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  • Man of steel

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    La planète Krypton se meurt et la fin est proche. Jor-El (Russel Crowe) le sait que trop bien et c’est pourquoi il a pris cette décision difficile d’envoyer son fils, à peine sorti du ventre de sa mère, vers une autre planète. C’est sur Terre qu’atterrira ce vaisseau, l’enfant sera alors recueilli par un couple de fermiers du Kansas Martha & Jonathan Kent (Diane Lane & Kevin Costner). C’est ainsi que débute l’histoire de Clark (Dylan Sprayberry / Cooper Timberline / Henry Cavill) mais ses origines extraterrestres combinées à l’influence du soleil lui confèrent des pouvoirs extraordinaires. Ce don il le mettra au service de l’humanité, un sauveur que tout le monde connaitra sous le nom de Superman !

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    Après l’essai de Bryan Singer qui sonnait comme un hommage aux aventures de feu Christopher Reeve, c’est Zack Snyder qui est maintenant chargé de redorer le blason de Superman. Visuellement, le lifting est incontestablement réussi, Man of steel délivre une vraie version modernisée de l’icône de DC mais sur le fonds il manque quelque chose. Le spectacle est là (Smallville & Metropolis en prennent un coup !) mais il y a une certaine froideur qui se dégage de ce héros; Henry Cavill a une belle carrure et c’est à peu près tout. En plus de ça la comparaison avec un certain Jésus-Christ est amusante au début mais devient vite gonflant pour ne pas dire gênant. Un bon divertissement mais qui manque vraiment d’humilité pour réellement mériter le titre de Super.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le blason de Superman n’est pas un S !

  • Les beaux jours

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    Caroline (Fanny Ardant) traverse une période difficile ; elle vient de perdre sa pote d’enfance et doit, depuis quelques mois, se faire à la vie de retraitée. Ses filles lui ont donc offert un bon de découverte  pour Les beaux jours, un centre où diverses activités sont proposées mais que Caroline considère comme une maison de retraite. Sa première impression est loin d’être positive mais en assistant au cours d’informatique, elle va faire la connaissance de Julien (Laurent Lafitte) dont le charme ne va pas tarder à opérer. Bien que cela paraisse totalement déraisonnable, cette femme veut vivre cette passion mais la différence d’âge et leurs situations respectives pourraient les amener à reconsidérer la question.

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    Découvrir la relation entre une dame d’un certain âge avec un homme plus vigoureux fait d’abord penser qu’on a une nouvelle cougar sous les yeux. Il serait vraiment réducteur et surtout faux de résumer le film de Marion Vernoux à ce terme péjoratif puisqu’il y est question avant tout d’amour entre Fanny Ardant & Laurent Lafitte. Rien à reprocher à ces deux là d’ailleurs, ils sont impeccables dans leurs rôles, la comédienne livrant une touchante prestation. Reste juste l’histoire plutôt sommaire qui ne va pas forcément emballer les foules et notamment le jeune public en dehors de ça, il fera assurément Les beaux jours des autres spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Vous poser des questions su votre grand-mère fait des progrès fulgurants en informatique !

  • Room 237

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    En 1980 sortait au cinéma l’adaptation du roman The shining de Stephen King et 30 ans après ce film qui s’est imposé comme une véritable référence continue de fasciner et de faire parler de lui. Réalisateur reconnu pour ne rien laisser au hasard, Stanley Kubrick a donné naissance à un véritable chef d’œuvre qui ne manque pas de messages sous-jacents et il faut parfois avoir un œil d’expert pour les déceler. C’est donc avec l’aide de véritables fanatiques qui ont vu et revu le film pour mieux le disséquer que l’on est invité à découvrir les nombreux secrets dont regorge Shining et qui sait si il ne s’en cache pas d’autres !

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    Et si Stanley Kubrick était un génie ? Après avoir vu Room 237, c’est ce qu’on a envie de se dire. Bien sur, ce documentaire n’aura aucun intérêt pour ceux qui ne connaitraient pas le film et c’est peut-être l’occasion pour vous de rattraper cette lacune. Le titre fait bien sur référence à la fameuse chambre évoquée dans le film et il est tout simplement indispensable que vous ayez aimé ou non l’adaptation de Kubrick. Il propose en effet de découvrir les intentions du réalisateur ou du moins celles qu’on lui prête et par conséquent la véritable richesse de Shining. Même s’il faut prendre certaines affirmations avec des pincettes, on apprend plein de choses et on a envie d’y croire et on finira d’être convaincu que Shining est un vrai chef d’œuvre et c’est un beau Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Voir et revoir Shining !



    En savoir plus sur
    Shining ?

  • The bay

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    04 Juillet 2009, la ville de Chesapeake Bay s’apprêtait à célébrer comme il se doit l’indépendance du pays et c’est une journée radieuse qui s’annonçait. Malheureusement, la ville va connaitre un drame sans précédent puisque les habitants vont être victimes d’une incroyable épidémie qui se manifeste dans un premier temps par l’irruption de furoncles sur différentes parties du corps. Alors que l’hôpital est débordé par ces cas exceptionnels, d’autres se révèlent plus inquiétants ; on retrouve certains vomissant du sang. Que s’est-il donc passé à Chesapeake Bay, le gouvernement américain a voulu étouffer cette histoire mais notre pote Stephanie (Kristen Connolly) va nous révéler la vérité grâce à des images qui n’ont jamais été diffusées.

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    Au générique on retrouve comme co-producteur Oren Peli (Paranormal Activity), on ne sera donc pas surpris d’avoir sous les yeux un énième film found footage. On quitte la maison familiale pour un terrain de jeu plus étendu puisque c’est carrément une ville qui respire bon la joie de vivre qui va être confronté à un vrai fléau (pour résumer une mutation due à la fiente de poulets). The bay surfe habilement sur la vague de ces sites internet révélant des secrets d’état et voulant faire éclater la vérité malheureusement la réalisation de Barry Levinson ne brille pas autant. Pour tenter de rendre son histoire passionnante, les points de vue sont multipliés mais ça bavasse alors qu’on attend un peu plus d’action. Allez prendre un bain de minuit ça vous donnera plus de frissons !

     

    Il faut le voir pour : Faire une croix sur vos vacances à la plage.

  • Né quelque part

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    Parce que son père vient de faire un malaise et qu’il doit être hospitalisé, notre pote Rachid (Tewfik Jallab) a le devoir de se rendre en Algérie. Sa famille vient en effet d’apprendre que la maison familiale construite pierre par pierre par son père est sur le point d’être saisie et démolie par l’Etat. C’est d’ailleurs en apprenant cela que le père s’est senti mal et a chargé Rachid de faire tout son possible pour préserver cette maison. Pas évident pour ce jeune homme qui découvre pour la première fois le pays où a grandit ses parents et c’est avec quelques réticences qu’il a fait ce voyage. Il se met même à regretter d’être venu lorsque son cousin (Jamel Debbouze) lui vole ses papiers et qu’il se retrouve coincé au bled !

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    Puisant dans sa propre expérience, Mohamed Hamidi se lance dans le cinéma et signe avec Né quelque part, un premier film touchant. On aurait pu craindre à un moment que cela tourne à la banale comédie en compagnie de Jamel Debbouze (que le réalisateur connait bien pour avoir mis en scène un de ses spectacles) et de sa troupe mais ceux-ci s’effacent au profit de l’excellent Tewfik Jallab. C’est assurément la bonne surprise de ce film ; pour son premier grand rôle il donne vraiment corps à ce personnage partagé par sa vie en France et un héritage culturel dont il n’avait pas encore pris conscience. Une belle dose d’émotions donc même si elle ne suffit pas pour emporte totalement le spectateur mais c’est prometteur et ça mérite qu’on y jette un œil.

     

    Il faut le voir pour : Oublier votre intimité quand vous irez en Algérie !

  • Shining

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    C’est désormais officiel, notre pote Jack Torrance (Jack Nicholson) s’est entendu avec le directeur de l’hôtel Overlook et va résider dans l’établissement le temps de quelques mois jusqu’à sa réouverture pour la nouvelle saison. Cet écrivain va pouvoir profiter d’un lieu somptueux et unique pour trouver l’inspiration et il sera accompagné par sa femme Wendy (Shelley Duvall) et son fils Danny (Danny Lloyd). Cette aventure plutôt excitante au départ va prendre une tournure dramatique puisqu’au bout de quelques semaines, le comportement de Jack est devenu inquiétant ; l’homme est même parfois agressif. Danny aussi agit bizarrement et l’influence de Tony, son ami imaginaire n’a jamais été aussi prégnante et les choses ne vont pas s’améliorer avec le temps.

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    En adaptant la nouvelle de Stephen King, Stanley Kubrick se doutait-il qu’il allait marquer le paysage cinématographique ? Pas la peine de mâcher ses mots, Shining est un chef d’œuvre indispensable pour tous les amateurs de cinéma et une si ce n’est LA référence du film d’épouvante. Non seulement le scénario est fascinant, hypnotique mais en plus de ça Jack Nicholson livre une de ses plus belles performances sans oublier son fils Danny Lloyd qui a quand même de drôles de fréquentations. Sorti en 1980, ce classique à la réalisation bien plus complexe qu’il n’y parait, n’a pas pris une ride ; la tension est omniprésente chez le spectateur et on en redemande !

     

    La scène à ne pas louper : L’entrée fracassante de Jack dans la salle de bain !

  • Joséphine

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    A 29 ans et quatre quart, notre pote Joséphine (Marilou Berry) n’a pas encore trouvé le prince charmant et pourtant elle fait tout pour. Forcément, quand sa petite sœur Diane (Alice Pol) lui apprend qu’elle va prochainement se marier, elle se sent un peu vexée et ça va la pousser à faire une grosse bêtise. Pour éviter de se faire voler la vedette, Joséphine annonce ainsi devant toute sa famille qu’elle va elle aussi se marier avec un chirurgien et qu’elle par vivre au Brésil. C’est exactement là que la galère commence pour elle puisqu’elle va s’empêtrer dans le mensonge jusqu’à se retrouver en salle d’embarquement pour le Brésil !

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    On pourrait croire que Joséphine est une lointaine cousine de Bridget Jones mais c’est avant tout une héroïne de bande-dessinée. Née sous la plume de Pénélope Bagieu, elle a donc droit à une adaptation cinématographique peu passionnante puisque la réalisatrice Agnès Obadia essaie tant bien que mal de faire du neuf avec du vieux. La bonne bande de potes (avec évidemment dans le tas un mec gay car il faut qu’un mec soit gay pour être le pote d’une femme), l’homme idéal qui est planté juste devant son nez et bien sur une héroïne qui n’a pas son pareil pour se retrouver embarquée dans des situations ahurissantes. C’est de la comédie romantique en conserve qu’on nous sert.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre mec aller promener le chien !

  • A very englishman

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    Notre pote Paul Raymond (Paul Coogan) aime le spectacle et il en a fait son métier en proposant des shows très particuliers. Les belles femmes attirent les regards et encore plus lorsqu’elles sont nues et ça il l’a bien compris ; c’est ce qui va faire son succès et sa richesse. Bien que mariée avec Jean (Anna Friel) et père de 2 enfants, sa libido débordante l’amène à collectionner les conquêtes néanmoins avec le consentement de sa femme. Sa relation avec Fiona (Tamsin Egerton) sera différente puisqu’il quittera le foyer familial avant de demander le divorce afin de vivre avec cette rousse flamboyante et star de ses productions.

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    Si les Etats-Unis ont Hugh Hefner avec Playboy, l’Angleterre a Paul Raymond une des plus grandes fortunes du pays qui a construit lui aussi un véritable empire du charme. Il est plus que probable que vous ne connaissiez pas ce personnage (ou que vous feignez de ne pas connaitre) avant ce film de Michael Winterbottom qui vous permet ainsi de découvrir son ascension professionnelle. Difficile de ne pas s’intéresser à la vie dissolue de ce beau parleur toujours en galante compagnie d’autant plus que Steve Coogan livre une belle performance pour ce biopic divertissant sans réussir à rendre A very englishman incontournable.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à être un bon père et fournir de la bonne drogue à vos enfants !

  • L’inconnu du lac

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    Cela faisait quelques temps que Franck (Pierre Deladonchamps) n’était pas revenu auprès de ce lac très particulier. C’est en effet le lieu de rendez-vous de nombreux hommes qui peuvent s’adonner au naturisme et même laisser s’exprimer leurs envies dans les bois environnants. Après une petite baignade, il aperçoit Henri (Patrick d'Assumçao), venu chercher un peu de tranquillité et qui va devenir son nouveau pote d’enfance. Par la suite il remarque Michel (Christophe Paou), un excellent nageur et bel homme avec ça dont il va tomber amoureux malgré un terrible évènement. Alors que la journée se terminait Franck a aperçu Michel noyer délibérément un de ses amants.

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    Son affiche a déjà fait beaucoup parler de lui et vous n’avez vraiment rien vu ! Avec L’inconnu du lac, on découvre ainsi un lieu insolite où se retrouvent les hommes homosexuels qui cherchent à bronzer et plus si affinités. Pour les affinités, il suffira alors d’aller dans les bois avec des images alternant des étreintes de corps habillés par les ombres des feuillages ou de pratiques sexuelles qui n’ont rien à envier à un film pornographique. Au milieu de cet étalage de chair plutôt gratuit, surgit alors un scénario à peine habillé avec une petite intrigue qui se révèle vite secondaire. Autant on peut être séduit par les prestations de Pierre Deladonchamps & Christophe Paou, autant l’histoire est superflue.

     

    Il faut le voir pour : Faire gaffe aux silures lorsque vous vous baignez !

  • The bling ring

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    Premier jour de cours dans son nouveau lycée en Californie et Marc (Israel Broussard) n’est pas vraiment surpris par l’accueil qu’on lui a réservé. Heureusement, il se trouve une vraie pote d’enfance en la personne de Rebecca (Katie Chang) avec qui il va faire les 400 coups jusqu’à faire l’actualité dans les médias. Cela avait commencé par le vol d’affaires dans des voitures et puis très vite ils en sont venus à fouiller des maisons vides mais pas n’importe lesquelles ! Ils visent en effet les demeures des stars comme Paris Hilton ou Miranda Kerr car ils sont sur d’y trouver bijoux et vêtements de marques. Le gang des Bling Ring va se créer lorsqu’ils seront rejoints par Nicki, Sam & Chloé (Emma Watson, Taissa Farmiga & Claire Julien).

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    C’était un fait-divers qui a fait trembler tout Hollywood et on se demande encore comment Sofia Coppola a eu l’idée d’en faire un film. En fait, si The bling ring avait l’intention de se mettre en diapason avec son sujet à savoir un concentré de superficialité alors dans ce cas c’est réussi mais moi le vide ça m’ennuie. Sérieusement, à moins de s’émerveiller devant la collection de chaussures et les robes de Paris Hilton ou de baver devant la collection de Rolex d’Orlando Bloom ; il ne se passe rien et la seule scène intéressante reste le procès (oui je sais ça ne dure qu’1 seconde). Bling bling c’était aussi bien comme titre et il faut vraiment aimer tout ce qui brille pour trouver un quelconque plaisir devant l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais porter du zèbre et du léopard en même temps voyons !