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scali delpeyrat

  • Premiers crus

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    Autrefois, le domaine Maréchal était réputé pour son vin mais les temps ont bien changé ! Cela fait quelques années que notre pote François (Gérard Lanvin) a perdu la flamme ; il ne s'implique plus vraiment dans son exploitation et la conséquence ne s'est pas fait attendre puisqu'il pourrait tout perdre. Une situation désespérée que vient d'apprendre son fils Charlie (Jalil Lespert), grand critique de vin qui a depuis longtemps quitté le domaine. Un départ que François a toujours du mal à accepter et pourtant c'est peut-être grâce à l'aide de son fils que les choses pourront s'arranger. Sacré défi pour Charlie qui met en jeu la réputation qui s'est construite au fil des années et qui est beaucoup plus habitué à goûter qu'à fabriquer le vin.

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    Le vin reste incontestablement l'un des fleurons du patrimoine français et ces Premiers crus n'entendent pas écorner cette image. Le réalisateur Jérôme Le Maire sait nous brosser dans le sens du poil ; le sort indécis d'un domaine familial transmis en génération en génération, de beaux paysages de vignes bercés par le soleil (et par opposition aux décors sombres des grandes villes), tout ça sent un peu la piquette ! Mettez un peu de "C'était mieux avant" avec notre pote Jalil Lespert qui va révolutionner la production pour compléter le tout et vous obtenez un film peu inspiré. Peut-être que le regarder en ouvrant une bonne bouteille pourrait changer les choses mais je n'y crois pas beaucoup !

     


    Il faut le voir pour : Apprendre qu'il faut récolter le raisin quand son grain a un goût de réglisse mais ça c'est si vous avez des vignes ou vous pouvez le répéter pour vous la jouer !

  • Maestro

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    Pas facile d’être comédien ; Henri (Pio Marmai) peut en témoigner lui qui a souvent du mal à joindre les deux bouts avec son colocataire Nico (Nicolas Bridet). Sa carrière est peut-être à un tournant puisque sa pote d’enfance Pauline (Alice Belaïdi) elle aussi actrice, lui a obtenu un rendez-vous avec le grand réalisateur qu’est Cédric Rovère (Michael Lonsdale). Entre ces deux personnes, ce sont deux univers totalement différents qui se rencontrent et pourtant un lien particulier va se tisser entre eux. C’est ainsi qu’Henri est engagé et se retrouve sur le tournage d’un film inspiré de L’astrée. Au début, il n’avait que 23 répliques (ce qui était déjà génial pour lui) et puis il va obtenir un rôle bien plus important.

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    Voilà un petit film qui fait dans la discrétion mais qui mérite amplement qu’on lui accorde un peu d’attention. L’histoire de Maestro s’inspire en fait de la rencontre entre le comédien Jocelyn Quivrin (qui évoqua l’idée de ce film à Léa Fazer) et du réalisateur Cédric Rohmer constituant ainsi un bel hommage en leur mémoire. On est tout aussi séduit par une distribution rayonnante avec en tête le duo très complice Pio Marmai / Nicolas Bridet et entouré des non moins charmantes Alice Belaïdi & Déborah François. Par sa simplicité, son humour et cette relation touchante qui s’établit entre Henri & Cédric ; cette comédie est vraiment une agréable surprise qui obtient assez logiquement un joli Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier les chaises avant de vous asseoir, elles ont peut-être servi pour un ping-pong !

  • Cookie

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    Notre pote Adeline (Alice Taglioni) a traversé une terrible épreuve lorsqu’elle a perdu son mari et son fils au cours d’un accident de la route. Aujourd’hui, cette hôtesse de l’air vit seule même si de temps en temps sa sœur Delphine (Virginie Efira) vient squatter sa maison. Alors qu’elle revient d’un voyage, sa femme de ménage Liang Min Su (Yubai Zhang) lui confie son fils Lee Yu (Max Ding) pour une heure, le temps d’effectuer une petite course seulement, elle ne reviendra jamais. Adeline cherche évidemment à joindre la mère du petit garçon mais sans succès et cela est d’autant plus difficile qu’il ne parle pas un mot de français !

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    Un survol rapide de l’histoire laisse à penser qu’on nous ressert une comédie légère mais Cookie se révèle être en fait un film bien plus délicat. Déjà, il faut connaitre l’histoire personnelle d’Alice Taglioni (dont le compagnon  s’est tué en voiture) pour déceler l’écho émotionnel qu’elle peut ressentir en interprétant le personnage d’Adeline. Léa Fazer fait également preuve d’une belle retenue pour ne pas abandonner son film en une comédie populaire et encore moins en un mélo larmoyant. On ne va pas se mentir, c’est loin d’être incontournable mais avec son histoire tout en retenue c’est plutôt touchant.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à économiser un billet d’avion pour vos enfants (à condition qu’ils soient souples !).