Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

drame - Page 3

  • Alaska

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    Paris. Notre pote Nadine (Astrid Bergès-Frisbey) est venue pour passer un casting et c'est à cette occasion qu'elle rencontre Fausto (Elio Germano). Lui est un employé de l’hôtel où se déroule le casting et en voulant impressionner la jeune femme, il lui a proposé d'aller visiter la plus luxueuse chambre de l’établissement. Ils seront cependant surpris par le client et éclate ensuite une bagarre qui condamnera Fausto à 2 ans de prison. Durant son incarcération, il ne cessera de penser à Nadine qui entretemps est devenue mannequin et qui vit désormais à Milan. Elle ne lui a donné aucunes nouvelles mais sera présente lorsqu'il retrouve la liberté.

     01.jpg

    Le bonheur des uns fait le malheur des autres, une expression qui est encore plus difficile à vivre lorsqu'il est ramené au duo Nadine / Fausto. Pour son 3ème long-métrage, le réalisateur italien Claudio Cupellini a donc choisi de nous présenter l'histoire de ce couple qui s'étale sur plusieurs années. Une relation évidemment empreinte d'amour et de passion mais traversée aussi par les moments de doute et les drames. Si Alaska se montre passionnant c'est en grande partie grâce aux présences de ces amants magnifiques que sont Astrid Bergès-Frisbey & Elio Germano qui sont simplement impeccables. Un beau film qui nous rappelle qu'il n'est pas toujours facile d'aimer !

     


    Il faut le voir pour : Ne pas dire à votre conjoint où vous planquez vos économies !

  • Peur de rien

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    1993 dans la banlieue parisienne. Notre pote Lina (Manal Issa) vient d'arriver en France et est hébergée par sa tante Mounira (Darina Al Joundi) et son oncle Simon (Waleed Zuaiter). Ce dernier a tenté d'abuser d'elle et la jeune libanaise n'a pas d'autres choix que de s'enfuir se retrouvant sans toit mais aussi sans ressources. Elle doit en plus commencer ses cours à la fac et c'est d'ailleurs là-bas qu'elle fera la connaissance d'Antonia (Clara Ponsot) qui va lui donner un coup de main en l'accueillant chez elle. Grâce à Frédérique (Mathilde Bisson), la sœur d'Antonia ; Lina trouve un petit travail mené parallèlement à ses études et puis du côté de sa vie sentimentale il y aura de nombreuses rencontres à commencer par celles avec Jean-Marc (Paul Hamy).

    01.jpg

    Pour notre pote Lina, l’arrivée en France sonne comme un nouveau départ. Un nouveau pays synonyme d’espoir mais qui va s’accompagner aussi de son lot de mésaventures et de déceptions. L’histoire que nous présente Peur de rien est tout ce qu’il y a de plus ordinaire mais ce film de Danielle Arbid se distingue par son casting très rafraîchissant. On ne peut pas passer à côté de la lumineuse Manal Issa dont il s’agit ici du tout premier rôle ; la séduction est quasi immédiate ! Cet enthousiasme on la partage aussi avec le reste de la distribution qu’il s’agisse de Clara Ponsot, d’India Hair, de Mathilde Bisson, de Bastien Bouillon (loin de son rôle dans Le beau monde) ou encore de Vincent Lacoste. Sans aucun doute l’une des bonnes découvertes cinématographiques de l’année 2016.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de vous montrer plus efficace que les personnes qui vous ont aidé du travail dans leur boite !

  • Free love

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    Notre pote Laurel (Julianne Moore) fait partie des forces de police du Comté d’Ocean, son dévouement pour l’uniforme est reconnu par tous ses collègues à commencer par Dane (Michael Shannon). Souvent, elle se plonge à corps perdu dans son travail mais ne néglige pas pour autant sa vie sentimentale où elle a toutefois du mal à s'épanouir. Homosexuelle, Laurel craint la réaction de son entourage mais elle ne pourra plus le cacher. Quelques temps après sa rencontre avec Stacie (Ellen Page), on a diagnostiqué à cette policière un cancer et ses chances de survie sont malheureusement très minces. Au cas où un malheur arriverait, elle souhaiterait donc qu’une pension soit versée à Stacie ce qui va poser problème et marquer le début d'un long combat.

     

    01.jpg

    Inspiré de l’histoire vraie vécue par Laurel Hester, Free love nous donne l’occasion de découvrir le combat acharné que cette policière aura livré avec le soutien indéfectible de sa compagne Stacie Andree pour faire valoir ses droits. Une lutte qui aura grandement contribué à défendre la cause homosexuelle en participant notamment, quelques années plus tard, à l’instauration du mariage gay dans l’Etat du New Jersey. Fort de ce sujet, le réalisateur Peter Sollett déroule ensuite une histoire qui suit un schéma on ne peut plus classique laissant la part belle aux interprètes. Julianne Moore se montre une nouvelle fois bouleversante formant avec Ellen Page un excellent duo. Un film qui constitue avant tout un hommage mérité à une femme qui se sera montré aussi courageuse qu’admirable.

     

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre femme de changer les roues de la voiture, elle ira plus vite que vous !

  • La terre et l'ombre

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    Après 10 heures de voyage, notre pote Alfonso (Haimer Leal) est arrivé auprès de son fils Gerardo (Edison Raigosa). Ce dernier vit à la campagne dans une petite maison entourée de cannes à sucre avec sa femme Esperanza (Marleyda Soto), son fils Manuel (José Felipe Cárdenas) et sa mère Alicia (Hilda Ruiz). Il travaillait dans les champs de canne à sucre jusqu'à ce qu'il tombe gravement malade ; Gerardo est victime de difficultés respiratoires conséquence de l’environnement qui l'entoure. A cause du brûlage des champs, les pluies de cendres sont fréquentes. Si Alfonso est là, c'est pour donner un coup de main car Esperanza, accompagnée de sa belle-mère, a repris le travail de son mari qui est loin d’être facile.

    01.jpg

    C'est auréolé du prix de la Caméra d'or du Festival de Cannes 2015 qu'arrive sur nos écrans ce film colombien. La terre et l'ombre vient mettre en lumière la précarité des conditions de travail au sein des champs de canne à sucre à travers les difficultés traversées par une famille. Autant le dire tout de suite, ce n'est pas un cinéma qui séduira tout le monde puisqu'il bénéficie d'une réalisation très maîtrisée avec plans fixes et travellings au rythme très lent. Cela vous laissera le temps de contempler la magnifique photographie de cette première réalisation de César Acevedo portée par un impeccable casting. Une belle découverte pour les amateurs du 7ème art.

     


    Il faut le voir pour : Vous réjouir de ne pas avoir de cannes à sucre à coté de chez vous !

  • Chocolat

    star 03.5.jpg

    AFF.jpg

    1897, dans le Nord de la France. Il est connu sous son nom de clown ; Footit (James Thierrée) cherche aujourd'hui à se faire engager dans la troupe du Cirque Delvaux. Malheureusement son numéro ne convainc pas, on le juge dépassé alors qu'on cherche quelque chose de plus novateur. Footit va avoir une idée en assistant au spectacle où il y découvre Rafaël Padilla (Omar Sy) qui incarne un cannibale africain. Un duo inédit va alors naître et les débuts de Footit & Chocolat sont couronnés de succès au point que M. Oller (Olivier Gourmet) va les inviter à rejoindre Paris. Un nouveau triomphe mais Rafaël va traverser des périodes difficiles à cause de son addiction aux jeux et à l'alcool.

    01.jpg
    Tombé dans l'oubli, le nom de Rafaël Padilla qui aura connu la gloire avec le personnage de Chocolat brille de nouveau. Une initiative que l'on doit à Roschdy Zem qui repasse derrière les caméras et revient sur le destin de celui qui fut le tout premier artiste noir français. En guise de scénario, c'est un parcours assez familier qui nous est offert avec l'ascension avant que ne viennent se manifester les premières nuances du portrait. De film en film , Omar Sy se montre chaque fois plus étonnant mais il faut aussi saluer l'excellente prestation de son partenaire James Thierrée. Voilà donc un bel hommage qui permettra de faire connaître cet artiste au plus grand nombre.

     

    Il faut le voir pour : Se souvenir de Rafaël Padilla

  • Spotlight

    star 03.5.jpg

    AFF.jpg

    2001. Le journal Boston Globe accueille un nouveau patron en la personne de Marty Baron (Liev Schreiber) et son arrivée va changer beaucoup de choses. Il décide ainsi de s'intéresser à une sombre affaire d'agression sexuelle commis par le prêtre John Geoghan sur des enfants et c'est l'équipe de Spotlight dirigée par Walter Robinson (Michael Keaton) qui va être mise à contribution. Au fil de leur enquête, ils vont découvrir que cette affaire est d'une toute autre ampleur que ce qu'ils imaginaient. Ils apprennent que d'autres prêtres sont impliqués dans des cas similaires et ce à Boston même, le plus étonnant étant que cela n'a jamais fait la une des journaux car certains cherchent à étouffer la vérité.

    01.jpg

    Malheureusement inspiré de faits réels, Spotlight revient donc sur l'un des plus grands scandales de l’Église. Le film adopte ainsi un point de vue journalistique pour mettre en lumière ces prêtres accusés de pédophilie et qui auront surtout bénéficié de la protection d'une institution puissante et influente. Le réalisateur Tom McCarthy nous invite à une enquête qui s'amorce de façon assez confuse dans ses premiers instants mais qui devient par la suite totalement captivante. Participe à cela une distribution remarquable d'où ressortent notamment Michael Keaton & Mark Ruffalo. Une histoire perturbante et la liste des différents cas révélés précédant le générique de fin nous laisse assez hagard.

     

     
    Il faut le voir pour : Vous méfier des prêtres qui prétendent être en congé-maladie !

  • Les délices de Tokyo

    star 03.5.jpg

    AFF.jpg

    Les fleurs des cerisiers ornent les rues de Tokyo et notre pote Tokue (Kirin Kiki) profite de sa promenade hebdomadaire. Elle est alors attirée par une douce arôme sucrée provenant de la boutique de dorayakis gérée par Sentaro (Masatoshi Nagase). L'homme cherche un peu d'aide et Tokue se disait que malgré ses 76 printemps, elle aurait pu obtenir ce travail mais cela s'avère assez compliqué. Elle reviendra cependant le voir pour lui offrir une boite de haricots rouges confits qui s'avère être un véritable délice. Sentaro décide finalement de donner sa chance à cette dame âgée et les résultats ne se font pas attendre ; tous les clients remarquent un changement dans la préparation des dorayakis et se ruent à la boutique.

    01.jpg

    Pendant les 30 premières minutes, on a l'impression d'avoir devant nous un feel-good movie assez banal. Une dame âgée - interprétée par une formidable Kirin Kiki - apportant son expérience à un pâtissier désabusé redonnant vie à une boutique de dorayakis morose. Les délices de Tokyo se montre par la suite bien plus profond d'abord à travers le portrait de ses 3 âmes solitaires (même si le film se concentre surtout sur Tokue & Sentaro) avant de nous faire découvrir la situation d'un pan de la population japonaise qui se retrouve totalement marginalisé. Ce long-métrage de Naomi Kawase s'impose comme une petite merveille, un Coup de cœur Ciné2909 mais pose quand même un problème ;ça donne envie de déguster un dorayaki après le générique de fin !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à écouter vos haricots rouges !

  • Jane got a gun

    star 02.5.jpg

    AFF.jpg

    1871, sur le territoire du Nouveau-Mexique. Bien qu'il souffre de plusieurs blessures par balles, Bill Hammond (Noah Emmerich) a trouvé la force de rentrer chez lui afin d'avertir Jane (Natalie Portman). Les Bishop seront bientôt là et la jeune femme réagit immédiatement en allant confier leur fille Kate (Sachie Capitani) à une pote d'enfance. Elle rend ensuite visite à Dan Frost (Joel Edgerton) afin de solliciter son aide mais celui-ci refuse n'ayant pas vraiment envie de mettre sa vie en jeu surtout pour Hammond. Il faut remonter 7 ans dans le passé pour comprendre l'histoire qui lie Jane & Dan à une époque où ils formaient un couple.

    01.jpg

    Les westerns mettant en scène une héroïne ne courant pas les rues, Jane got a gun est déjà une belle curiosité. Notre pote Natalie Portman se retrouve donc dans une belle galère et tout ça nous est exposé à travers différents flashbacks. Des intermèdes qui coupent une histoire dont le rythme n'est déjà pas très soutenu et il faut attendre les derniers instants pour profiter de quelques scènes d'action. On n'est pas non plus très emballé par les personnages masculins et notamment celui incarné par Ewan McGregor qui n'a pas vraiment le charisme pour nous faire frémir. Entre déception et ennui, cette réalisation de Gavin O'Connor ne restera pas dans les mémoires !

     

    Il faut le voir pour : Éviter de laisser votre femme seule plus de 3 ans sinon ...

  • Les chevaliers blancs

    star 03.5.jpg

    AFF.jpg

    Move for kids est une ONG basée en Afrique qui accueille les orphelins de moins de 5 ans. Notre pote Jacques Arnault (Vincent Lindon) et son équipe sont là pour leur offrir un toit, de la nourriture, des soins, un accès à l’éducation et ce pour une dizaine d’années. Du moins il s’agit là du discours officiel car en réalité Move for kids a en fait 1 mois pour trouver des enfants orphelins qui seront par la suite ramenés en France où ils seront placés en famille d’accueil. Évidemment, peu de gens sont au courant du véritable projet et les premiers jours s’avèrent délicats pour Jacques car il peine à recueillir les orphelins.

    01.jpg

    C’est une affaire qui a eu un retentissement médiatique incroyable ; l’association L’arche de Zoé avait sans le vouloir fait la une des journaux à la fin de l’année 2007. Leur intention initial était pourtant noble puisqu’il s’agissait de trouver une famille à de jeunes enfants orphelins mais dans les faits cela s’est vite mué en naufrage avant de créer un véritable incident diplomatique. Le réalisateur Joachim Lafosse s'inspire donc de cet événement dramatique avec un long-métrage prenant du début à la fin et bénéficiant en plus d’un impeccable casting de Vincent Lindon à Valérie Donzelli en passant par Reda Kateb. Les chevaliers blancs est tout simplement un excellent film dont il serait dommage de passer à côté !

     

    Il faut le voir pour : Éviter d’énerver les militaires américains.

  • Steve Jobs

    star 03.5.jpg

    AFF1 (2).jpg

    1984. Notre pote Steve Jobs (Michael Fassbender) est sur les nerfs puisque dans quelques instants, il s’apprête à lancer officiellement son projet : le Macintosh ! Il y a encore quelques détails à régler mais tout son entourage s’affaire pour que cela se déroule comme il le souhaiterait à commencer par son assistante personnelle Joanna Hoffman (Kate Winslet). En marge de ce lancement historique, Steve reçoit aussi la visite de Chrisann (Katherine Waterston) et de Lisa (Ripley Sobo / Perla Haney-Jardine). Cette dernière n'est autre que sa fille mais durant de longues années le fondateur d'Apple refusera d'assumer cette responsabilité de père.

    01.jpg


    A peine 3 ans après le Jobs de Joshua Michael Stern, l’arrivée d’un nouveau film centré sur Steve Jobs avait de quoi nous laisser perplexe mais la présence de Danny Boyle à la caméra donne une autre perspective au projet. On est loin du biopic ordinaire et on s’en réjouit puisque ici le génie créateur d’Apple se dévoile à travers 3 moments-clés de sa vie ou plutôt devrait-on dire de sa carrière ! On y découvre ainsi les différentes facettes d’une personnalité complexe ; un homme à l’esprit visionnaire, perfectionniste mais qui se montre bien moins doué quand il s’agit des relations humaines. Fassbender livre une vraie performance et trouve face à lui une non moins formidable Kate Winslet, un Coup de cœur Ciné2909 à croquer à pleines dents !

     


    Il faut le voir pour : Remercier la fille de Steve Jobs pour l'Ipod !