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Film - Page 211

  • Harry Potter et les reliques de la mort Partie 2

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    Nos potes Harry, Hermione & Ron (Daniel Ratcliff, Emma Watson & Rupert Grind) n’ont pas le temps de pleurer la disparition de leur compagnon Dobby qu’ils doivent déjà repartir à la chasse aux Horcruxes. Ils savent que leur prochaine cible se trouve dans le coffre-fort de Bellatrix Lestrange (Helena Bonham Carter) mais pour arriver jusque là, ils vont devoir faire preuve d’ingéniosité. Par la suite, ils devront retourner à Poudlard désormais dirigé par l’inflexible Severus Rogue (Alan Rickman) où un autre Horcruxe est dissimulé mais Voldemort (Ralph Fiennes) n’a pas l’intention de les laisser agir à leur guise. Le nouveau maitre de la baguette de Sureau a conscience que son influence maléfique diminue au fur et à mesure qu’Harry détruit les Horcruxes.

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    La découverte de l’univers d’Harry Potter fut pour moi assez tardive et malgré des films de qualité inégale, on ne peut pas retirer à la saga le fait que l’on ait la chance de grandir en compagnie de ces personnages. C’est donc forcément un moment d’émotion que de savoir que ce dernier épisode vient conclure plus de 10 ans d’aventures mais Harry Potter et les reliques de la mort Partie 2 s’avère quelque peu décevant. Sans pouvoir faire de comparaisons avec l’œuvre littéraire, je trouve quand même que certains éléments comme la mort de Bellatrix ou le combat final entre Harry & Voldemort sont presque bâclés. Surtout, il y a une absence totale d’émotions qui rend ces adieux un peu fades ce qui pourrait nourrir quelques regrets.

     

    Il faut le voir pour : Dire au revoir à vos potes d’enfance !

  • Les mythos

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    Parce qu’il a invité son patron à aller N..... sa mère, Nico (Alban Ivanov) et ses potes d’enfance Moussa & Karim (Ralph Amoussou & William Lebghil) se sont fait virer de leur boulot d’agents de sécurité dans un supermarché. C’est de nouveau la galère pour ce trio de glandeurs mais Moussa est motivé plus que jamais à rebondir car il a quand même un mariage à payer ! Son nouveau plan est de devenir gardes du corps et pour cela il va faire la tournée des grands hôtels en compagnie de Karim. Refoulés partout où ils se présentent, ils n’ont pas tout perdu puisqu’ils mettent la main sur le portable d’un des agents qui les ont gentiment raccompagnés et c’est ainsi qu’ils décrochent leur premier contrat. Ils vont devoir protéger Marie Van Verten (Stéphanie Crayencour), riche héritière de passage à Paris pour une vente aux enchères.

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    C’est l’histoire de 3 jeunes potes d’enfance qui galèrent à droite à gauche et qui vont finir par se retrouver dans une drôle de situation, bon le scénario ne casse clairement pas des briques mais ce second film de Denis Thybaud est plutôt divertissant. Sans pour autant être un modèle de comédie, Les mythos base son ressort comique sur la tchatche de son trio mais les bonnes idées se font plutôt rares et vous ne risquez pas d’entretenir vos abdominaux avec ça. On reprochera également des personnages un peu trop caricaturés notamment avec ce sosie de Paris Hilton et le message moralisateur (oui, l’argent ne fait pas le bonheur on sait !) pas très subtil qui s’est glissé. Un moment amusant mais certainement pas au point de payer une place de ciné !

     

    Il faut le voir pour : Ne pas vous étonner de voir un mec courir à coté d’une voiture, c’est un garde du corps !

  • I’m still here - The lost year of Joaquin Phoenix.

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    L’information a fait le buzz dans le monde entier, alors que les critiques saluaient sa performance dans le film Two lovers ; Joaquin Phoenix annonçait la fin de sa carrière cinématographique. Le plus étonnant reste à venir car dans la foulée, il prétend vouloir se lancer dans la musique et plus particulièrement dans le rap ! C’est le point de départ de ce documentaire, Casey Affleck a suivi son beau-frère dans son difficile parcours car beaucoup pensent que tout cela n’est qu’une mascarade. Au fil des jours, Joaquin se métamorphose : ses atours physiques laissent place à une belle bedaine et sa barbe saillante captera l’attention de tous les médias. Il ne perd pourtant pas de vue son objectif et va tout faire pour percer dans la musique jusqu’à frapper à la porte du célèbre P. Diddy.

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    Flash-back sur un évènement qui avait secoué à l’époque Hollywood, la retraite anticipée de Joaquin Phoenix qui avait suscité pas mal d’interrogations. Son annonce avait été largement relayé par tous les médias mais on ne savait pas forcément qu’il s’était reconverti en chanteur de rap bouffi et c’est là qu’intervient I’m still here - The lost year of Joaquin Phoenix. Casey Aflleck nous dévoile aujourd’hui toutes les coulisses de cette incroyable supercherie ; un projet assez fou dans lequel Phoenix s’est investi corps et âme pour casser son image d’acteur torturé. Le résultat final en valait vraiment la chandelle vu que les spectateurs se sont vite désintéressés de la nouvelle carrière fictive du comédien.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de vous raser demain matin !

  • Le moine

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    Beaucoup considèrent Frère Ambrosio (Vincent Cassel) comme un homme exceptionnel, tout le monde se déplace pour écouter son prêche mais est-il aussi vertueux qu’on voudrait bien le croire ? Son histoire est mouvementé puisqu’il a été abandonné alors qu’il n’était encore qu’un bébé, on le trouva ainsi devant les portes de l’église. L’enfant suscita d’abord la peur en raison de cette marque de naissance qu’il arbore sur son épaule, une marque empruntant la forme d’une main et les mauvaises langues vous diront qu’il s’agit là de la main du diable. Aujourd’hui pourtant, tout le monde l’écoute notamment lorsqu’il s’agit d’accueillir un homme défiguré par un incendie et obligé de porter un masque qui a décidé de se rapprocher de Dieu.

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    C’est vrai que j’avais déjà quelques à-priori à l’idée d’aller voir Le moine, la religion n’étant pas mais alors pas du tout mon dada. Au fonds, j’espérais peut-être un miracle à l’image de celui qu’on a eu avec Des hommes et des dieux au lieu de quoi on a droit à ce que l’on craignait le plus : un film hautement austère et n’ayons pas peur des mots ennuyeux. Avant la révélation finale, le réalisateur Dominik Moll n’est pas parvenu à donner de l’intensité à ce scénario adaptation du roman de Matthew G. Lewis, il n’y a encore que la présence du personnage de Déborah François qui vient redonner un peu de vigueur à l’ensemble. Pas accrocheur pour un sou, ce sera à réserver pour ceux qui ne manquent aucune messe du dimanche !

     

    Il faut le voir pour : Penser à aller vous confesser

  • Bambi

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    Un nouveau jour se lève dans la foret et tous les animaux se réveillent tout doucement mais un évènement va vite les réunir : la naissance du nouveau petit prince ! Un jeune faon du nom de Bambi fait ses premiers dans la foret sous les regards émerveillés de ses nouveaux potes d’enfance. Les jours passent et Bambi découvre les secrets de cet immense foret et ses habitants où il est rapidement adopté par Pan Pan le lapin, Fleur le putois ou encore la si belle Féline. Il découvre également le plaisir de se promener dans la magnifique prairie hélas, il va également apprendre qu’il n’est pas à l’abri de nombreux dangers et notamment de celui qu’on appelle l’homme.

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    C’est en revoyant aujourd’hui Bambi que je me rends réellement compte comment ce dessin animé de Walt Disney doit être considéré comme un véritable chef d’œuvre du 7ème art. Bambi c’est avant tout l’histoire de la vie, un cycle qui se traduit au gré des saisons et qui débute notamment par la naissance de notre héros. Il faut savoir que la production de Bambi fut maintes fois retardée et qu’entre-temps on a pu découvrir un autre chef d’œuvre du nom de Fantasia. On retrouve une certaine influence puisque Bambi s’apparente pratiquement à un spectacle animé servi par une bande originale particulièrement soignée, les dialogues y sont minimalistes afin également de restituer au mieux l’univers animalier de l’histoire. Un must de l’animation.

     

    La scène à ne pas louper : Les premiers pas de Bambi.

  • Un amour de jeunesse

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    1999. Camille & Sullivan (Lola Creton & Sebastian Urzendowsky) sont un jeune couple et leur relation est intense, fusionnel au point que la jeune femme n’imagine pas son avenir sans lui à ses cotés. Pour ce dernier, les choses sont différentes ; si ses sentiments sont sincères, il ressent également le besoin de profiter de sa jeunesse. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a pris la décision de quitter l’école et de partir en voyage en Septembre prochain pour visiter l’Amérique du sud, une expérience qui devrait forger son caractère. Les premières semaines seront pénibles pour Camille, seule consolation étant les lettres envoyées par Sullivan mais le temps passant, leur relation s’éteint. Des années plus tard, le destin fait revenir le jeune homme dans sa vie et malgré la souffrance qu’elle a vécue, elle ne peut réfréner son amour pour lui.

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    Qui connait un tant soit peu la réalisatrice Mia Hansen-Love sait que son univers cinématographique brille avant tout par son authenticité. Tout comme dans son précédent film Le père de mes enfants, on retrouve dans Un amour de jeunesse une histoire qu’on pourrait qualifier de banale à savoir la relation amoureuse d’un jeune couple et son évolution. Cela passe par beaucoup de scènes anodines et de là chacun se fera son opinion : soit on trouve le temps très long soit on s’immerge dans l’histoire pour mieux partager la détresse de Camille. Si on ne trouve rien à redire sur la performance de Lola Creton, on est plus dubitatif concernant celle de son camarade Sebastian Urzendowsky qui manque vraiment d’expressivité.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais recontacter vos ex !

  • Switch

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    Cet été s’annonçait sinistre pour notre pote Sophie Malaterre (Karine Vanasse) ! Cette québécoise sombrait en effet dans une certaine dépression ; célibataire et sans emploi, elle avait clairement besoin de se changer les idées. On lui parle alors d’un site Internet : Switch.com qui lui permettrait d’échanger son logement avec d’autres personnes à travers le monde. Elle se lance dans l’aventure et son choix se porte sur un somptueux appartement situé à Paris et à sa grande surprise, la propriétaire Bénédicte Serteaux (Karina Testa) accepte l’échange. En quelques heures, les bagages sont faits et direction la France où elle redécouvre les charmes de la vie parisienne mais Sophie va vite déchanter. Le lendemain matin de son arrivée, la police débarque chez elle et découvre le corps d’un homme décapité mais le plus incroyable dans tout ça, c’est que son identité a été volée.

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    Le scénario signé conjointement par Jean-Christophe Grangé & Frédéric Schoendoerffer n’est pas sans rappeler le récent Sans identité à la différence qu’ici notre héroïne est une femme tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Cela constitue d’ailleurs un des reproches que l’on peut faire au film, pour servir le développement de l’intrigue le scénario se permet quelques facilités ; on peine à imaginer qu’une frêle demoiselle réussisse à mettre la misère à notre Cantona national. C’est l’occasion tout de même de faire connaissance avec Karine Vanasse propulsée héroïne quant à l’ancien footballeur, son rôle de flic bourru aurait mérité d’être un peu plus tempéré. Si ce genre de détails ne vous hérisse pas le poil alors oui, vous saurez apprécier à juste titre Switch, un thriller qui ne manque pas d’action.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant d’échanger votre logement pour les vacances !

  • Y’a-t-il un flic pour sauver Hollywood ?

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    Fraichement retraité, notre pote Frank Drebin (Leslie Nielsen) devrait couler des jours heureux avec la belle Jane (Priscilla Presley) mais contre toute attente, il s’ennuie ! Il est loin pour lui le temps où il trucidait les malfrats désormais il passe son temps derrière les fourneaux mais l’action lui manque et cela Ed (George Kennedy) l’a bien compris. Il fait en effet appel à Frank pour jouer les agents infiltrés afin d’obtenir des informations sur un prochain attentat qui risque d’être particulièrement meurtrier. Sans hésiter, l’ancien flic accepte la mission au grand désarroi de son épouse qui songeait plutôt à ce que le couple envisage sérieusement d’avoir un enfant.

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    Dans toute saga cinématographique, il y a un seuil qu’il ne faut pas dépasser ne serait-ce que par respect pour le spectateur hélas ce n’est pas le cas ici car Y’a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? ne rend pas du tout honneur à ses prédécesseurs. La faute à un humour beaucoup trop poussif qui repose davantage sur la parodie de films (Les incorruptibles, Thelma & Louise …) plutôt que sur l’aspect gaffeur qui faisait le charme de Drebin. Pour garder un bon souvenir de Frank Drebin je ne peux que vous déconseiller cet épisode final et mieux vaut se rabattre sur les opus précédents.

     

    En savoir plus sur Y’a-t-il un flic pour sauver la reine ?

    En savoir plus sur Y’a-t-il un flic pour sauver le président ?

  • Hanna

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    C’est désormais une certitude, notre pote Hanna (Saoirse Ronan) est prête ! Cette adolescente à l’air si innocent cache en fait une fille entrainée dès son plus jeune âge à traquer, tuer et disparaitre sans laisser de traces. C’est son propre père Erik (Eric Bana) qui s’est chargé de sa formation et ils ont un but bien précis : éliminer une certaine Marissa Wiegler (Cate Blanchett), responsable de la mort de la mère d’Hanna. Autrefois, Erik fut un des meilleurs agents secrets et travaillait avec Marissa mais un désaccord les a séparé et depuis il était devenu introuvable. Après avoir actionné volontairement une balise pour signaler leur position, le repère du père et de la fille est assailli mais ils n’y trouveront qu’Hanna. En la ramenant à leur base, ils ne se doutent pas un seul instant qu’ils agissent exactement selon le plan prévu par Erik.

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    Attention, fille fatale ! Voilà un bon film d’action sans fioritures et sans artifices servi par un casting de prestige avec une Cate Blanchett aux allures de Dana Scully, Eric Bana dont les performances sont toujours appréciables et surtout une bluffante Saoirse Ronan. Pas de doute, le rôle d’Hanna semble avoir été crée pour elle et son interprétation impeccable porte littéralement l’histoire sans compter que la réalisation de Joe Wright est elle aussi très efficace. Celui à qui l’on doit Reviens-moi ou plus récemment Le soliste joue ici le grand écart en s’essayant au film d’action et quand on voit le résultat on ne peut que l’encourager à continuer dans cette voie. A noter également une bande originale signée The chemical brothers qui viennent rythmer avec joie les scènes d’action !

     

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais prendre de jeunes filles inconnues dans vos bras !

  • Chico & Rita

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    La Havane en 1948. Chico et son pote d’enfance Miguelito étaient venus pour boire un verre en charmante compagnie et c’est à cette occasion qu’il l’a vue. Elle chantait ce soir-là et Chico a été comme hypnotisé, le hasard les réunira plus tard dans la nuit et c’est une longue histoire qui commence. Ils ont pour passion commune la musique ; lui est un pianiste au grand potentiel et avec la voix mélodieuse de Rita, ils vont remporter le concours organisé par la station de radio RHC Cadena Azul. A partir de là, le couple aurait pu vivre une formidable aventure malheureusement les quiproquos et jalousies rythmeront leur relation poussant la jeune femme à réaliser son rêve : partir aux États-Unis. Aujourd’hui lorsque Chico entend leur chanson à la radio, il se remémore avec une profonde mélancolie les souvenirs de celle qu’il a toujours aimée.

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    Parce que les films d’animation ne sont pas l’apanage de nos chérubins, Chico & Rita vient mettre un peu de jazz dans nos existences. Bien entendu, le film est grand public mais les enfants ne seront certainement pas aussi réceptifs que nous vis-à-vis de l’ambiance incroyable qui se dégage. De La Havane à New York en passant rapidement par Paris, c’est un festival de musique qui nous est proposé. On y fait même la rencontre de musiciens prestigieux tels que Charlie Parker, Nat King Cole ou encore Chano Pozo. Techniquement, les dessins sont très épurés et l’animation parait parfois saccadé mais dans l’ensemble on oublie ces détails pour se plonger complètement dans un univers haut en couleurs et en musique.

     

    Il faut le voir pour : Voyager en musique à Cuba !