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marthe keller

  • La marque des anges - Miserere

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    Son enquête sur Blackstream est de nouveau au point mort mais une nouvelle piste pourrait bien se révéler payante pour notre pote Frank (JoeyStarr). Ce flic d’Interpol vient en effet d’apprendre la mort d’un certain Goetz Willhen (Joe Sheridan), un nom qui fait partie d’une liste qu’il a récupéré dans le cadre de son affaire. Lorsqu’il se rend à Paris, il fait la connaissance du commandant Lionel Kasdan (Gérard Depardieu), un ancien de la BRI qui a bien du mal à se faire à la retraite. Les deux policiers vont finir par s’entraider pour tenter de résoudre cette enquête qui recèle de nombreux secrets et qui pourrait bien être liée avec le passé mouvementé de Frank.

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    Jean-Christophe Grangé va finir par devenir scénariste pour le cinéma puisque La marque des anges - Miserere n’est rien moins que la 4ème adaptation d’un de ses romans. Si vous connaissez l’univers de l’écrivain, vous ne serez pas surpris de découvrir un énième polar avec ici des ramifications religieuses. Une intrigue qui se dévoile au fil des minutes mais tirée par les cheveux. Par contre, la curiosité du film était de voir ce qu’allait donner ce duo Gérard Depardieu / JoeyStarr et on est relativement déçu du résultat. A part quelques vannes datées sur l’âge de notre Gégé, ces 2 larrons manquent de complicité si bien que leurs personnages finissent par devenir transparents comme ce film.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment les enfants peuvent vous casser les oreilles.

  • Au galop

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    Notre pote Paul (Louis-Do de Lencquesaing) est un écrivain dont le dernier ouvrage est en passe d’être publié. Séparé de sa femme avec qui il a eu une fille Camille (Alice de Lencquesaing), cette dernière cohabite avec lui dans le même immeuble. Récemment, il est tombé sous le charme d’Ada (Valentina Cervi) qui travaille pour sa maison  d’édition mais cette relation s’annonce déjà bien compliquée. Cette femme est aussi celle qui emploie Camille comme baby-sitter et puis surtout elle doit prochainement épouser Christian (Laurent Capelluto). Au même moment, la santé du père de Paul est inquiétante et celui-ci vient d’être conduit à l’hôpital.

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    Première réalisation pour notre pote Louis-Do de Lencquesaing et on s’accordera à dire qu’Au galop lui ressemble assez bien. Il se dégage de l’acteur une certaine image de bobo appuyé par son comportement nonchalant, une aisance qu’on retrouve également du coté du scénario. C’est une tranche de vie qu’on partage avec Paul & Camille incarnée par la propre fille de l’acteur, leur complicité constituant le seul point notable. Il y a des moments assez drôles comme cette crise de rire devant le cercueil ou bien cette mère qui perd la tête mais le film ne cravache pas beaucoup et ce n’est vraiment qu’au petit trot que vous seriez tenté d’y aller.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre mère prendre le taxi seule !

  • Les géants

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    Zak & Seth (Zacharie Chasseriaud & Martin Nissen) sont frères et vivent seuls dans cette grande maison à la campagne délaissés par une mère qui a perdu, si elle a eu un jour, tout sens des responsabilités vis-à-vis de ses enfants. Ils n’ont rien à faire de leur journée si ce n’est trainer, fumer de l’herbe ou de conduire la vieille voiture qui appartenait à leur grand-père. Cet ennui, ils vont le partager avec leur nouveau pote d’enfance Danny (Paul Bartel) ; pour ce qui concerne la nourriture, ils arrivent encore à se débrouiller en visitant la cave de leur voisin mais ils ont besoin d’argent. La dernière solution est de louer cette maison à Bœuf (Didier Toupy), le dealer du coin qui cherche un lieu pour sa prochaine récolte d’herbe mais cela implique aussi que les jeunes garçons vont devoir se trouver un autre toit pour dormir.

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    On le voit souvent devant la caméra mais il ne faut pas oublier que Bouli Lanners est aussi un réalisateur de talent. Du talent, Les géants n’en manque pas à commencer par son trio de jeunes acteurs véritablement attachants et tous au diapason, insufflant ainsi toute leur énergie à ce film. La réussite du casting concerne aussi bien les enfants que les personnages adultes plus secondaires qui ont de vrais gueules comme Bœuf & Angel. L’histoire fait confronter ces enfants à un environnement difficile où les adultes ne font preuve d’aucune compassion pour eux les obligeant ainsi à assumer leur autonomie. Tout est donc réuni pour faire de ce road-trip existentiel une bien belle découverte.

     

    Il faut le voir pour : Manger très mais alors très épicé !