Peter Venkman - S.O.S. fantomes
Peter Venkman : La prochaine fois, tu y réfléchiras à deux fois avant de tout engluer un mec qui a un positroneur désintégrant !
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Peter Venkman : La prochaine fois, tu y réfléchiras à deux fois avant de tout engluer un mec qui a un positroneur désintégrant !
Les vacances s’achèvent et la rentrée scolaire réserve une belle surprise pour notre pote Sarah (Esther Comar). Un nouvel élève rejoint la classe ; il s’appelle Zachary (Martin Cannavo) et a déjà eu dans le passé quelques difficultés qui lui ont valu de changer régulièrement d’établissement. Au départ, ce garçon sur de lui l’énervait au plus haut point jusqu’à cette soirée magique où ils ont échangé leur premier baiser et depuis ils sont (presque) inséparables. Une relation qui va finir par avoir des conséquences néfastes sur son travail scolaire et Sarah ne peut pas se permettre de rater son bac elle qui a pour projet de partir aux Etats-Unis. Pendant ce temps, Zach est beaucoup moins préoccupé par ses études que par les difficultés qu’il rencontre dans sa famille.
Qu’elle ait laissé de bons ou de mauvais souvenirs, qui ne garde pas un souvenir impérissable de sa première relation amoureuse. Avec un tel sujet, ce film va donc attirer un public essentiellement féminin mais est-ce bien une raison pour nous pondre un tel ramassis de niaiseries ? A l’image de son héroïne adepte de listes en tous genres, Ma première fois semble avoir lui aussi réunit tous les clichés du genre pour les recracher bêtement. On notera en ce sens le garçon rebelle sur sa moto, la petite scène de jalousie à cause d’une photo publiée sur Facebook (sigh !) ou encore ce tête-à-tête sous une pluie battante. A coté de ça, il y a le geste inexpliqué de la pote d’enfance et cette triste conclusion qui est la cerise sur le gâteau débordant de guimauve !
Il faut le voir pour : Retirer ce film de votre liste !
Une pluie de météorites s’est abattue sur Terre et notre pote Batman est particulièrement intrigué par l’une d’elles. En partant à sa recherche, il s’aperçoit en fait qu’il y a un vaisseau spatial qui a échoué et qu’une jeune fille s’en est échappé. Désorientée, elle provoque de nombreux dégâts avant que le chevalier noir ne la trouve ; son nom est Kara Zor-El et il s’agit de la cousine de Kal-El autrement dit Superman ! En quelques jours elle apprend notre langue mais ses pouvoirs exceptionnels restent dangereux tant qu’elle ne saura pas les maitriser et c’est pour cela que Wonder Woman la prend sous son aile. Pendant ce temps sur Apolokolyps, Darseid est à la recherche d’une nouvelle furie et voit en Kara la candidate idéale.
Ce nouveau film d’animation tout droit sorti des studios de chez DC Comics s’inspirant d’un numéro du comic Superman/Batman et est la suite directe de Superman/Batman Public enemies. Pour les connaisseurs, on sent bien l’influence de Michael Turner sur le dessin et notamment sur le casting féminin réunissant entre autres Big Barda, Wonder Woman et ses amazones et of course Supergirl qui fait ici sa première apparition. C’est elle la véritable héroïne de ce film bien rythmé par de nombreuses bastons et qui nous faire voyager entre la Terre, l’ile de Themyscira et Apokolyps ; Superman / Batman : Apocalypse c'est donc juste un petit bonheur pour les fans de super-héros.
C’est peu dire que notre pote John Edgar Hoover (Leonardo DiCaprio) aime son pays, il lui est totalement dévoué ! Il fut d’abord l’un des plus fervents assaillants contre l’expansion des communistes et son engagement couplé à une organisation sans faille va le conduire à prendre la tête du Bureau des Investigations. Beaucoup de choses vont alors changer ; les hommes qui seront sous ses ordres devront être irréprochables et il trouve d’ailleurs le bras droit idéal en la personne de Clyde Tolson (Armie Hammer). Commence alors un long règne qui durera 48 ans et pendant lesquels il va servir sous pas moins de 8 présidents, Hoover devient l’une des figures emblématiques des Etats-Unis et fondateur du désormais célèbre FBI.
C’est un personnage historique peut-être davantage aux Etats-Unis que de par chez nous mais J. Edgar a l’envergure d’un grand homme. Un biopic qui réunit 2 autres géants à savoir Clint Eastwood derrière la caméra et Leonardo DiCaprio qui se glisse dans la peau du célèbre directeur du FBI ; le résultat ne pouvait pas être décevant. Dans un sens c’est exact ; on apprécie la performance de DiCaprio qui incarne le personnage à travers le temps mais dans ce portrait il nous manque ce qui caractérisait Hoover à savoir plus de controverses. Ça reste donc très sage d’autant plus que la réalisation à base d’aller et retour entre passé et présent n’apporte pas grand-chose et amène au contraire un peu de confusion dans nos esprits. Bon film mais certainement pas la grande œuvre espérée.
Il faut le voir pour : Finir de se convaincre qu'Hoover détenait beaucoup de vérités !
Chaque matin c’est le même rituel pour notre pote Umi ; elle est la première à se lever, sort pour hisser les pavillons et s’empresse de préparer le petit-déjeuner pour l’ensemble des locataires de la pension. Après ça, elle se rend au lycée où elle va être le témoin privilégié d’un bien curieux spectacle. Afin de manifester leur opposition à la démolition de leur foyer, les garçons ont décidé de marquer les esprits et c’est Shun qui a assuré le show en procédant au saut traditionnel de l’école. Umi n’a pas manqué cet exploit et ce jeune homme ne la laisse pas indifférente, sentiment qui semble réciproque. Alors qu'ils se retroussent les manches pour tenter de sauver le Quartier latin, Shun va découvrir un incroyable secret sur son passé et qui va remettre en cause ses relations avec Umi.
Les contes de Terremer avaient témoigné de l’envie de Goro Miyazaki de succéder à son père et de faire les beaux jours des studios Ghibli. C’est une nouvelle adaptation d’un manga publié au Japon au début des années 1980 et, sans surprises, on retrouve un film d’animation de qualité avec un scénario qui sent bon la nostalgie. Contrairement aux précédentes productions des studios nippons, La colline aux coquelicots fait apparaître une histoire bien plus terre-à-terre. La seule fantaisie dont il fait preuve c'est cet incroyable foyer d'étudiants où chaque recoin réserve son lot de surprises. Sans atteindre le rang de chef-d'oeuvre, on passe toutefois un agréable moment que l'on soit petit ou grand !
Il faut le voir pour : Ne jamais s'inscrire au club de Philosophie !
Julien & Christian (Adrien Dirand & Gianni Giardinelli) étaient les meilleurs potes d’enfance au monde jusqu’au jour où les parents de Julien se sont séparés. Pour le jeune garçon, le monde s’écroule autour de lui et ceux qu’il croyait être ses amis lui tournent le dos pour la simple raison que ses parents ont divorcé. A l’école, il trouve du soutien auprès de Thomas (Volodia Serre) et d’autres camarades dont les parents sont également séparés et ils n’ont pas l’intention de se laisser faire. Désormais, c’est la guerre entre les mariés et les divorcés !! La bataille reste toutefois inégale et les enfants décident donc de provoquer des divorces pour grossir leur rang.
Ah voilà un grand classique du cinéma français qui fait toujours plaisir à voir et à revoir ! Evidemment, il faut savoir prendre Génial, mes parents divorcent ! pour ce qu’il est à savoir une gentille comédie sur un sujet beaucoup plus délicat. Une fois cela en tête, difficile de ne pas résister à cette version moderne (à l’époque) de La guerre des boutons avec des gags qui n’ont pas perdu de leur efficacité sans oublier l’entrain de cette belle bande de jeunes comédiens avec un impressionnant Volodia Serre. Bref, voilà un film qui a vraiment marqué une génération de spectateurs pour qui il n’a pas pris une ride, que de bons souvenirs !
La scène à ne pas louper : La traversée du pont en bois et la visite de Nestor à la papeterie.
Edouard Vuibert (Richard Anconina) est sur le point de se faire expulser. Au chômage, il ne lui reste que 200 francs pour vivre et n’a aucune solution à l’horizon. Alors qu’il voulait se refaire à un jeu de hasard, il atterrit dans la cour de Victor Benzakem (Richard Bohringer), un des grands patrons du sentier. Sur un malentendu, celui-ci pense qu’Edouard est juif et par solidarité lui offre un travail dans sa fabrique de tissu. Avec le temps, notre pote apprend les ficelles du métier et se crée de nombreuses relations qui vont lui permettre de lancer sa propre affaire ce qui risque de ne pas plaire à Victor. Une décision qui ne sera pas sans conséquence puisqu’en plus de cela il est tombé sous le charme de Sandra (Amira Casar), la fille de son ancien patron.
Succès surprise au box-office, La vérité si je mens est entré dans l’histoire du cinéma français grâce notamment à l’esprit de franche camaraderie qui régnait. Ancré dans la culture juive et communautaire du quartier populaire du sentier, Thomas Gilou a su constituer une vraie famille rassemblant tout de même Richard Anconina, Richard Bohringer, Vincent Elbaz, Bruno Solo, José Garcia et le regretté Elie Kakou. Généreux et drôle, on pourrait reprocher à cette comédie de tirer un peu trop sur les ficelles aisées de la caricature mais ça n’en reste pas moins un excellent film malgré le poids des années et qu’on a toujours plaisir à revoir.
En savoir plus sur La vérité si je mens 2 ?
En savoir plus sur La vérité si je mens 3 ?
Un magasin à Alger. Notre pote Safinez Bousbia était venue pour acheter un simple miroir et elle ne s’imaginait pas que cela serait le point de départ d’une formidable aventure. Le vendeur partage en effet avec elle les souvenirs de sa carrière de musicien, il se remémore ces belles années où il faisait partie de l’orchestre de Chaâbi. Ils étaient membres du conservatoire d’Alger et ont eu comme professeur le prestigieux Hadj M'hamed El Anka mais ce groupe allait se démanteler avec la guerre d’indépendance. La montée en puissance du Front de Libération Nationale allait conduire à l’exode de ceux qu’on nomme les pieds-noirs. 50 ans après ces évènements, Safinez tente l’impossible : réunir cet orchestre pour un concert exceptionnel !
Peut-être avez-vous entendu parler de ce groupe pour le moins unique qui a donné un concert à Paris en Janvier 2012 et si ce n’est pas le cas, voici donc une petite session de rattrapage. Ce documentaire revient ainsi sur la reformation d’un ancien orchestre qui a vu le jour dans les années 1950 en Algérie, l’âge d’or du Chaâbi. Le fil conducteur d’El gusto c’est donc cette réunion de potes d’enfance séparés depuis près de 50 ans notamment en raison de l’indépendance du pays qui a causé la scission entre juifs et musulmans. Construit à partir d’interviews des différents membres, on est les témoins de leurs souvenirs nostalgiques et des anecdotes. Si on a parfois l’impression d’être un peu perdu dans ce flot de souvenirs, on ressent la chaleur qui se dégage de leur musique ce qui en fait une joyeuse récréation pour le spectateur.
Il faut le voir pour : Reprendre contact avec vos potes d’enfance et reformer votre groupe !
Bien qu’elle vienne de souffler ses 12 bougies, notre pote Mia (Ella Purnell) est effrayée lorsque vient le moment de s’endormir. En fait, il y a quelques jours elle a fait une drôle de découverte dans le jardin de ses grands-parents ; caché dans le creux d’un arbre, elle a trouvé une petite boite. En ouvrant celle-ci, elle tombe sur un bout de papier sur lequel est écrite une histoire vraisemblablement imaginée par un enfant et où intervient un monstre nommé Sans visage. Ça tombe bien pour la jeune fille qui doit justement inventer une histoire pour l’école mais elle ne sait pas qu’en faisant cela, elle va redonner vie à un traumatisant cauchemar.
Comme j’étais entré dans la salle sans voir ni bande-annonce ni affiche et après les premières minutes je pensais qu’il s’agissait là d’un nouveau film d’épouvante espagnol. Une lueur d’espoir qui allait rapidement s’éteindre. Intruders propose en fait de suivre alternativement 2 histoires dont on devine assez facilement le point de liaison. Pour le reste, c’est du cinéma d’épouvante à l’américaine comme on a trop souvent l’occasion de voir c’est-à-dire sans aucune inspiration dans lequel sont venus s’égarer Clive Owen & Carice Van Houten. Pas la peine d’aller dans la salle, on a d’ores et déjà identifié les intrus : ce sont les futurs spectateurs de ce long-métrage insignifiant.
Il faut le voir pour : Interdire à vos enfants d’écrire des histoires d’horreur.
Notre pote Jack (Billy Boyd) est un grand pianiste malheureusement son talent fut gâché par des démons intérieurs. Il a en effet beaucoup souffert des critiques de son pères lorsqu’il était plus jeune et cela le hante encore au point qu’il est tombé dans l’alcoolisme et que Lana (Smadi Wolfman), la femme qu’il aimait l’a quitté pour son plus grand rival Henry (Dominic Gould). Cette histoire a connu une issue dramatique puisque Jack a eu la main cassée ce qui a brisé dans le même temps sa carrière de pianiste et le laisse au fond du trou. Alors qu’il ne semblait ne plus y avoir le moindre espoir, il se rend compte que son robot domestique N°3948 qu’il a renommé Glenn a un incroyable talent au piano et il décide donc de l’entrainer afin de le confronter à Henry.
Alors je ne sais pas trop quel est le public visé par ce film ; je pensais que ça s’orientait plus vers le divertissement familial mais le personnage de Glenn n’a rien d’attachant et le scénario prend une tournure plus dramatique au bout d’une heure. En plus de ça, l’histoire se déroule dans une société futuriste où les robots sont devenus de vrais potes d’enfance pour les hommes hélas les effets spéciaux sont loin d’être à la hauteur. Ça vire donc rapidement au ridicule et il n’y a pas grand-chose à sauver de ce naufrage cinématique avec aussi une question : qu’est venu faire Gérard Depardieu ?? Le mieux à faire c’est donc de laisser filer ce navet qui ne risque pas de faire une longue carrière au cinéma.
Il faut le voir pour : Arrêter d’abuser du Whisky, vous allez vous mettre à parler à des robots !