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  • La mule

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    Les fleurs passionnent notre pote Earl (Clint Eastwood) et cela lui accapare tout son temps aux dépens de sa famille. Non seulement son couple n’y a pas survécu mais il n’a même pas daigné se rendre au mariage de sa fille unique Iris (Alison Eastwood). Celle-ci ne lui a d’ailleurs pas pardonné et ne lui a pas adressé la parole depuis 12 ans. Les malheurs s’abattent pour ce vieil homme ; il n’arrive plus à vivre avec la vente de ses fleurs victime de la concurrence apparue avec Internet. Aux abois financièrement, quelqu’un va lui proposer un travail qui pourrait lui rapporter gros. La seule chose qu’il a à faire est de conduire et de livrer la marchandise mais ceux qui l’emploient ne sont rien d’autres que des membres d’un cartel mexicain !

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    Il n’est pas prêt à prendre sa retraite, notre pote Clint Eastwood fait son retour à double titre puisqu’on le retrouve aussi bien derrière que devant la caméra. La mule s’inspire de la véritable histoire de Leo Sharp, un horticulteur qui fut le passeur de drogues le plus insoupçonnable aux yeux du monde. Outre cet improbable scénario, le film doit beaucoup au caractère de ce vétéran qui n’a pas de filtres lorsqu’il s’agit de s’exprimer donnant ainsi quelques situations cocasses. Ce qui est un peu moins réussi, c’est que le suspense tourne vite court ; on comprend rapidement où va nous mener l'enquête parallèle menée conjointement par Bradley Cooper & Michael Peña. Sans être exceptionnel, le film se montre réussi en grande partie grâce au charisme éternel de son interprète principal.


    Il faut le voir pour : Regarder sur Google comment on change une roue tant que vous avez du réseau !

  • L’incroyable histoire du facteur Cheval

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    Joseph Cheval (Jacques Gamblin) est un homme très singulier qui a bien du mal à laisser s’exprimer ses émotions. Il a eu le malheur de perdre sa femme et à cause de cela son fils Cyrille (Louka Petit Taborelli) va être confié à de la famille proche car son métier de facteur ne lui permet pas de l’élever. Au cours d’une de ses tournées, Joseph va faire la rencontre de Philomène (Laetitia Casta) et avec le temps une relation intime va se nouer. De leur amour va naître une fille du nom d’Alice (Zélie Rixhon) pour laquelle le facteur va soudainement vouloir construire un palais. Ce projet insensé il l’a eu après une chute où il est tombé sur une roche qui devient en quelque sorte la première pierre à sa future édifice.

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    Classé parmi les monuments historiques depuis 1969, le Palais idéal est une oeuvre unique en son genre de par son apparence et par l’histoire de son créateur. Personnage à la fois discret et original, il est bien difficile de ne pas s’attacher à Joseph Cheval qui trouve en Jacques Gamblin un parfait interprète . Pour son troisième long-métrage, le réalisateur Nils Tavernier multiplie les ellipses pour retracer près de 30 années de travail au cours desquels notre héros n’aura pas été épargné par les malheurs de la vie. S’il ne brille pas par son originalité, le titre L’incroyable histoire du facteur Cheval résume bien le destin qu’a eu ce facteur pas comme les autres. Un film qui permet autant de découvrir cet homme que de perpétuer sa mémoire.


    Il faut le voir pour : Vous retrousser les manches et construire un palais pour votre fille !

  • Mia et le lion blanc

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    Depuis qu’ils ont quitté l’Angleterre pour s’installer dans cette ferme animalière en Afrique du Sud, notre pote Mia (Daniah De Villiers) déprime. La jeune fille regrette en effet d’avoir quitté tous ses amis et ses parents Alice & John Owen (Mélanie Laurent & Langley Kirkwood) se rendent bien compte qu’elle traverse un moment difficile. Tout va changer lorsqu’un bébé lion entre dans la famille; Charlie va progressivement s’attacher à Mia et réciproquement. Les années passent, Mia semble désormais bien plus épanouie avec le lion blanc à ses côtés mais celui-ci grandit vite. Il n’est plus possible de le garder à l’intérieur de la maison et il faut garder à l’esprit qu’il reste un animal sauvage qui peut s’avérer extrêmement dangereux.

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    Derrière la simplicité de son titre associée à une bande-annonce assez convenue, je dois dire que je n’attendais rien de spécial de Mia et le lion blanc. La surprise ne fut que plus agréable de découvrir une histoire bien plus intéressante qu’il n’y paraissait d’autant que la relation entre Mia et Charlie est on ne peut plus authentique. Il faut en effet savoir que le tournage s’est étalé sur 3 ans et sur ce même laps de temps la jeune actrice Daniah De Villiers aura grandi aux côtés de ce lion. Ajoutez à cela que le réalisateur Gilles de Maistre donne aussi l’occasion de sensibiliser le public face aux fermes de lions et leurs pratiques révoltantes. Une belle découverte idéale pour une sortie en famille !



    Il faut le voir pour : Faire les magasins avec votre lion, il y aura moins de foule !

  • 50 nuances plus claires

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    Ils se sont dit Oui ! Nos potes Anastasia & Christian (Dakota Johnson & Jamie Dorman) sont maintenant mariés et ils profitent pleinement de leur lune de miel avec un magnifique voyage en France. Ils sont toutefois ramenés brusquement à la réalité lorsqu’ils apprennent qu’un incendie d’origine criminelle s’est déclarée dans les bureaux de Christian. Avec l’aide de la vidéosurveillance, le coupable est rapidement identifié et ce n’est autre que Jack Hyde (Eric Johnson) mais celui-ci reste jusqu’à présent introuvable. Le mariage a changé beaucoup de choses pour Anastasia qui doit notamment s’habituer à vivre avec des gardes du corps à ses côtés.

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    Sortez les fouets et les menottes, nos potes Dakota Johnson & Jamie Dorman viennent (enfin) conclure la saga érotique née de l’imagination de l’auteure E.L. James. Avec 50 nuances plus claires, on reste dans la continuité des précédents opus à savoir une intrigue aussi légère que les tenues arborées par Anastasia et une louchette de scènes érotiques pour faire monter la température.En dehors de ça, rien de nouveau à l’horizon et en se fiant à ces adaptations cinématographiques, il est bien difficile de comprendre comment tout ceci a pu se métamorphoser en un phénomène mondial. Pour souffrir pas toujours besoin d’accessoires, un film peut suffire !



    Il faut le voir pour : Laisser plus souvent le volant à votre femme et surtout trouver une place de parking discrète !

  • Joyeuse fête des mères

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    Bien que divorcés, nos potes Sandy & Henry (Jennifer Aniston & Timothy Olyphant) ont gardé d'excellents rapports pour le plus grand bonheur de leurs deux fils. La jeune femme femme a remarqué un changement dans le comportement de son ex-mari et elle commence à se demander s'il n'essaierait pas de recoller les morceaux. Pendant ce temps, à l'approche de la fête des mères, Jesse (Kate Hudson) se met à penser à la sienne avec laquelle elle s'était disputé et à qui elle n'a pas adressé la parole depuis. Poussée par sa sœur Gabi (Sarah Chalke), elle se décide à la recontacter sans se douter que cela va provoquer des retrouvailles qui s'annoncent animées !

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    On dirait bien que Garry Marshall a trouvé un bon filon pour pérenniser sa carrière de réalisateur puisque après Valentine's day & Happy new year ; voilà qu'il vient nous souhaiter une Joyeuse fête des mères ! La formule n'a pas changé d'un iota avec la présence d'une multitude de personnages et d'histoires oscillant entre l'émotion (les histoires de Bradley & Kristin) et le vaudeville de bas-étage (Jesse et ses parents). Mielleux à souhait et aussi prévisible qu'un discours politique en pleine campagne présidentielle, la comédie est digne de ses prédécesseurs à savoir un produit sans saveur. Vous aurez peut-être envie d'aller le voir avec votre mère mais je ne suis pas certain qu'elle prenne cela comme un cadeau !


    Il faut le voir pour : Apprendre à tweeter si vous voulez être une maman branchée !

     

    En savoir plus sur Valentine's day ?

    En savoir plus sur Happy new year ?

  • Seul contre tous

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    Le Docteur Bennet Omalu (Will Smith) travaille à Pittsburgh, Pennsylvanie en tant que légiste ; un travail qu’il prend très à cœur. Sa manière de traiter les autopsies est en effet assez originale et crée parfois des tensions mais encore récemment cela a permis d’éviter une erreur judiciaire. Son destin va être bouleversé lorsqu’il va devoir examiner le corps de Mike Webster (David Morse), ancien champion de football américain. Si aux yeux du grand public sa mort résulte simplement d’un suicide, les causes de son acte sont bien plus profondes. Les examens approfondis de Bennet vont être édifiantes au point de faire trembler la toute puissante NFL mais personne semble vouloir le prendre au sérieux.

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    Peu de chances que le nom de Bennet Omalu vous dise quelque chose à moins de suivre de très près l’actualité du football américain et la magie du cinéma est là pour réparer cette erreur. Seul contre tous est donc un biopic consacré à un médecin qui se sera battu pour sa légitimité et aura défié la NFL pour la reconnaissance des risques quant à la pratique de ce sport. Un combat qui semblait perdu d’avance quand on connait la place de cette ligue au cœur de la société américaine, un sport devenu presque une religion. Souffrant de quelques longueurs (on se serait bien épargné les scènes du couple Gugu Mbatha-Raw / Will Smith mais il fallait bien une touche de féminité), le film de Peter Landesman se montre aussi très prévisible.

     

     

    Il faut le voir pour : Demander à ce qu’on utilise des instruments neufs si jamais vous deviez être autopsié !

  • Room

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    Jack (Jacob Tremblay) célèbre aujourd’hui ses 5 ans mais contrairement aux autres enfants de son âge, il n’a pas eu droit à une grande fête avec ses potes d’enfance. L’amitié est d’ailleurs une notion qu’il ignore totalement car depuis sa naissance, ce petit garçon n’a jamais quitté cette chambre où il vit auprès de sa mère Joy (Brie Larson). Leur seul contact avec le monde extérieur c’est la télévision ou cette fenêtre au-dessus de leurs têtes, de temps à autre ils reçoivent aussi la visite du vieux Nick (Sean Bridgers). Jack ignore donc tout du monde qui l’entoure mais Joy a décidé de lui révéler la vérité ; comment sa vie a soudainement basculé il y a 7 ans.

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    Plusieurs faits-divers auront inspiré la romancière Emma Donoghue dont le film de Lenny Abrahamson est l'adaptation. Room s'intéresse ainsi à la captivité d'une femme désespérée dont le seul rayon de soleil reste un fils qui a préservé toute son innocence. Au-delà de ce huis-clos, ce sont aussi les conséquences psychologiques de ce drame pour les personnes concernées directement mais aussi pour leur entourage proche qui nous sont dévoilées. Récompensée par l’Oscar de la meilleure actrice 2016, Brie Larson délivre effectivement une grande performance partagée avec celle de son jeune partenaire Jacob Tremblay lui aussi exceptionnel. Une histoire forte et une interprétation irréprochable pour un film indispensable.

     

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les abris de jardin de vos voisins !

  • The finest hours

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    Février 1952 à proximité des côtes du Massachussetts. Une terrible tempête fait rage et à bord du SS Pendleton, l’inquiétude grandit. Ray Sybert (Casey Affleck) craint en effet que le pétrolier ne tienne pas le coup face à la mer déchainée et ses prédictions s’avèrent malheureusement exactes. Ce que ses hommes et lui n’imaginaient pas c’était l’étendue des dégâts puisque le navire a été littéralement coupé en deux ! Pendant ce temps, les garde-côtes sont sur le pied de guerre ; ils ont reçu un appel de détresse mais celui-ci a été envoyé par un autre pétrolier ayant subi le même sort et pour le moment ils ignorent tout du sort du Pendleton. C’est finalement une petite équipe menée par Bernie Webber (Chris Pine) qui va se lancer dans une des opérations de sauvetage les plus périlleuses.

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    Parce que c’est un véritable acte héroïque qu’a accompli Bernie Webber et son équipe, son histoire méritait d’être dévoilée à tous. The finest hours sait se montrer impressionnant visuellement lorsqu’il nous entraine sur les flots surtout quand il se focalise sur le sort du SS Pendleton mais la tension retombe de manière brutale lorsqu’on remet pied à terre. Ceci est notamment vrai dans la première partie où se développe la relation Miriam / Bernie pour renforcer l’aspect dramatique du scénario. Une petite déception aussi car malgré son beau casting, les personnages incarnés par Ben Foster et Eric Bana sont trop effacés. On reconnaitra le mérite de vouloir rendre hommage à un vrai héros mais ça reste au final un film assez banal.

     

     

    Il faut le voir pour : Faire appel à votre femme si vous avez peur de demander quelque chose !

     

  • Saint amour

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    Alors que Bruno (Benoît Poelvoorde) souhaitait faire la route des vins en plein Salon de l’agriculture, il est rappelé à ses devoirs par son père Jean (Gérard Depardieu). Entre eux, le dialogue est difficile pour ne pas dire inexistant ; Bruno ne peut plus supporter la pression que lui met son père pour reprendre la ferme familiale. Après avoir descendu quelques verres, il finit par s'écrouler dans les bras de Jean qui décide alors de quitter le salon pour l'emmener faire une véritable route des vins. C'est ainsi que tous deux se retrouvent sur la banquette arrière du taxi conduit par Mike (Vincent Lacoste) pour un trajet qui s'annonce aussi long qu'arrosé !

     

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    Une route des vins en compagnie de Benoît Poelvoorde et Gérard Depardieu, rien que sur le papier cela promettait déjà de l’animation ! Les inséparables Benoit Délépine & Gustave Kervern nous convient ainsi à un road-trip en compagnie d’un père et de son fils qui avaient grand besoin de se retrouver. Si les verres se remplissent (et se vident) à vive allure, au cours de ce voyage défilent aussi de belles rencontres parfois étranges faisant la part belle aux femmes. Izïa Higelin, Chiara Mastroianni, Solène Rigot ou encore Céline Salette viennent ainsi faire tourner les têtes de nos routards alcoolisés. Saint Amour c’est donc une excellente comédie à déguster sans modération aucune. En vous souhaitant une bonne continuation !

     

    Il faut le voir pour : Commencer à vous préoccuper de la dette !

  • Les innocentes

     

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    Décembre 1945 en Pologne. Notre pote Mathilde Beaulieu (Lou de Laâge) est médecin au sein de la Croix Rouge française et reçoit la visite d'une religieuse qui sollicite son aide. Elle va ainsi l'accompagner jusqu'à un couvent où elle découvre qu'une sœur est alitée et qu'elle s'apprête à donner naissance à un enfant. Mathilde apprend alors le drame qui s'est abattu ici où des soldats russes ont abusé des religieuses rendant certaines d’entre elles enceintes. Bien entendu, ce secret n'a jamais quitté ces murs et la Mère supérieure (Agata Kulesza) refuse que cela s’ébruite mais elle sait aussi qu’elle a besoin d’aide. C’est ainsi que Mathilde va être désignée pour prendre soin de ces bonnes sœurs et cela elle devra le faire dans la plus grande des discrétions.

     

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    Après le sympathique Gemma Bovery, la réalisatrice Anne Fontaine change totalement de registre en s'inspirant d'un véritable drame qui s'est déroulé durant la Seconde Guerre Mondiale. Les innocentes revient ainsi sur la tragique histoire vécue par ces religieuses polonaises, victimes collatérales de ce conflit. Un scénario intense qui se trouve magnifiquement interprété avec la présence d’une Lou de Laâge qui s’impose tout en douceur dans le paysage cinématographique français. A noter aussi la présence à ses côtés d’Agata Kulesza, un visage que l’on a eu l’occasion d’apercevoir dans Ida mettant lui aussi en scène la vie de bonnes sœurs. Un récit bouleversant, de merveilleuses actrices ; tout simplement un bon film à découvrir !

     


    Il faut le voir pour : Dire que vous avez une maladie contagieuse ça fera toujours fuir les hommes !