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  • Le quatuor

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    Peter, Daniel, Juliette (Christopher Walken, Mark Ivanir, Catherine Keener) et son mari Robert (Philip Seymour Hoffman) sont potes d’enfance et forment depuis 25 ans La fugue, un quatuor à cordes réputé dans le monde entier. Leur avenir est soudainement remis en cause lorsque Peter apprend qu’il est atteint de la maladie de Parkinson et ne pourra donc plus faire partie de ce quatuor. Il décide donc de partir à la recherche de quelqu’un pour le remplacer mais dans le même temps leur groupe se désagrège. Le mariage de Juliette & Robert bat de l’aile d’autant plus que ce dernier aimerait faire évoluer La fugue et remet en cause son statut de second violon ce qui n’est pas sans créer des dissensions auprès de ses partenaires.

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    A ne pas confondre avec Quartet, Le quatuor évoque lui aussi la musique classique avec un très beau casting réunissant Catherine Keener, Christopher Walken, Philip Seymour Hoffman, Mark Ivanir sans oublier la jeunette Imogen Poots qui vient apporter un peu de fraicheur si j’ose dire. De par son sujet, le film est forcément segmentant aussi les amateurs des œuvres de Beethoven sauront mieux apprécier les mélodies qui nous sont interprétés à travers ces instruments nobles. Pour les autres spectateurs, ça ne donnera pas forcément envie d’aller assister à un concert mais l’histoire est touchante avec un final plein d’émotions (qui laisse toutefois des questions en suspens) où, c’est logique, les violons sont de sortie !

     

    Il faut le voir pour : Sélectionner de l’écrin de Sibérie pour fabriquer l’archet de votre violon.

  • Grigris

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    Le jour, on le connait comme étant Souleymane (Souleymane Débé) et on peut le croiser dans la boutique de son beau-père Ayoub (Marius Yelolo) où il s’occupe de la couture et de la photographie. En revanche une fois la nuit tombée, tout le monde l’acclame par son surnom ; Grigris enflamme les pistes de danse ! Il a un style unique car il a ce qu’on appelle une jambe morte, un handicap dont il a su tirer profit pour se faire connaitre. Son quotidien bascule lorsqu’Ayoub tombe gravement malade et pour le guérir, Souleymane doit réunir près de 700 000 francs CFA. Une somme qu’il n’a pas à sa disposition ce qui l’oblige à chercher du travail et c’est ainsi qu’il s’adresse à Moussa (Cyril Gueï) mais leur collaboration va mal se terminer.

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    C’est la curiosité qui prime quand on découvre ce thriller qui nous vient du Tchad et si l’on peut faire preuve d’une certaine clémence ; il faut quand même reconnaitre que Souleymane Débé n’est pas un acteur ! Clairement, il se révèle bien plus expressif à travers son corps et ses chorégraphies que les quelques répliques qu’il assène machinalement et ce jeu beaucoup trop amateur (rappelons tout de même que c’est son premier rôle) finit bien évidemment par plomber le film. En même temps, le scénario hyper convenu aurait tout aussi bien s’en occuper tout seul et quand tout ça s’accumule et bien il est difficile de ne pas zapper ce Grigris malgré les talents de danseur de son interprète principal.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à danser !

  • Crazy Joe

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    Joseph (Jason Statham) était un soldat ; il faisait partie des forces spéciales qui sont intervenues en Afghanistan où il a été témoin mais aussi acteur d’atrocités. Il a voulu tirer un trait sur tout ça et aujourd’hui il est considéré comme un déserteur par l’armée qui le recherche. C’est dans les bas-fonds de Londres qu’on le retrouve et il n’a rien trouvé de mieux que l’alcool pour affronter ses soucis ce qui ne lui réussit pas vraiment. Un soir, il tombe sur un bel appartement abandonné pour quelques mois par son propriétaire et Joseph va profiter de ce coup de pouce du destin pour remettre un peu d’ordre dans sa vie. Attention, Crazy Joe est de retour !

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    Cantonné jusqu’à présent à son statut de scénariste, Steven Knight s’essaie à la réalisation et on se disait alors qu’avec Jason Statham à ses cotés on avait toutes les chances de se retrouver avec un énième film d’action musclé qu’on n’aurait pas renié. Au lieu de ça, Crazy Joe fait la part belle à ces 2 personnages principaux brisés par la vie ; l’un à cause des horreurs liés à son statut de soldat et l’autre qui a décidé de se dévouer à Dieu. On ne va pas se mentir ; déjà on est vraiment frustré de ne pas voir plus d’action et puis surtout on n’est pas plus séduit par ces protagonistes qui ne suscitent pas grand-chose si ce n’est de l’indifférence.

     

    Il faut le voir pour : Demander à avoir des pizzas à la soupe populaire !

  • Hijacking

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    Notre pote Peter Ludvigsen (Søren Malling) est un négociateur hors-pair et c’est sans doute grâce à cela qu’il dirige aujourd’hui la compagnie Orion overseas. Malgré sa grande expérience, rien ne l’avait préparé à ce qu’il va vivre. Un de ses bateaux, le Rozen, qui se dirigeait vers Mumbaï vient d’être attaqué par des pirates qui retiennent désormais en otage les 7 membres de l’équipage. Par l’intermédiaire de Mikkel Hartmann (Pilou Asbæk), le cuisinier du bateau, les ravisseurs réclament une rançon de 15 millions de dollars. Bien qu’on lui ait conseillé de faire appel à un intervenant extérieur, Peter refuse de laisser le destin de ses hommes entre les mains d’un étranger et c’est donc lui qui va conduire les négociations qui s’annoncent longues et âpres.

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    Voilà une bonne surprise qui nous vient tout droit du Danemark, le réalisateur Tobias Lindholm signe son premier film et il est bien parti pour voguer vers de nouveaux et beaux horizons. Hijacking c’est un thriller captivant de bout en bout où l’on assiste à la prise d’otage d’un bateau commercial et aux négociations qui s’en suivent. On suit alors l’histoire à travers les perspectives d’un otage mais aussi du négociateur qui n’est autre que le PDG de la compagnie. La bonne surprise est alors de découvrir le personnage de Peter introduit d’abord comme un chef d’entreprise dur et inflexible mais qui va révéler son humanité au cours des négociations. Une très bonne surprise qu’on va encourager avec un Coup de cœur Ciné2909.

     

    Il faut le voir pour : Apprécier le fait de pouvoir aller aux toilettes !

  • Fanny

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    Marius (Raphaël Personnaz) a embarqué sur La Malaisie et c’est un long voyage de 5 ans qui l’attend désormais. A Marseille, ses proches ont encore du mal à s’en remettre ; son père César (Daniel Auteuil) ne décolère pas d’avoir appris que son fils est parti comme un voleur tandis que Fanny (Victoire Belezy) est envahie de chagrin. Doucement, ils tentent de reprendre le cours de leur vie mais la jeune femme va de nouveau être bouleversée lorsqu’elle apprend qu’elle attend un enfant de Marius. Cette nouvelle tombe d’autant plus mal qu’Honoré Panisse (Jean-Pierre Darroussin) venait de renouveler sa demande en mariage auprès de la mère de Fanny.

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    Après La fille du puisatier, Daniel Auteuil continue de nous faire redécouvrir l’univers de Marcel Pagnol en adaptant La Trilogie Marseillaise avec ses 2 premiers volets Marius & Fanny. Les vedettes se nomment Victoire Belezy & Raphaël Personnaz et ça saute aux yeux, ils forment un magnifique couple à l’écran ce qui est déjà un bon point de départ. Pour le reste, on ne peut pas dire que le réalisateur français ait fait preuve d’audace puisque les 2 films sont d’un grand classicisme ce qui facilite en même temps le sentiment nostalgique qu’éprouveront certains spectateurs. Evidemment, ça n’enlève en rien à leurs qualités ; les seconds rôles sont savoureux (avec notamment un beau duo Chazel /Ascaride), les accents chantants et surtout les dialogues de Pagnol qui font toujours autant rire. Ne reste plus qu’à attendre la conclusion de tout ça avec César.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller votre femme enceinte, un accouchement à 7 mois de grossesse ça peut arriver !


    En savoir plus sur Marius ?

  • Marius

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    Marius (Raphaël Personnaz) travaille avec son père César (Daniel Auteuil) au Café de la marine mais le jeune homme rêve en secret de prendre un jour la mer. Grace à Piquoiseau (Rufus), il pourrait prochainement trouver une place à bord du voilier La Malaisie mais partir n’est pas si facile car il laisserait derrière lui la belle Fanny (Victoire Belezy). Véritable pote d’enfance, Marius a réellement pris conscience de ses sentiments pour elle lorsque celle-ci a annoncé qu’elle épouserait prochainement le vieux Panisse (Jean-Pierre Darroussin). Fou de jalousie, il fera tout pour l’en dissuader mais dans le même temps il ne peut pas révéler ce qu’il ressent vraiment car il garde au fond de lui l’espoir de prendre la mer.

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    Après La fille du puisatier, Daniel Auteuil continue de nous faire redécouvrir l’univers de Marcel Pagnol en adaptant La Trilogie Marseillaise avec ses 2 premiers volets Marius & Fanny. Les vedettes se nomment Victoire Belezy & Raphaël Personnaz et ça saute aux yeux, ils forment un magnifique couple à l’écran ce qui est déjà un bon point de départ. Pour le reste, on ne peut pas dire que le réalisateur français ait fait preuve d’audace puisque les 2 films sont d’un grand classicisme ce qui facilite en même temps le sentiment nostalgique qu’éprouveront certains spectateurs. Evidemment, ça n’enlève en rien à leurs qualités ; les seconds rôles sont savoureux (avec notamment un beau duo Chazel /Ascaride), les accents chantants et surtout les dialogues de Pagnol qui font toujours autant rire. Ne reste plus qu’à attendre la conclusion de tout ça avec César.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à caser 4/3 dans un verre !


    En savoir plus sur
    Fanny ?

  • Le grand méchant loup

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    Pour nos potes Louis, Philippe & Henri (Kad Merad, Benoit Poelvoorde & Fred Testot) ça a été un choc ; ils viennent en effet d’apprendre que leur mère a été victime d’un infarctus. Inconsciente, c’est sur son lit d’hôpital qu’ils viennent lui rendre visite et c’est à partir de cet évènement que ces 3 frères vont aussi voir leurs ennuis débuter. Tout commence avec Philippe, marié et père de 2 filles mais qui trouve sa vie terriblement ennuyeuse aussi lorsqu’il rencontre la pétillante Natacha (Charlotte Le Bon), il tombe tout de suite sous son charme. Un coup de folie qui va alors agir comme un déclic auprès d’Henri & Louis qui vont se rapprocher respectivement de Lai (Linh-Dan Pham) et d’Éléonore (Cristiana Reali) mettant ainsi en péril leurs couples.

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    Le remake n’a pas de frontières ; si le cinéma français inspire des productions internationales, la réciproque est aussi vraie. C’est donc le film canadien Les 3 p’tits cochons qu’adaptent le duo Nicolas & Bruno qui nous avaient bien fait marrer avec La personne aux deux personnes. Si vous ne connaissez pas l’œuvre originale, difficile de ne pas craquer avec Le grand méchant loup qui brille déjà par un superbe casting (en plus de ça pas dénué de charme chez les femmes !). Les rires et le plaisir sont donc bien au rendez-vous ; pas le temps de s’ennuyer on passe un excellent moment devant cette comédie réussie et ce, même si vous avez déjà vu l’original.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les frères de votre mec !

  • Le congrès

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    C’est un constat flagrant ; Robin Wright est une actrice en plein déclin et Jeff (Danny Huston) qui est à la tête des studios Miramount Le lui a bien fait comprendre. Sa dernière chance serait d’accepter un contrat où elle accepterait de se faire scanner et dans le même temps de cesser complètement sa carrière de comédienne. Cette nouvelle prouesse technologique va révolutionner le cinéma ; elle permet en effet de recréer à l’écran une actrice plus vraie que nature rendant ainsi Robin Wright éternelle aux yeux des spectateurs. Cette dernière a longtemps hésité à accepter cette proposition et c’est son agent Al (Harvey Keitel) qui a fini de la convaincre mais ne risque-t-elle pas de regretter ce choix ?

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    Après s’être fait remarquer avec Valse avec Bachir, Ari Folman récidive avec Le congrès, réflexion autour de l’industrie du cinéma. Il y a d’abord une première partie assez passionnante où Robin Wright en prend quand même plein la gueule et offre, face à Keitel, une séquence pleine d’émotion puis à partir du moment où l’animation prend place, le vrai voyage commence. A partir de ce moment précis, soit vous partez dans le délire du réalisateur israélien soit vous restez cloué à votre siège en vous demandant si on n’aurait pas oublié de vous donner quelque chose à sniffer avant la séance. Probablement qu’une seconde séance ne serait pas du luxe mais cette première impression est pour le moins déroutante.

     

    Il faut le voir pour : Repérer les acteurs qui font des clins d’œil !

  • Ma meilleure amie, sa sœur et moi

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    Jack (Mark Duplass) traverse une période difficile depuis la mort de son frère et c’est pourquoi Iris (Emily Blunt), sa pote d’enfance l’invite à faire un break. Celle qui fut aussi la petite-amie de son frère l’envoie donc dans la maison de son père, un coin de tranquillité qui devrait lui faire le plus grand bien. Jack suit ses conseils mais à sa grande surprise, il découvre qu’il y a déjà quelqu’un dans cette maison : Hannah (Rosemarie DeWitt), la sœur d’Iris. Celle-ci voulait aussi faire le point après sa récente rupture et c’est en compagnie d’une bouteille de Tequila qu’elle comptait se consoler mais l’arrivée de Jack va bouleverser les choses.

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    L’absence d’un frère disparu, une récente rupture et un amour considéré comme impossible ; ce sont autant de blessures que tentent de panser le trio Emily Blunt / Rosemarie DeWitt / Mark Duplass.  On pourrait presque résumer Ma meilleure amie, sa sœur et moi à un huis-clos puisque ces 3 personnages se retrouvent dans une maison perdue en plein cœur de la nature où les vérités vont se révéler. On se retrouve en compagnie de personnages plutôt charmants à travers des situations assez cocasses et on passe un bon moment mais il manque quelque chose au film de Lynn Shelton (Humpday) pour réussir à nous séduire. Une fois le générique de fin passé, c’est le genre de film qu’on a toutes les chances d’oublier totalement.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de parler dans le dos des autres.

  • Le roi et l’oiseau

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    Au royaume de Takicardie, tous les désirs de Charles Cinq et Trois font Huit et Huit font Seize sont des ordres et si jamais vous avez le malheur de le contrarier, vous risquez de passer à la trappe ! Il s’est mis en tête qu’il épouserait la belle bergère mais celle-ci n’a d’yeux que pour le gentil ramoneur et ce joli couple tente ainsi de s’échapper du château. Malgré l’aide précieuse de l’oiseau, ils ne peuvent échapper à la police personnelle du roi ainsi qu’à ce robot gigantesque. Alors que la bergère accepte bien malgré elle d’épouser le roi ; le ramoneur et l’oiseau sont assignés à des travaux forcés mais vont vite trouver un moyen de s’échapper.

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    Si Le roi et l’oiseau est un film d’animation qui a vu le jour en 1980, il faut savoir qu’une première version était déjà sortie en 1953 sous le titre La Bergère et le Ramoneur inspiré du conte d'Hans Christian Andersen. Tout ça ne nous rajeunit pas et malgré le poids des années, le plaisir est au rendez-vous devant l’œuvre crée conjointement par Jacques Prévert & Paul Grimault. Même si les dessins peuvent paraitre désuets aujourd’hui, l’animation et l’aspect parfois décalé donnent tout son charme à ce film et prouvent pourquoi il est considéré comme le fleuron du cinéma français. Un classique tout simplement.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention où vous marchez, les trappes s’ouvrent rapidement !