La permission de minuit
Parce qu’il souffre de la maladie appelée Xeroderma pigmentosum, notre pote Romain (Quentin Challal), 13 ans, a une vie assez compliquée. On le désigne comme un enfant de la lune : une trop forte exposition à la lumière et notamment aux ultra-violets pourrait lui être fatal et c’est pourquoi il est obligé de porter une combinaison lorsqu’il souhaite sortir de chez lui. Depuis l’âge de 2 ans, il est suivi par David (Vincent Lindon), son médecin et au fil des années celui-ci s’est comme substitué au père de Romain qui est parti faire sa vie ailleurs. Seulement, David vient d’être nommé à un nouveau poste mais il craint de lui annoncer cette nouvelle qui sera un bouleversement.
S’il y a bien quelque chose à retenir de La permission de minuit, c’est qu’il s’intéresse à une maladie rare à nos yeux à savoir l’existence des enfants de la lune. Coté comédiens, on ne peut que tirer un coup de chapeau au jeune Quentin Challal qui signe-là son tout premier film et qui compose avec un Vincent Lindon un duo convaincant. Après, on reste devant une réalisation française des plus classiques bien qu’il est nécessaire de préciser qu’à aucun moment on ne se permet d’abattre la carte du pathos. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de trouver parfois le temps long, ce n’est donc pas le genre de film que chacun a envie de découvrir sur le grand écran.
Il faut le voir pour : Ne plus s’étonner de voir des gens portant des tenues de cosmonaute dans la rue.