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Vincent Lindon

  • Les chevaliers blancs

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    Move for kids est une ONG basée en Afrique qui accueille les orphelins de moins de 5 ans. Notre pote Jacques Arnault (Vincent Lindon) et son équipe sont là pour leur offrir un toit, de la nourriture, des soins, un accès à l’éducation et ce pour une dizaine d’années. Du moins il s’agit là du discours officiel car en réalité Move for kids a en fait 1 mois pour trouver des enfants orphelins qui seront par la suite ramenés en France où ils seront placés en famille d’accueil. Évidemment, peu de gens sont au courant du véritable projet et les premiers jours s’avèrent délicats pour Jacques car il peine à recueillir les orphelins.

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    C’est une affaire qui a eu un retentissement médiatique incroyable ; l’association L’arche de Zoé avait sans le vouloir fait la une des journaux à la fin de l’année 2007. Leur intention initial était pourtant noble puisqu’il s’agissait de trouver une famille à de jeunes enfants orphelins mais dans les faits cela s’est vite mué en naufrage avant de créer un véritable incident diplomatique. Le réalisateur Joachim Lafosse s'inspire donc de cet événement dramatique avec un long-métrage prenant du début à la fin et bénéficiant en plus d’un impeccable casting de Vincent Lindon à Valérie Donzelli en passant par Reda Kateb. Les chevaliers blancs est tout simplement un excellent film dont il serait dommage de passer à côté !

     

    Il faut le voir pour : Éviter d’énerver les militaires américains.

  • Le Petit Prince

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    Parce que l'entretien d'admission à l'Académie Werth ne s'est pas passé comme prévu, place au plan B ! C'est ainsi que mère et fille emménagent dans une nouvelle maison située dans le quartier de l'Académie rendant ainsi l'admission de la petite écolière obligatoire. Il reste toutes les vacances d'été pour se mettre à niveau et sa mère lui a préparé un programme assez chargé matérialisé par un impressionnant tableau. Ce qui n'était pas prévu c'est que la petite fille se trouve un nouvel ami et plus exactement le vieux voisin d'à coté qui possède rien moins qu'un avion dans son jardin ! En passant du temps avec lui, elle va découvrir une incroyable histoire ; celle du Petit Prince.

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    Le célèbre conte de l'aviateur Antoine de Saint-Exupéry prend vie dans ce film d'animation de Mark Osborne et le résultat final est assez mitigé. On peut en fait décomposer Le Petit Prince en 2 parties. L'une présente une histoire moderne réalisée en images de synthèse et introduisant la seconde visuellement magnifique animée en Stop motion. A partir de là un certain déséquilibre s'installe puisque les aventures de cette petite fille n'ont que peu d’intérêt et occupent la majeure partie du film. Ça reste néanmoins un bon divertissement qui trouvera écho auprès des spectateurs qui ont grandi avec ce conte ou auprès des enfants qui découvrent peut-être cette histoire.

     

    Il faut le voir pour : Se dire que finalement le cahier de vacances c'est un peu léger comme programme de révision !

  • Mea culpa

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    Ses nuits sont encore hantées par cet accident qu’il a causé et qui a couté la vie d’une mère et de son enfant. La vie de notre pote Simon (Vincent Lindon) a été brisée et il a du mal à recoller les morceaux. Après avoir purgé une peine de 2 ans de prison, cet ancien flic n’était plus le même ce qui a détruit son couple au milieu de tout ça c’est peut-être son fils Théo (Max Baissette de Malglaive) qui en souffre le plus. Son ancien collègue et pote d’enfance Franck (Gilles Lellouche) tente de le soutenir depuis ce drame mais il est également préoccupé par une série de meurtres. Les évènements se précipitent lorsque le petit Théo devient le témoin d’une exécution devenant ainsi une cible à éliminer.

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    Gilles Lellouche et Vincent Lindon étaient déjà passés devant la caméra de Fred Cavayé avec A bout portant & Pour elle, ils sont maintenant réunis pour ce Mea culpa. Une fois encore c’est un thriller qui vise l’efficacité et qui donc ne prend pas vraiment de risques et certainement pas du coté du scénario même s’il y a une petite surprise qui vous attend. Du coté des personnages également pas beaucoup de relief avec des profils qu’on a vu des milliers de fois. En tout cas, on ne pourra pas dire qu’on s’ennuie avec une bonne petite dose de scènes d’action, c’est un film qui suffit amplement pour se changer les idées mais rien de plus.

     

    Il faut le voir pour : Oublier le TGV pour vos prochains voyages, c’est trop mouvementé !

  • Les salauds

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    C’est par un coup de fil alors qu’il se trouvait en pleine mer que notre pote Marco Silvestri (Vincent Lindon) a appris la nouvelle. Ce capitaine n’a alors pas hésité à abandonner son navire et un mois plus tard, il s’installe dans un appartement de Paris qu’il n’a pas choisi par hasard. Il habite en effet au-dessus d’Edouard Laporte (Michel Subor) et sa famille ; sa femme Raphaëlle (Chiara Mastroianni) et leur fils Joseph (Yann Antoine Bizette). Si Marco se retrouve là aujourd’hui c’est que sa sœur Sandra (Julie Bataille) a vécu un drame avec la mort de son mari Jacques (Laurent Grévill) mais surtout à cause de ce qui est arrivé à sa fille Justine (Lola Creton).

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    Dialogues minimalistes et réalisation austère, les 20 premières minutes du film donnent le ton et nous garantit une œuvre sombre avec une trame scénaristique qui se dévoilera progressivement. Jusque là Les salauds reste donc plutôt abordable, le souci c’est que par la suite Claire Denis étouffe l’intrigue de personnages qui débarquent d’on ne sait où et c’est ensuite l’incompréhension qui règne. Cherchant quelques points d’éclairage, on finit par baisser les bras en se désintéressant totalement de cette histoire de vengeance qui anime notre pote Vincent Lindon. Drame indigeste, il faudra faire preuve de courage pour tenir jusqu’à la conclusion !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller vos nouveaux voisins.

  • Augustine

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    Paris en 1885. Notre pote Augustine (Soko) est domestique et au cours d’un diner dont elle assurait le service, elle s’est soudainement effondré victime d’un violent malaise. Elle est conduite à l’hôpital de La Salpêtrière et la jeune femme porte encore les stigmates de sa crise ; tout son coté droit est paralysé et ce cas va intéresser le Professeur Charcot (Vincent Lindon). Le médecin diagnostique rapidement un cas d’hystérie dont les manifestations sont parfois impressionnantes et il voit aussi l’opportunité de présenter cette patiente à l’ensemble de ses pairs. Grace à des séances d’hypnose, il parvient ainsi à lui faire revivre ces crises et souhaite ainsi marquer les esprits par sa démonstration.

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    Si dans Oh my god !, le sujet avait été abordé de manière légère aboutissant notamment à l’invention d’un célèbre instrument de plaisir, on l’évoque ici avec un ton plus austère. Malgré le fait que Vincent Lindon soit égal à lui-même et qu’il trouve une partenaire de choix avec Soko, force est de constater que l’ennui prend vite le pas. La réalisation dépassée d’Alice Winocour qui signe son premier long ne facilite pas les choses au point qu’Augustine pourrait bien être confondue avec un téléfilm peu palpitant. Loin du remède idéal pour les affamés de cinéma, il ne risque pas de nous faire piquer une crise.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’engager une hystérique pour faire le service de vos repas.

  • Quelques heures de printemps

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    Notre pote Alain Evrard (Vincent Lindon) travaillait comme chauffeur routier et un jour il a fait une erreur qu’il a payé cher. Après 18 mois de prison, il doit tenter de reprendre le cours d’une vie normale et en attendant il habite avec sa mère Yvette (Hélène Vincent). Comme beaucoup de gens dans son cas, son passé carcéral n’encourage pas vraiment les employeurs à lui donner sa chance. Une réinsertion sociale difficile qui s’ajoute à des relations compliquées avec sa mère. Un jour, il tombe par hasard sur des documents et apprend que la maladie d’Yvette est bien plus grave qu’elle ne veut le faire croire mais surtout elle préfère décider de sa mort que de continuer à vivre en souffrant.

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    Comment réagir face à la volonté d’un de nos proches de mourir ? En France la question de l’euthanasie est temporairement éludée préférant oublier qu’il suffit de franchir les proches frontières pour passer à l’acte. Quelques heures de printemps dévoile ainsi les derniers instants d’une Hélène Vincent condamnée mais qui refuse de devenir un légume ou de supporter maintes souffrances. Le film de Stéphane Brizé repose donc sur les rapports qui oscillent entre amour et haine qu’entretiennent cette mère et ce fils un peu perdu dans sa vie aux réactions parfois très violentes. En plus de l’interprétation sans fautes du duo de comédiens, il se dégage beaucoup de pudeur ce qui n’empêchera pas certains de verser sa larme au terme d’une émouvante conclusion.

     

    Il faut le voir pour : Nettoyer les pattes de votre chien lorsque vous rentrez de promenade !

  • Hubert - La Haine

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    Hubert : C'est l'histoire d'une société qui tombe et qui au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien. L'important c'est pas la chute. C'est l'atterrissage.



    En savoir plus sur La Haine ?

  • Toutes nos envies

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    C’est un tout nouveau départ pour Claire (Marie Gillain) et sa famille qui viennent de s’installer dans cette belle maison. Son travail de juge va l’amener à faire la connaissance de Céline (Amandine Dewasmes), mère qui croule sous les dettes et dont les 2 filles se trouvent être les potes de ses enfants. Alors qu’un bel avenir se profilait, Claire apprend une terrible nouvelle : elle a une tumeur inopérable et il ne lui reste donc que peu de temps à vivre. Avec un traitement elle pourrait gagner tout au plus quelques mois mais elle choisit dans le plus grand des secrets de ne pas infliger cette terrible épreuve à ses enfants. Malgré cela, elle déploie toute son énergie pour trouver une solution aux problèmes de Céline ce qui va l’amener à entrer en contact avec Stéphane (Vincent Lindon).

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    Tout comme avec Welcome, on retrouve dans le cinéma de Philippe Lioret une envie évidente de traiter de sujets d’actualité. Cette fois c’est sur l’endettement des ménages qu’il pointe le doigt et le terrible engrenage qui les mène dans des situations parfois extrêmes. Autre caractéristique de ses films ; des personnages entiers d’abord avec l’inaltérable Vincent Lindon mais surtout Marie Gillain. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu la comédienne aussi épanouie et on a vraiment l’impression de la redécouvrir. Toutes nos envies est un beau film, émouvant qui brille par une interprétation générale sans reproches ; tout simplement un bon moment de cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Acheter un flacon de parfum à votre femme et lui demander d’en mettre sur ses seins.

  • La haine

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    La Cité des muguets est en pleine effervescence depuis l’accident. Arrêté par la police, Abdel (Abdel Ahmed Ghili) a été victime d’une bavure et se trouve actuellement plongé dans un profond coma. La tension entre les jeunes et les policiers n’a donc jamais été aussi forte et  c’est dans ce climat délétère que l’on retrouve nos 3 potes d’enfance Vince, Saïd & Hubert (Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui & Hubert Koundé). La vague de violence qui déferle actuellement dans leur quartier est accueilli différemment ; Hubert est désespéré par cette situation tandis que Vince est prêt à mettre le feu aux poudres d’autant plus qu’il cache un secret. Un policier a en effet perdu son arme de service durant les émeutes et celle-ci a été retrouvée par Vince bien décidé à l’utiliser pour imposer sa justice.

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    Film coup de poing sorti en 1995 et véritable chef d’œuvre de Matthieu Kassovitz révélant Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui et dans une moindre mesure Hubert Koundé. Sans parti pris, le réalisateur capte le malaise des cités stigmatisées par les violences et leurs oppositions avec les forces de l’ordre. Le plus étonnant c’est qu’en le revoyant aujourd’hui encore, on a l’impression que rien n’a véritablement changé dans notre société ; il pourrait bien ressortir dans les salles qu’il retrouverait le même écho auprès du public. La haine symbolise parfaitement le malaise qui existe avec les banlieues et qui n’a cessé de se dégrader au fil des années. A voir et à revoir avec toujours la même intensité !

     

    La scène à ne pas louper : La rencontre du belge dans les toilettes.


    Découvrir la Réplique culte !

  • Pater

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    Qu’il est difficile de gouverner la France. Le Président de la république (Alain Cavalier) et son Premier ministre (Vincent Lindon) en savent quelque chose, eux qui font tout pour répondre aux attentes des français. Régulièrement ces 2 hommes politiques se réunissent et ne se refusent pas un bon repas pour discuter des orientations à donner, des décisions à prendre pour le bien de leur pays. Le temps passe et le Premier ministre devient désormais le principal candidat pour les prochaines présidentielles ce qui déclenche évidemment quelques hostilités entre les 2 anciens potes d’enfance. Un nouveau Premier ministre ne tarde pas à être désigné, le paysage politique est chamboulé mais il n’est pas celui que vous vous imaginez !

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    Pater est sans aucun doute l’ovni du mois ! La scène d’introduction nous met réellement en appétit avant que prenne place un scénario rocambolesque où Vincent Lindon et ses compères se mettent à jouer aux hommes politiques avec un certain aplomb. C’est le genre de films qui se repose essentiellement sur le talent des comédiens et en l’occurrence, on est vraiment subjugué par leurs échanges (le monologue de Lindon sur sa discussion avec son propriétaire m’a scier !). Si l’originalité est bien au rendez-vous, je dois tout de même dire que certains passages apparaissent assez anodins provoquant ainsi quelques longueurs. A découvrir toutefois pour son principe novateur mais certains spectateurs risquent de le trouver sans intérêt.

     

    Il faut le voir pour : Vous plaindre parce que vous payez pour votre ascenseur et qu’il n’est jamais à votre étage quand vous l’appelez !