoyer au Vietnam. Avant cela, il faut d’abord convaincre leur mère et retrouver la trace de leur cousine Kay (Shari Sebbens) qui avait été arrachée à sa famille pour être élevée avec les blancs.

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    Basé sur des faits réels, on assiste à l’incroyable parcours d’une famille aborigène australienne dont la passion musicale va les amener au cœur d’un Vietnam en pleine guerre. Il n’y a pas vraiment de surprises auxquelles s’attendre avec Les Saphirs ; on a droit à une belle histoire et quelques séquences musicales assez quelconques. Le destin de ce groupe est également lié à un fait historique plus intéressant mais à peine développé par le film à savoir le sort de certains aborigènes que l’on faisait passer pour des blancs. C’est un thème sur lequel le réalisateur Wayne Blair aurait pu s’appuyer davantage plutôt de nous infliger cette sempiternelle romance qui n’aide pas vraiment à susciter la passion chez le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que la country n’est pas réservée qu’aux blancs !

  • Lady Vegas - Les mémoires d’une joueuse

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    Ce n’est vraiment plus possible ! Notre pote Beth (Rebecca Hall) a pris la décision de tirer un trait sur son job de strip-teaseuse et va profiter de l’occasion pour se rendre à Las Vegas. Sur place, elle part à la recherche d’un boulot et va être recommandée auprès de Dink (Bruce Willis), un parieur sportif. Basket universitaire ou professionnel, football américain ou courses de chevaux ; s’il y a possibilité de miser de l’argent il ne dira pas non. C’est une expérience extrêmement enrichissante pour Beth d’autant plus que son patron ne la laisse pas indifférente et l’histoire aurait pu être belle s’il n’y avait pas eu Tulip (Catherine Zeta-Jones), la femme de Dink !

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    Ouvrons les paris, ce film de Stephen Frears ne va pas bénéficier d’une très grosse cote dans les salles obscures. On se disait pourtant qu’en réunissant Rebecca Hall, Catherine Zeta-Jones, Bruce Willis & Joshua Jackson ; le réalisateur de Tamara Drewe allait nous concocter un truc sympa mais les promesses s’envolent vite en fumée. Le thème du pari sportif aurait pu nous emballer mais c’est incompréhensible pour les néophytes et ça ne cherche même pas à faciliter les choses aux spectateurs aussi ne faut-il pas s’étonner qu’on lâche l’affaire rapidement. Le scénario d’une vaine platitude n’aidera pas non plus Lady Vegas - Les mémoires d’une joueuse à rafler la mise.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de jouer au Pousse pièces.

  • A cœur ouvert

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    Nos potes Mila & Javier (Juliette Binoche & Edgar Ramírez) sont 2 chirurgiens talentueux et qui ont la particularité d’être en couple dans la vie privée. Tout allait plutôt bien pour eux jusqu’au jour où Javier apprend qu’il ne pourra plus opérer, une décision grave motivée par les problèmes d’alcool que rencontre ce médecin. Durant cette épreuve difficile, sa femme sera d’un soutien indéfectible et même s’ils traversent des moments de doute, leur amour est lui sincère. Quoi de mieux que la naissance d’un enfant pour prouver cela et pourtant lorsque Mila apprend qu’elle est enceinte, elle hésite à garder ce bébé.

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    Ce n’est pas pour son scénario qu’on se précipitera sur A cœur ouvert car cette adaptation du roman de Mathias Enard se résume à la déliquescence de la vie d’un couple. Il y a d’abord ce combat presque vain d’un homme contre son addiction à l’alcool ce qui conduit inévitablement à de multiples altercations entre ce mari et sa femme. Alors si on ne peut pas retirer que Juliette Binoche et son partenaire à l’écran Edgar Ramírez font preuve d’une présence incroyable dans le film, il faut aussi reconnaitre que ça finit par tourner en rond. L’histoire n’est donc pas des plus passionnantes et serait même susceptible de faire décrocher quelques spectateurs en cours de route !

     

    Il faut le voir pour : Faire passer un alcootest au chirurgien qui s’occupe de vous.

  • Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare

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    C’est désormais une réalité ; dans 3 semaines l’astéroïde Matilda frappera la Terre et signera la fin du monde. Quelques secondes après cette annonce officielle, notre pote Dodge (Steve Carell) voit sa femme le quitter et commence alors pour lui une lente dépression. Alors que tout son entourage l’invite à profiter de ses derniers moments et de vite retrouver une compagne, lui n’y voit aucun intérêt. Ceci était vrai jusqu’à ce qu’il croise Penny (Keira Knightley), une voisine qui vient de rompre avec son petit-ami. Celle-ci cherche n’a désormais qu’un but ; revoir sa famille mais elle a manqué le dernier avion qui pouvait l’amener jusqu’à eux et ça la désespère. Pendant ce temps, Dodge découvre une lettre qu’il n’espérait plus et qui pourrait bien changer le peu de vie qu’il lui reste !

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    A priori, l’extinction de la race humaine serait une perspective peu réjouissante mais c’est aussi et surtout l’occasion de se lâcher. De la folie, on aurait bien aimé que la réalisatrice Lorene Scafaria en donne davantage à son film tellement l’ensemble est plat. Ça n’aurait pas été du luxe de voir un trait d’humour plus prononcé car le peu de scènes qui vont dans ce sens sont rapidement gommées par la mélancolie générale de Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare. Il est vrai que ce n’est pas un défaut en soi mais en l’occurrence, ça plonge le spectateur dans une ambiance plutôt soporifique jusqu’à ce que la fin du film nous réveille ! On pourra à peine se consoler en croisant des têtes bien connues du petit écran comme Connie Britton, William Petersen ou encore Gillian Jacobs.

     

    Il faut le voir pour : Penser à redonner le courrier à votre voisin !

  • My best men

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    David (Xavier Samuel) est de retour à Londres après avoir passé 6 mois à vadrouiller et retrouve ses potes d’enfance Tom, Graham & Luke (Kris Marshall, Kevin Bishop & Tim Draxl). C’est l’occasion pour lui de leur annoncer cette merveilleuse nouvelle : il a rencontré l’amour de sa vie et s’apprête à se marier. Elle s’appelle Mia (Laura Brent), fille d’un sénateur australien et la cérémonie aura lieu dans leur somptueuse propriété mais il risque d’y avoir quelques imprévus. Alors que David fait tout son possible pour se faire bien voir auprès de sa belle-famille, ses 3 amis provoquent catastrophe sur catastrophe. Ils ont dérobé par mégarde un sac rempli d’héroïne, kidnapper un mouton ou bien encore relever la fontaine de chocolat ; c’est sur il va y avoir de l’animation !

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    Les similitudes avec un certain Very bad trip ne sont certainement pas un hasard à la différence qu’ici on zappe le traditionnel enterrement de vie de garçon pour s’intéresser directement à la cérémonie de mariage. Ça n’empêche pas pour autant un défilé de conneries monumentales que nos 4 potes d’enfance tentent de rattraper avec plus mais plutôt moins de succès. S’il y a quelques gags que l’on voit arriver comme le nez au milieu de la figure et que les personnages ont un terrible air de déjà vu ; My best men reste une comédie assez sympa. L’occasion également de revoir une Olivia-Newton John en mode déjantée ; on passe un bon moment même si on aurait apprécié un peu plus de folie et de nouveauté pour nous emballer totalement !

     

    Il faut le voir pour : Jeter un oeil sur le discours de votre témoin avant qu'il ne fasse son show !

  • Sexy Dance 4 - Miami heat

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    Ils ont encore frappé et vous pouvez d’ailleurs admirer leurs exploits sur Youtube : The mob crée le buzz après leur nouveau coup d’éclat qui a paralysé temporairement Ocean drive. Ce groupe de danseurs et d’artistes de Miami espère pouvoir atteindre les 10 millions de vues et remporter ainsi le concours organisé par le site Internet et ils sont plutôt bien parti ! A la tête de ce crew, il y a Sean & Eddy (Ryan Guzman & Misha Gabriel) et ils s’apprêtent à accueillir un nouveau membre en la personne d’Emily (Kathryn McCormick). Si tout semble bien se passer au départ, les choses deviennent un peu plus compliqué lorsque le groupe apprend que le père de la jeune danseuse n’est autre que Bill Anderson (Peter Gallagher), un promoteur qui menace de raser leur quartier.

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    Heureux soient les scénaristes de ce Sexy Dance 4 - Miami heat qui pour une fous nous évite le traditionnel concours de danse … mais on n’échappe pas à un scénario torché en 29 secondes ! Ici, un riche homme d’affaires vient jouer les méchants et embête les habitants des quartiers populaires de Miami ; il n’y a donc rien de mieux pour protester que de danser. Coté spectacle, il y a de belles choses à voir rythmé sur une bande originale assez marquée électro associé à des cascades en trampolines. C’était assez pertinent d’utiliser le phénomène du Flasmob mais le film ne réussit pas vraiment à exploiter l’idée en dehors de la scène du musée. Les critiques sont toujours les mêmes mais ici au moins c’est plutôt divertissant pours nos yeux !

     

    Il faut le voir pour : Oublier les règles !

     

    En savoir plus sur Sexy Dance ?

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