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alex descas

  • Les salauds

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    C’est par un coup de fil alors qu’il se trouvait en pleine mer que notre pote Marco Silvestri (Vincent Lindon) a appris la nouvelle. Ce capitaine n’a alors pas hésité à abandonner son navire et un mois plus tard, il s’installe dans un appartement de Paris qu’il n’a pas choisi par hasard. Il habite en effet au-dessus d’Edouard Laporte (Michel Subor) et sa famille ; sa femme Raphaëlle (Chiara Mastroianni) et leur fils Joseph (Yann Antoine Bizette). Si Marco se retrouve là aujourd’hui c’est que sa sœur Sandra (Julie Bataille) a vécu un drame avec la mort de son mari Jacques (Laurent Grévill) mais surtout à cause de ce qui est arrivé à sa fille Justine (Lola Creton).

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    Dialogues minimalistes et réalisation austère, les 20 premières minutes du film donnent le ton et nous garantit une œuvre sombre avec une trame scénaristique qui se dévoilera progressivement. Jusque là Les salauds reste donc plutôt abordable, le souci c’est que par la suite Claire Denis étouffe l’intrigue de personnages qui débarquent d’on ne sait où et c’est ensuite l’incompréhension qui règne. Cherchant quelques points d’éclairage, on finit par baisser les bras en se désintéressant totalement de cette histoire de vengeance qui anime notre pote Vincent Lindon. Drame indigeste, il faudra faire preuve de courage pour tenir jusqu’à la conclusion !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller vos nouveaux voisins.

  • La beuze

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    Vous ne connaissez pas encore Alphonse Brown (Michael Youn) ? Cela ne saurait pas tarder car le fils caché de James Brown s’apprête à déferler sur le monde avec un nouveau style musical : le frunkp. Un mélange de rap et de funk qui va faire de lui une star … enfin en attendant il galère un peu au Havre avec son pote d’enfance Scotch (Vincent Desagnat). Convaincus que la gloire est à leur portée, ils se dirigent vers Paris et en chemin ils tombent sur une énorme réserve de beuze ! Une herbe qui appartenait jadis aux nazis et qui va leur crée pas mal de problèmes puisque Rudolf Maier (Hans Meyer) se lance à leur poursuite. Il n’est pas le seul ; Shaft (Alex Descas) aimerait bien aussi remettre la main sur ces 2 rigolos.

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    Sorti en 2003, Michaël Youn était encore à l’époque porté par la vague du succès rencontré avec son émission matinale Le morning live le propulsant vers ce premier rôle au grand écran. A la réalisation, on retrouve le frère de son compère Vincent Desagnat ; François associé à Thomas Sorriaux pour une comédie qui ne casse pas des briques. On retiendra seulement le premier tube d’une longue série Alphonse Brown avec son frunkp made in Havre, le reste étant tout sauf indispensable. La beuze bénéficie également de l’apparition de nombreux guests tels que Kad Merad, Omar Sy ou encore Kool Shen ce qui lui donne un cachet film entre potes sympa à moins que vous n’ayez jamais supporté Youn !

  • Rapt

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    Stanislas Graff (Yvan Attal) est un capitaine d'industrie influent au point d'avoir des contacts avec la haute sphère politique. Un jour, alors qu'il se rendait à son bureau, il est enlevé par des hommes armés et cagoulés qui réclament une rançon astronomique de 50 millions d'euros. Pour Françoise (Anne Consigny) la femme de Stanislas, la question ne se pose pas ; il faut absolument payer les ravisseurs mais très vite des révélations sur l'homme d'affaire apparaissent au grand jour. On découvre qu'il a contracté d'énormes dettes de jeu mais qu'il avait également de nombreuses maitresses. Des questions se posent, qui était réellement Stanislas Graff ?

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    Lucas Belvaux s'est emparé d'un célèbre fait divers (l'enlèvement du Baron Empain dans la fin des années 1970) pour construire Rapt. Première surprise, après seulement 5 minutes et un portrait à peine esquissé, le personnage de Stanislas est kidnappé laissant alors place à d'âpres négociations entre les ravisseurs, l'entreprise qu'il dirige et la famille. Cela donne lieu à de grands moments de tensions mais également des révélations sur la véritable personnalité de Stanislas incarné par un Yvan Attal toujours magnifique. Un film qui a su dépasser la simple reconstitution historique et passionnant du début à la fin.

     

    Il faut le voir pour : Ronger vos ongles, ça permettra de vous identifier.

  • 35 rhums

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    Sa dernière cigarette se consume et l’heure est venue pour Lionel (Alex Descas) de retrouver son foyer où l’attend sa fille Joséphine (Mati Diop). Tous deux habitent dans un immeuble où certains de leurs voisins sont devenus de véritables potes d’enfance. Il y a tout d’abord Gabrielle (Nicole Dogue), conductrice de taxi qui considère Joséphine comme sa propre fille. Et puis comment oublier Noé (Grégoire Colin), un jeune globe-trotter dont l’appartement regorge de souvenirs et de vieux meubles dont il ne parvient pas à se débarrasser depuis la mort de ses parents.

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    Il se dégage de cette réalisation de Claire Denis ce désagréable sentiment de solitude qui caractérise la société d’aujourd’hui. 35 rhums, c’est la chronique de personnes terriblement ordinaires installés dans une situation qui vont être confrontés à des changements aussi radicaux qu’irrémédiables. Malgré son rythme peu soutenu, le film se maintient grâce à un formidable quatuor de comédiens avec en première ligne l’efficace Alex Descas et la première participation de Mati Diop en tant qu’actrice. Un portrait contemporain auquel tout le monde ne sera pas sensible.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer un autocuiseur.