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Blancanieves

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Antonio Villalta (Daniel Gimenez-Cacho), célèbre toréador est acclamé par tout le public du Colossal de Séville mais en un instant il va tout perdre. Sous les yeux de sa femme Carmen (Inma Cuesta) enceinte, il est surpris par le taureau qui le condamnera à finir ses jours dans un fauteuil roulant. Sa compagne est bouleversée et elle va laisser ses dernières forces en donnant naissance à leur fille. Pour Antonio, c’en est trop et la petite Carmencita (Sofía Oria / Macarena García) sera alors confiée à sa grand-mère tandis que son père refait sa vie avec Encarna (Maribel Verdú), infirmière opportuniste. Les années passent mais la jeune fille souffre de l’absence de son père jusqu’au jour où elle est recueillie par sa marâtre.

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On dira que The artist a fait des émules ou du moins qu’il aura facilité ce projet de réinterpréter la légende de Blanche-Neige. Dépourvu de dialogues et en noir & blanc, Blancanieves place l’héroïne des frères Grimm dans un environnement particulier ; la tauromachie. Loin d’être un client de ce genre de spectacle bien que cela reste ici assez sobre, ça a au moins le mérite d’être original et bien plus moderne que les versions américaines auxquelles nous avons eu droit l’année dernière. Le film tire évidemment beaucoup de sa forme dont on s’accommode vite, les scènes sont rythmées par la musique et le son des claquettes qui sentent bon l’Andalousie.

 

Il faut le voir pour : Redécouvrir l’histoire de Blanche-Neige et les 7 … euh non 6 nains.

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