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comédie - Page 49

  • Astérix & Obélix : Au service de sa majesté

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    Plus conquérant que jamais, notre pote Jules César (Fabrice Lucchini) est sur le point de s’emparer de la Bretagne mais un village résiste encore. Malheureusement, il semble que ce ne soit qu’une question de temps avant que l’armée romaine ne triomphe à moins de recevoir de l’aide fut-ce telle celle des gaulois. C’est Jolitorax (Guillaume Gallienne) qui a émis cette idée et la Reine Cordelia (Catherine Deneuve) a approuvé et l’a donc chargé de ramener la célèbre potion magique qui pourra les sauver. Un tonneau du précieux breuvage l’attend, Astérix & Obélix (Edouard Baer & Gérard Depardieu) vont alors l’accompagner jusqu’en Bretagne. Une belle occasion également pour faire voyager Goudurix (Vincent Lacoste), le neveu du chef.

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    Quatrième adaptation live et quatrième réalisateur ; c’est donc Laurent Tirard qui a été chargé de faire oublier le désastreux Astérix aux jeux olympiques. Astérix & Obélix : Au service de sa majesté réunit pour l’occasion 2 albums du gaulois à savoir Astérix chez les bretons et Astérix et les normands. Le seul rescapé des aventures précédentes est donc Gérard Depardieu tandis qu’Edouard Baer passe, avec réussite, d’un second rôle à la tête d’affiche. L’humour rappelle celui qu’avait insufflé Chabat mais il est ici plus atténué ce qui fait de ce film un excellent bon familial où les héros d’Uderzo & Goscinny reprennent la place qui leur est due et les réconcilie avec les spectateurs. Manque juste un brin de folie supplémentaire qui l’aurait rendu vraiment excellent.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas prendre certaines expressions comme "se mettre à nu" au pied de la lettre !

     

    En savoir plus sur Astérix aux jeux olympiques ?

     

    Découvre le film Dans la peau d'Astérix !

  • God Bless America

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    Séparée de sa femme, père d’une fille qui refuse de le voir et tout récemment viré de son boulot pour avoir simplement envoyé des fleurs à une collègue ; Frank (Joel Murray) est sur le point de craquer. Marre de cette vie pourrie, de cette Amérique où l’on ne respecte plus rien, où le premier péquenaud venu peut se transformer en star. Mieux vaut donc en finir mais avant ça notre pote a besoin de se défouler en se débarrassant de Chloé (Maddie Hasson), une tête à claques et nouvelle star de la télé-réalité. Il peut maintenant se faire sauter la cervelle mais au moment fatidique, il reçoit la visite de Roxy (Tara Lynne Barr) qui a assisté à l’exécution de Chloé et qui est venue lui témoigner toute son admiration. Commence alors une virée sanglante où cet improbable duo va se faire un plaisir de flinguer tous ceux qu’ils ne supportent pas.

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    Quand l’Amérique se regarde dans un miroir ça donne une image pas très flatteuse. Evidemment, les excès de la société US prête à sourire mais cela est aussi très effrayant car les différences avec la notre sont loin d’être flagrantes. God bless America c’est un beau pavé dans la mare de l’Amérique bien pensante hélas le film de Bob Goldthwait perd trop vite de sa verve et la seconde partie se résume en une succession d’exécutions plus ou moins justifiées. Si God Bless America ne réussira à marquer nos esprits comme l’avait fait un certain Tueurs nés (dans un genre bien différent), on devra se contenter d’une certaine jouissance à voir ce tandem dézinguer la télé-réalité et toutes les aberrations qui nous entourent et qui constituent notre belle société moderne.

     

    Il faut le voir pour : Vous faire vraiment discret au cinéma !

  • Tous les espoirs sont permis

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    31 ans de mariage ! Pour certains couples, ce serait un évènement mais pour nos potes Kay & Arnold Soames (Meryl Streep & Tommy Lee Jones), c’est devenu presque anecdotique. La passion semble avoir quitté le couple et ce depuis bien longtemps déjà puisque tous deux sont embrigadés dans un quotidien routinier les conduisant jusqu’à faire chambre à part. Kay se dit qu’il faut réagir et prend donc l’initiative de les inscrire à une thérapie proposée par le Docteur Bernie Feld (Steve Carrell). En apprenant cela, Arnold est loin de se réjouir d’autant plus que cela coute une vraie fortune ! Il accepte à contrecœur d’accompagner sa femme et ce voyage est certainement la dernière chance de ce couple de sauver leur mariage.

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    A notre époque, on pourrait presque croire que l’amour éternel est une belle utopie or c’est une flamme qu’il faut apprendre à raviver de temps à autre (snif… c’est beau !). C’est l’histoire du couple Meryl Streep/ Tommy Lee Jones parti à la recherche de cette petite étincelle et l’occasion de nous pondre une comédie qui nous fera vite déchanter. Tous les espoirs sont permis mais aucuns ne se concrétisent ; le duo de comédiens est bien sympathique mais ne masque pas une histoire sans caractère. A quoi bon inviter Steve Carrell à cette thérapie si ce n’est simplement pour lui faire porter des cravates en laine ; David Frankel nous gratifie d’un film soporifique et qui ne trouvera audience qu’auprès d’un public d’un certain âge (jusqu’à provoquer des applaudissements dans la salle, véridique !).

     

    Il faut le voir pour : Donner un vrai baiser à votre femme lorsque vous partez travailler !

  • Ted

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    A 8 ans, notre pote John Bennett (Bretton Manley/ Mark Wahlberg) n’avait aucun ami jusqu’à ce jour béni de Noel où ses parents lui ont offert un ours en peluche qu’il a baptisé Teddy. Dès lors, ils ont été inséparables et le garçon ne pensait pas un seul instant qu’en faisant le vœu de voir son nounours prendre vie et reste à jamais son pote d’enfance, celui-ci se réaliserait. Ted devient un phénomène national mais 27 ans plus tard, il est toujours aux cotés de John à fumer des pétards et à boire de la bière devant un bon épisode de Flash Gordon. Seulement à 35 ans et en couple avec Lori (Mila Kunis) depuis 4 ans, John doit aussi penser à son avenir et apprendre à vivre sans Ted mais en sera-t-il vraiment capable ?

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    Un duo aussi improbable mérite évidemment le coup d’œil mais attention Ted n’a rien du nounours gentil et adorable. Il fume, il boit, il aime les femmes ; cette peluche ne connait pas les tabous et donc cette comédie est quand même à réserver à un public averti. Ce qui est vraiment génial c’est le second degré pris par le film, un humour tout en décalé auquel on ne peut résister complété avec ça par de nombreux guests et notamment Sam Jones, le comédien culte de la série Flash Gordon. C’est complètement barré, on s’éclate vraiment du début jusqu’à la fin avec quelques fous rires et c’est donc normal qu’il devienne le Coup de cœur Ciné2909 du moment !

     

    Il faut le voir pour : Aller récupérer votre nounours à la cave !

     

    En savoir plus sur Ted 2 ?

  • Damsels in distress

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    Etudiante en 2ème année, Lily (Analeigh Tipton) vient d’être transférée à l’Université de Seven Oaks. Un peu perdue, elle est repérée par Violet, Heather & Rose (Greta Gerwig, Carrie MacLemore & Megalyn Echikunwoke) qui vont alors devenir ses nouveaux potes d’enfance allant jusqu’à lui proposer de partager la même chambre. C’est la découverte d’un groupe très particulier, sensible à certaines odeurs mais qui s’occupe également d’un centre de prévention contre le suicide (et inutile de jouer les dépressifs pour avoir des donuts et du café à l’œil !). L’année qui se profile s’annonce riche en surprises !

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    Projeté en plein cœur d’une université américaine, on pouvait craindre que ce Damsels in distress ne tombe dans la comédie facile ou tout simplement sur un énième et vulgaire teen-movie mais il cache quelques atouts dans sa manche. Non ce qui nous est offert c’est un film assez décalé pourvu de dialogues à priori superflus mais qui peuvent parfois prendre des directions très étonnantes. En l’occurrence, difficile d’oublier la confession de Lily sur les pratiques sexuelles prônées par la religion Cathare. Il faut un certain temps pour s’adapter à l’esprit particulier du film ; imprévisible, presque loufoque dommage que ça ne se confirme pas sur la durée.

     

    Il faut le voir pour : Aller acheter une balle anti-stress.

  • Elle s’appelle Ruby

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    Il y a 10 ans, notre pote Calvin Weir-Fields (Paul Dano) se faisait connaitre en tant qu’écrivain et le succès fut immédiatement au rendez-vous. Le temps passe et s’il a bien écrit quelques nouvelles depuis, il cherche toujours l’inspiration pour sa nouvelle œuvre. A l’image de sa vie professionnelle, ses amours ne sont pas vraiment au beau fixe puisqu’il sort d’une rupture qu’il a encore du mal à digérer. Et puis un jour, en promenant son chien il fait la rencontre de Ruby Sparks (Zoe Kazan), une jeune femme qui apparait comme parfaite à ses yeux et pour cause il s’agit de l’héroïne de son roman ! Est-il devenu fou ? Il semblait le penser au départ mais doit admettre l’incroyable ; le personnage qu’il a crée a pris vie !

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    La femme de vos rêves existe, il vous suffit de la créer ! Scénario malicieux réinterprétant le mythe de Frankenstein avec Elle s’appelle Ruby où notre pote Paul Dano a le don exceptionnel de donner vie à son personnage. La tentation est donc trop grande pour lui de faire de Zoe Kazan, une campagne idéale (et ça tombe plutôt bien pour ce couple réuni aussi bien devant que derrière la caméra). Les 2 comédiens sont attachants et font digérer une histoire qui finit par être bien trop prévisible n’oubliant pas de nous asséner une petite leçon de moralité selon laquelle la perfection n’est pas de ce monde et ne fait pas le bonheur.

     

    Il faut le voir pour : Continuer à croire à la femme de vos rêves !

  • Do not disturb

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    C’est en plein milieu de la nuit que Jeff (François Cluzet) a débarqué chez Ben (Yvan Attal). Ils ont fait l’école des beaux arts ensemble mais ont pris des chemins totalement différents ; le premier est devenu un grand voyageur tandis que le second a épousé Anna (Laetitia Casta) et aspire désormais à une tranquille vie de famille. Jeff va ainsi rester quelques temps avec son pote d’enfance et il va d’ailleurs l’entrainer dans une soirée assez étrange au terme de laquelle ils vont monter un projet étonnant. Évoquant le festival Hump, ils veulent tourner un film où on les verrait coucher ensemble exprimant ainsi de la plus belle des façons l’amitié qui les lie. Des paroles à l’acte il y a parfois un grand écart et il ne faudrait pas oublier non plus la pauvre Anna dans cette histoire !

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    Parce que les américains n’ont pas le monopole du remake, Yvan Attal s’est donc lancé dans sa version de Humpday aussi bien en tant que réalisateur que comédien. L’histoire n’a elle pas changé à savoir 2 potes d’enfance qui veulent faire un film très particulier dans le cadre du festival érotique Hump. Si on se laisse convaincre par un François Cluzet itinérant, on retrouve les mêmes travers que la version US à savoir un scénario qui fait du surplace loin de transporter le spectateur. Do not disturb n’apporte donc rien de plus à l’œuvre originale déjà assez fade et même si vous ne l’aviez pas vu, ne vous dérangez pas trop pour vous précipiter dans les salles.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre mec trainer trop longtemps avec ses potes d’enfance !

  • Pauline détective

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    Cela faisait longtemps que notre pote Pauline (Sandrine Kiberlain) ne s’était pas senti aussi épanouie qu’il s’agisse de sa vie professionnelle ou sentimentale. Hélas, une rupture inattendue brise cet équilibre et cette journaliste de faits-divers n’est pas loin de la dépression. Sa sœur Jeanne (Audrey Lamy) décide donc de la prendre en main et c’est ainsi que Pauline va pouvoir se détendre lors d’un petit séjour en Italie. Enfin ça c’était avant qu’elle n’entende parler d’une série de 3 meurtres et qu’une autre femme vient justement de disparaitre dans l’hôtel où elle réside. Flairant quelques chose de louche, la journaliste va mener une enquête qui ne manquera pas de rebondissements.

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    Imaginée et réalisée par Marc Fitoussi, cette comédie policière a parfois des faux-airs d’enquête à la Agatha Christie. Sans bousculer les codes du genre et même plutôt banal à travers son dénouement précipité, Pauline détective présente toutefois une certaine vigueur grâce à son duo de comédiennes. Il y a bien évidemment une Sandrine Kiberlain irrésistiblement espiègle et puis sa sœur Audrey Lamy dont la spontanéité fait toujours aussi plaisir à voir. Si le film ne présente pas vraiment les atours d’un incontournable, on passe malgré tout de même un bon moment ce qui sera bien suffisant pour qui veut se détendre un peu.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à danser la Tarentelle !

  • Les Seigneurs

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    Ancienne gloire du football français, notre pote Patrick Orbéra (José Garcia) n’est désormais plus que l’ombre de lui-même. Il y a 10 ans, il était encore encensé tel un héros mais aujourd’hui il s’est noyé dans l’alcoolisme et pourrait bien perdre sa dernière bouée de sauvetage : sa fille Laura (Anne Suarez). Sans ressources, il n’a d’autres alternatives que d’accepter un poste d’entraineur à Molène en Bretagne, un club amateur qui se doit de briller en Coupe de France. En effet, la conserverie de l’ile est en effet menacée de fermeture et pour la sauver, cette équipe de foot doit faire rentrer de l’argent mais les joueurs sont loin d’être des seigneurs. Il va donc falloir avant tout recruter et Patrick va devoir faire jouer ses nombreuses relations pour tenter de sauver l’ile de Molène.

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    Sur la feuille de match c’est sur que Les Seigneurs d’Olivier Dahan laissait augurer du meilleur avec cette équipe de comiques galactiques. Seulement, une fois le coup d’envoi sifflé, le jeu proposé est d’une infinie tristesse où l’on se contente d’une succession de passes alors qu’on attend le moment où tout ce beau monde musclera son jeu. A quoi bon réunir cette troupe si c’est pour les laisser courir dans le vide, non seulement il n’y a aucune complicité entre eux mais même les scènes de match sont d’un profond ennui. La passion du ballon rond ne suffira pas pour que vous trouviez un quelconque intérêt à une comédie qui a davantage les allures d’une séance d’entrainement que d’un match officiel.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter un peu la Playstation, vous allez finir par devenir accro !

  • Le magasin des suicides

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    La vie ne mérite plus d’être vécue, la société trouve désormais son réconfort dans la mort et le suicide est devenu un vrai sport national. Il y a certaines règles à respecter et notamment vous seriez bien avisés d’éviter de mourir sur la voie publique sous peine d’avoir une grosse amende ! Non, si vous manquez d’inspirations alors une visite dans le magasin des suicides s’impose. Maison familiale depuis 1854 et actuellement tenue par Lucrèce & Mishima Tulache, avec cette boutique vous trouverez sans aucun doute votre malheur. Une corde pour se pendre, un poison pour vous foudroyer ou un fusil pour se faire sauter la cervelle ; le choix est vaste. La naissance d’Alan va venir bouleverser l’équilibre de cette famille, avec son éternel sourire il respire la joie de vivre, quelle honte !

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    Après une carrière aussi remplie que celle de Patrice Leconte, c’est une bonne surprise que de le voir s’atteler à une adaptation de l’œuvre de Jean Teullé et surtout sous la forme d’un premier film d’animation. Les graphismes par leur particularité apportent un indéniable atout qui fait mieux passer la pilule d’une animation assez rigide. Reste maintenant un contenu bien léger avec des séquences musicales peu inspirées notamment dans le texte et une naïveté ambiante qui vous pousserait presque au suicide. Le magasin des suicides est donc plutôt divertissant mais on ne passera pas l’éternité dessus !

     

    Il faut le voir pour : Trouver un cadeau bien original pour vos meilleurs ennemis !