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Premières Impressions 2012 - Page 13

  • Abraham Lincoln : Chasseur de vampires

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    En 1818, notre pote Abraham Lincoln (Lux Harney-Jardine/Benjamin Walker) n’est encore qu’un enfant lorsqu’il perd sa mère dans d’étranges circonstances. Témoin direct de cette nuit d’horreur, il sait que le responsable de sa mort n’est autre que Jack Barts (Marton Csokas) mais à ce moment là il ignorait encore qu’il s’agissait d’un vampire ! Ce n’est que 9 ans plus tard qu’il découvrira la vérité révélée par Henry Sturgess (Dominic Cooper) qui a dédié sa vie à exterminer ces créatures. Abraham veut lui aussi participer à leur destruction e si pour cela il doit oublier toute notion de vengeance, il sait qu’un jour ou l’autre il aura la peau de Barts. L’homme s’illustre aussi à travers un autre combat ; celui contre l’esclavagisme et qui va le conduire à devenir le 16ème président des Etats-Unis !

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    Voilà comment rendre l’histoire intéressante ; il suffit d’y parsemer des vampires et c’est tout de suite plus captivant n’est ce pas ? Bien entendu, on repassera pour découvrir un biopic sur Lincoln et on appréciera à sa juste valeur ce divertissement qui n’est là que pour vous vider l’esprit. Adaptation d’un roman de Seth Grahame-Smith, on délaissera tout ce qui est autour des scènes d’action pour se contenter d’un spectacle constitué de décapitations et de bastons en slow-motion agréable mais peu impressionnant sans compter que le héros Benjamin Walker manque cruellement de charisme. J’aurais bien aimé que Timur Bekmambetov assume ce Abraham Lincoln : Chasseur de vampires jusqu’au bout et nous propose un film d’action un peu plus excitant ; on se contentera d’une légère récréation.

     

    Il faut le voir pour : Toujours avoir un plan de secours !

  • My soul to take

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    Il y a 16 ans, la peur s’était installée dans la ville de Riverton où un serial-killer a marqué les esprits. Aujourd’hui, le souvenir de ce meurtrier est perpétué à travers un curieux rituel car sa mort correspond également à la naissance de 7 enfants. Ils s’appellent Penelope, Brittany, Jay, Brandon, Jerome, Alex & Adam (Zena Grey, Paulina Olszynski, Jeremy Chu, Nick Lashaway, Denzel Whitaker, John Magaro & Max Thieriot) et fêtent ainsi leur 16 ans et ils vont voir ressurgir ce tueur. Cela commence d’abord par la mort de Jay dont on retrouve le corps dans la rivière et il n’est que le premier de la liste ! Très vite une question se posera : s’agit-il du même tueur ou peut-être son âme s’est-il réincarné chez l’un des sept adolescents.

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    Il ne faut pas se le cacher, si My soul to take n’est pas sorti directement en vidéo ce n’est que parce que son réalisateur s’appelle Wes Craven. Difficile de deviner que le papa de Freddy et de Scream se cache derrière ce film d’épouvante qui ne réussira à nous effrayer que par sa terrible médiocrité. Le fameux serial-killer censé nous terroriser vous fera autant sursauter qu’un bon épisode de Scooby-doo tandis que ses victimes auraient bien mérité de passer à trépas bien plus tôt ! Quant au personnage de Bug, il est celui qui aurait du apporter un peu d’âme à ce film mais il est à mettre dans le même panier que les autres. Non, mais sans déconner Wes tu nous as refourgué un des films de ta jeunesse ?

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’attaquer le condor de Californie !

  • Annalisa

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    Réunis par la même passion du football, Veleno & Zazà (Nicolas Orzella & Luca Schipani) sont devenus de véritables potes d’enfance sans compter que le reste de leur bande n’est jamais très loin. Un jour, ils assistent à une scène incroyable ; une jeune femme montée sur les toits se jette dans le vide. Le drame est heureusement évité grâce à l’intervention des pompiers mais ce fait-divers a fait la une des journaux. Cette belle jeune femme intrigue tous les membres de l’équipe de foot ; elle s’appelle Annalisa (Aylin Prandi) et de nombreuses rumeurs circulent à son propos. Depuis la mort de son mari, elle s’est isolée dans une grande maison où Zazà, poussé par la curiosité, décide d’aller jeter un coup d’œil.

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    Destins croisés d’une jeune femme égarée dans l’existence et de 2 adolescents intrigués par la belle, on retrouve chez Annalisa certaines similarités avec un autre film italien Malena. Si la sensualité est ici bien moins prononcé, il n’en reste pas moins que c’est l’occasion pour nos 2 footeux de voir se concrétiser leur découverte de la sexualité qui se résumait jusqu’alors à des vidéos assez spéciales. S’il n’y a rien à redire sur l’interprétation en général, il n’en est pas de même sur les portraits présentés qui apparaissent comme incomplets. Il n’y a réellement que Zazà qui fait l’objet d’une attention toute particulière si bien qu’en dehors de ses apparitions, le film de Pippo Mezzapesa parait bien vide.

     

    Il faut le voir pour : Laisser les chevaux tranquilles !

  • Rebelle

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    Ainée et unique fille de la famille, Merida se doit d’être une princesse exemplaire mais ça ne semble pas être vraiment sa tasse de thé ! Elle préfère partir au galop avec son fidèle destrier Angus ou aller s’exercer au tir à l’arc, une liberté qu’elle risque de perdre très bientôt. Elle vient en effet d’apprendre que les 3 autres clans du royaume ont accepté de proposer leur fils ainé en mariage, l’heureux élu sera désigné au cours d’un tournoi. Une situation que n’accepte pas notre pote qui dans son malheur va croiser le chemin d’une sorcière. Elle a alors l’idée de lui demander un sortilège qui ferait changer son destin mais elle ignore encore que cela s’accompagne d’effets secondaires plutôt dérangeants.

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    Pour tout amateur de film d’animation, il est difficile d’échapper à la sortie du dernier Pixar même en jouant son Rebelle ! Une fois n’est pas coutume techniquement on n’est pas vraiment déçu, de la chevelure rousse et flamboyante de notre héroïne aux splendides paysages écossais c’est magnifique. En orientant l’histoire autour de la relation mère/fille et en l’agrémentant de bonnes scènes d’action, Pixar parvient ainsi à rendre sa dernière réalisation accessible à tous les publics. Des personnages attachants (ah ces incorrigibles triplés, avec le regret de ne pas les voir assez !), de la bonne rigolade, que demander de plus ? Ah si, une version originale pour apprécier comme il se doit l’accent de notre pote Merida car je doute que la version française puisse offrir la même tonalité.

     

    Il faut le voir pour : Déposer vos armes ailleurs que sur la table à manger !

  • 5 ans de réflexion

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    Alors qu’une nouvelle année est sur le point de démarrer, notre pote Tom (Jason Segel) s’apprête à demander Violet (Emily Blunt) en mariage. Bon, la surprise qu’il avait préparé est un peu tombé à l’eau mais l’essentiel est que la jeune femme a dit oui et qu’ils vont pouvoir commencer les préparatifs jusqu’au moment où Violet reçoit une lettre. L’université du Michigan lui propose un contrat et le couple décide alors de mettre de coté leur union et de quitter San Francisco, après tout 2 ans sont vite passés ! Alors que sa compagne s’épanouit avec un éminent professeur, Tom a lui plus de mal à se faire une nouvelle vie d’autant plus qu’il a quitté un job de sous-chef de restaurant pour devenir préparateur de sandwichs.

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    On ne peut pas dire que la comédie romantique soit un genre en carence au cinéma et parmi la pléthore de films dont nous sommes abreuvés chaque année, 5 ans de réflexion va avoir du mal à se faire sa place. Il y a quand même de bonnes idées comme lorsqu'on s’engouffre dans un humour doucement trash (le chef qui se coupe le doigt ou cette chère Emily Blunt piquée au vif par une arbalète). De l’autre coté le couple Blunt/Segel n’est pas forcément le plus glamour et ils peinent à s’imposer à l’écran se faisant parfois même souffler la vedette par l’autre duo Alison Brie/Chris Pratt. Si on est pas totalement emballé, on passe plutôt un bon moment en dehors d’un dénouement qui traine un peu.

     

    Il faut le voir pour : Penser à vos grands-parents et vous marier rapidement !

  • Cendrillon au Far West

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    Bienvenue à Felicity City où règnent Felicity et ses 2 filles Harmony & Melody et si vous vous présentez devant elles, mieux vaut avoir sous la main un beau cadeau ! Des présents dont ne profite pas réellement notre pote Cendrillon considérée par sa belle-mère Felicity comme une vulgaire domestique mais la visite du prince Vladimir va changer beaucoup de choses. Alors que la marâtre essaie de le marier à l’une de ses filles ; le shaman Petite fumée qui a promis de veiller sur Cendrillon va la transformer afin qu’elle puisse assister au bal. La soirée se termine de façon brutale avec une bagarre générale dans le bar où notre belle héroïne va finir par perdre une dent que s’empresse de récupérer Vladimir.

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    C’est un mariage aussi curieux qu’il aurait pu donner un résultat plutôt intéressant si techniquement ou du moins du point de vue créatif ça avait suivi. C’est dur de s’imposer Cendrillon au Far West quand on a connu l’excellence des studios Blue sky ou Pixar. Non seulement ici les graphismes ne sont pas loin d’être laids mais en plus de ça la mise en scène manque cruellement de dynamisme au point qu’on a parfois l’impression que l’action se passe au ralenti. Quant à la transposition de l’univers de la célèbre héroïne de Charles Perrault ou des frères Grimm au Far West, elle s’est effectuée sans réelle volonté de nous proposer quelque chose d’original. Un film qui s’est vite transformé en citrouille flétrie.

     

    Il faut le voir pour : Essayer la Verveine !

  • Jane Eyre

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    C’est devant la porte de sa demeure que notre pote St. John Rivers (Jamie Bell) a trouvé cette femme complètement hagarde et désemparée. Elle s’appelle Jane Eyre (Amelia Clarkson / Mia Wasikowska) et vient de vivre un énorme choc, elle qui n’a pas été épargnée par les malheurs. Orpheline, elle fut élevée par sa tante Mme Reed (Sally Hawkins), une femme qui ne la porta jamais dans son cœur allant jusqu’à l’envoyer à l’internat de Lowood pour s’en débarrasser. Des années plus tard, Jane s’est trouvé une place en tant que gouvernante à Thornfield-Hall où elle s’occupera de la petite Adèle (Romy Settbon Moore) et c’est aussi là qu’elle allait rencontrer l’amour. Cet homme n’est autre que le maitre des lieux ; Edward Rochester (Michael Fassbender), une relation à priori improbable et pourtant …

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    Soyons honnête, Jane Eyre je connais de nom mais je ne connais ni le roman de Charlotte Brontë ni les nombreuses adaptations ; je me disais que ce n’était pas trop ma came. Les miracles existent parfois mais en l’occurrence ce film de Cary Fukunaga (auteur du passionnant Sin nombre) ne fait que confirmer mon ressenti bien qu’ayant apprécié à sa juste valeur le couple Mia Wasikowska /Fassbender. Tout le monde ne peut pas être touché par ce scénario assez fleur bleue d’autant plus que cela s’accompagne d’une réalisation étonnamment sobre mais pas dans le meilleur sens du terme. Les spectateurs qui connaissent sur le bout des doigts le livre se jetteront certainement dessus, les autres risquent de trouver le temps souvent long.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas hésiter à dire à certaines petites filles qu’elles n’ont pas le talent pour chanter !

  • 360

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    Après mure réflexion et convaincue qu’elle n’a d’autres alternatives, notre pote Mirka (Lucia Siposová) s’est résignée à vendre son corps avec l’espoir de rencontrer un riche client qu’elle pourra dépouiller. Son premier boulot arrive dans la foulée ; elle doit retrouver un certain Michael Daly (Jude Law) mais ce dernier s’est défilé à la dernière minute. En voyage d’affaires, ce mari & père de famille a manque dé discrétion et cela pourrait avoir d’autres conséquences. Pendant ce temps, à Londres un couple vient de se séparer ; Laura (Maria Flor) a appris que son petit-ami Rui (Juliano Cazarré) avait une liaison et c’est pourquoi elle a claqué la porte pour retourner vivre au Brésil. Au cours de ce voyage, elle va croiser Tyler (Ben Foster), délinquant sexuel tout juste libéré de prison.

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    Après les favelas brésiliens ou avoir plongé le monde dans le noir, Fernando Meirelles s’essaye maintenant au film choral en adaptant la pièce de théâtre La ronde d’Arthur Schnitzler. Ce sont donc une petite dizaine de personnages qui nous sont présenté seulement chacun ne va pas avoir droit au même traitement. Si 360 développe certaines histoires, il en délaisse aussi d’autres comme celles du couple Jude Law / Rachel Weisz ou encore l’aventure de notre cher Jamel Debbouze. Un déséquilibre plutôt étrange associé à des portraits peu captivants (le seul intéressant étant celui de Tyler) font qu’on a là un résultat décevant qui ne déchainera pas les passions dans les salles obscures.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de donner votre vrai nom quand vous souhaitez tromper votre femme avec une prostituée !

  • Guilty of romance

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    C’est devenu un vrai rituel ; tous les soirs à 21H Izumi (Megumi Kagurazaka) prépare du thé et range parfaitement les chaussons en attendant le retour de son mari (Kanji Tsuda). Ce dernier est un célèbre écrivain si bien qu’Izumi fait bien des envieuses cependant son quotidien est loin d’être aussi excitant qu’on veut bien le croire. Pour rompre cet ennui, elle décide de travailler dans un supermarché et c’est là qu’elle sera repérée par Eri (Chika Uchida) qui va lui proposer de devenir modèle. Au début, ce n’était que quelques photos mais cela va se transformer en séances de vidéos érotiques qui vont faire apparaitre au grand jour une autre facette de la personnalité d’Izumi.

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    En guise d’introduction, on a droit à la découverte d’une scène de crime particulièrement atroce avant que le film nous dévoile l’existence quelque peu aseptisée d’Izumi. De là nait un défaut majeur à savoir qu’on est totalement immergé par le parcours de la jeune femme si bien que l’enquête policière deviendrait presque accessoire.  Malgré cela, Guilty of romance est un thriller réellement passionnant sur la déchéance d’une femme au foyer accompagné parfois d’une bonne dose d’humour noir. Si pour moi c’est la découverte du réalisateur japonais Sion Sono, ce dernier conclut ici une trilogie dite de la haine après Love exposure & Cold fish auxquels on jetterait bien un œil.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que vous avez votre stock de savon de Marseille.

  • Gangs of Wasseypur Part 1

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    La vie de notre pote Sardar Khan (Manoj Bajpai) n’est désormais consacrée qu’à une chose : la vengeance ! A Wasseypur en Inde, le pouvoir s’obtient par la force et le Ministre Ramadhir Singh (Tigmanshu Dhulia) l’a bien compris ; lui qui n’a pas hésité à éliminer toux ceux qui ont constitué un obstacle. Parmi eux se trouve justement le père de Sardar et c’est le point de départ d’une guerre des gangs qui va se poursuivre de génération en génération. Au milieu de toute cette violence, il y a également de l’amour et bien que déjà père de 2 garçons avec sa 1ère femme Nagma Khatun (Richa Chadda), Sardar  ne peut résister aux charmes de Durga (Reema Sen).

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    Et dire que ce n’est que la première partie de ce long film qui comptera 2 volets ! Beaucoup de choses à dire sur Gangs of Wasseypur Part 1, c’est un mélange détonant où l’on retrouve des règlements de compte, un peu de danse à la Bollywood bien sur et un humour second degré qui se manifeste parfois quand on s’y attend le moins. L’ensemble est tellement bouillonnant qu’il ne faudra pas être étonné de se sentir parfois largué avec l’introduction d’une pléthore de personnages pas toujours déterminants dans la suite de l’histoire (du moins dans cette partie). Bien qu’un peu diffus c’est une très bonne surprise dont on n’a plus qu’à attendre la suite !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas utiliser de pistolets fabriqués, ils ne sont pas fiables !