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Film - Page 122

  • La marque des anges - Miserere

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    Son enquête sur Blackstream est de nouveau au point mort mais une nouvelle piste pourrait bien se révéler payante pour notre pote Frank (JoeyStarr). Ce flic d’Interpol vient en effet d’apprendre la mort d’un certain Goetz Willhen (Joe Sheridan), un nom qui fait partie d’une liste qu’il a récupéré dans le cadre de son affaire. Lorsqu’il se rend à Paris, il fait la connaissance du commandant Lionel Kasdan (Gérard Depardieu), un ancien de la BRI qui a bien du mal à se faire à la retraite. Les deux policiers vont finir par s’entraider pour tenter de résoudre cette enquête qui recèle de nombreux secrets et qui pourrait bien être liée avec le passé mouvementé de Frank.

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    Jean-Christophe Grangé va finir par devenir scénariste pour le cinéma puisque La marque des anges - Miserere n’est rien moins que la 4ème adaptation d’un de ses romans. Si vous connaissez l’univers de l’écrivain, vous ne serez pas surpris de découvrir un énième polar avec ici des ramifications religieuses. Une intrigue qui se dévoile au fil des minutes mais tirée par les cheveux. Par contre, la curiosité du film était de voir ce qu’allait donner ce duo Gérard Depardieu / JoeyStarr et on est relativement déçu du résultat. A part quelques vannes datées sur l’âge de notre Gégé, ces 2 larrons manquent de complicité si bien que leurs personnages finissent par devenir transparents comme ce film.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment les enfants peuvent vous casser les oreilles.

  • 12 ans d’âge

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    Après 30 ans de bons et loyaux services dans cette banque, l’heure de la préretraite a sonné pour Charles (François Berléand). Après des adieux mémorables à ses anciens collègues, il peut enfin profiter du temps qu’il lui reste pour … ne rien faire ! Trainer avec son pote d’enfance Pierrot (Patrick Chesnais), déguster un verre de vin ou encore se détendre à la pêche ; voilà le programme de ses journées. Et puis un jour jaillit une idée folle dans son esprit ; Charles veut faire un braquage en compagnie de Pierrot et pas n’importe où puisqu’il veut rendre visite à son ancienne banque mais on ne s’improvise pas bandits du jour au lendemain.

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    Pour nos potes François Berléand & Patrick Chesnais, la retraite a tout d’une seconde jeunesse et quand il s’agit de faire des blagues potaches, ils ne sont jamais les derniers. Dans un premier temps, il est donc plutôt amusant de voir ces 2 inséparables potes d’enfance essayer de se faire un plan à trois ou encore provoquer une baston mais tout ça manque de rythme. Le scénario est poussif à l’image de cette idée de braquage qui tombe un peu du ciel et qui n’est qu’un prétexte pour encanailler nos 2 retraités. On a même l’impression de revoir Paulette quand ces messieurs s’essaient au deal ; non vraiment 12 ans d’âge est bien parti pour mal vieillir !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre une bonne technique de pêche pour faire venir le poisson.

  • Moi, moche et méchant 2

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    Le monde court un grand danger et c’est pourquoi l’Agence de Vigilance de Lynx se doit d’intervenir immédiatement. Quelqu’un vient en effet de voler un laboratoire où était conçue une potion : le PX-41 capable de transformer n’importe qui en un monstre enragé. L’AVL décide donc de recourir aux services d’un méchant d’envergure comme par exemple celui qui a volé la lune. Gru est ainsi sollicité mais refuse dans un premier temps car depuis qu’il a adopté Margo, Edith & Agnès ; il est devenu quelqu’un de respectable. Il changera finalement d’avis et sera associé pour l’occasion à Lucy Wilde afin de démasquer celui qui se cache derrière cette affaire.

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    Après une première apparition qui a connu un joli succès, le méchant le plus sympathique est de retour et bien évidemment il est accompagné des indispensables Minions (Banana !!). On retrouve également ses 3 filles toujours aussi fantasques (et une Agnès toujours aussi adorable) mais moins présentes pour mieux laisser Gru flirter avec Lucy. De l’aventure, de l’espionnage, un catcheur mexicain, des Minions violets ; le programme est chargée et c’est sur qu’on n’aura pas le temps de s’ennuyer. Si la surprise n’est plus au rendez-vous Moi, moche et méchant 2 est néanmoins le divertissement qu’on attendait, un film d’animation beau et drôle et qui devrait donc sans difficultés trouver son public qu’il soit petit ou grand.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que si vous êtes un garçon, c’est normal d’être chauve !

     

    En savoir plus sur Moi, Moche et Méchant ?

    En savoir plus sur Les Minions ?

  • My movie project

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    Il s’agit certainement de sa dernière chance pour s’en sortir ; notre pote Charlie (Dennis Quaid) a donné de sa personne pour rencontrer Griffin (Greg Kinnear). Il tient absolument à lui proposer son film, une œuvre pleine d’émotions comme La couleur des sentiments mais bizarrement quand il commence à décrire les scènes, ce n’est pas exactement ce qu’on attendait. Un Leprechaun retenu prisonnier, une femme nue servant de lecteur MP3 ou encore un homme au cou burné ; voici quelques idées proposées par Charlie et elles sont pour le moins déroutantes. Griffin tente bien d’éconduire son invité mais celui-ci se met alors à le menacer avec une arme et tente le tout pour le tout afin de vendre son film.

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    My movie project est une comédie osée d’abord par sa forme puisqu’elle se structure à travers différents courts-métrages mais aussi par son humour absurde, graveleux et parfois presque gênant. Il faut moins de 5 minutes pour voir Hugh Jackman affublé d’une belle paire de c....... au cou et ce qui vous donne tout de suite un aperçu de l’esprit qui peut se dégager. Le souci c’est que ces différentes séquences, malgré une pléthore de stars, n’ont aucune cohésion entre elles et confiées à autant de réalisateurs ça se ressent forcément au niveau qualitatif. Il faut être clair ce n’est pas un film mais une succession de sketchs ; un projet qui aurait davantage eu sa place sur le petit écran qu’au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des hommes qui portent des écharpes !

  • Man of steel

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    La planète Krypton se meurt et la fin est proche. Jor-El (Russel Crowe) le sait que trop bien et c’est pourquoi il a pris cette décision difficile d’envoyer son fils, à peine sorti du ventre de sa mère, vers une autre planète. C’est sur Terre qu’atterrira ce vaisseau, l’enfant sera alors recueilli par un couple de fermiers du Kansas Martha & Jonathan Kent (Diane Lane & Kevin Costner). C’est ainsi que débute l’histoire de Clark (Dylan Sprayberry / Cooper Timberline / Henry Cavill) mais ses origines extraterrestres combinées à l’influence du soleil lui confèrent des pouvoirs extraordinaires. Ce don il le mettra au service de l’humanité, un sauveur que tout le monde connaitra sous le nom de Superman !

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    Après l’essai de Bryan Singer qui sonnait comme un hommage aux aventures de feu Christopher Reeve, c’est Zack Snyder qui est maintenant chargé de redorer le blason de Superman. Visuellement, le lifting est incontestablement réussi, Man of steel délivre une vraie version modernisée de l’icône de DC mais sur le fonds il manque quelque chose. Le spectacle est là (Smallville & Metropolis en prennent un coup !) mais il y a une certaine froideur qui se dégage de ce héros; Henry Cavill a une belle carrure et c’est à peu près tout. En plus de ça la comparaison avec un certain Jésus-Christ est amusante au début mais devient vite gonflant pour ne pas dire gênant. Un bon divertissement mais qui manque vraiment d’humilité pour réellement mériter le titre de Super.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que le blason de Superman n’est pas un S !

  • Les beaux jours

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    Caroline (Fanny Ardant) traverse une période difficile ; elle vient de perdre sa pote d’enfance et doit, depuis quelques mois, se faire à la vie de retraitée. Ses filles lui ont donc offert un bon de découverte  pour Les beaux jours, un centre où diverses activités sont proposées mais que Caroline considère comme une maison de retraite. Sa première impression est loin d’être positive mais en assistant au cours d’informatique, elle va faire la connaissance de Julien (Laurent Lafitte) dont le charme ne va pas tarder à opérer. Bien que cela paraisse totalement déraisonnable, cette femme veut vivre cette passion mais la différence d’âge et leurs situations respectives pourraient les amener à reconsidérer la question.

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    Découvrir la relation entre une dame d’un certain âge avec un homme plus vigoureux fait d’abord penser qu’on a une nouvelle cougar sous les yeux. Il serait vraiment réducteur et surtout faux de résumer le film de Marion Vernoux à ce terme péjoratif puisqu’il y est question avant tout d’amour entre Fanny Ardant & Laurent Lafitte. Rien à reprocher à ces deux là d’ailleurs, ils sont impeccables dans leurs rôles, la comédienne livrant une touchante prestation. Reste juste l’histoire plutôt sommaire qui ne va pas forcément emballer les foules et notamment le jeune public en dehors de ça, il fera assurément Les beaux jours des autres spectateurs.

     

    Il faut le voir pour : Vous poser des questions su votre grand-mère fait des progrès fulgurants en informatique !

  • Room 237

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    En 1980 sortait au cinéma l’adaptation du roman The shining de Stephen King et 30 ans après ce film qui s’est imposé comme une véritable référence continue de fasciner et de faire parler de lui. Réalisateur reconnu pour ne rien laisser au hasard, Stanley Kubrick a donné naissance à un véritable chef d’œuvre qui ne manque pas de messages sous-jacents et il faut parfois avoir un œil d’expert pour les déceler. C’est donc avec l’aide de véritables fanatiques qui ont vu et revu le film pour mieux le disséquer que l’on est invité à découvrir les nombreux secrets dont regorge Shining et qui sait si il ne s’en cache pas d’autres !

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    Et si Stanley Kubrick était un génie ? Après avoir vu Room 237, c’est ce qu’on a envie de se dire. Bien sur, ce documentaire n’aura aucun intérêt pour ceux qui ne connaitraient pas le film et c’est peut-être l’occasion pour vous de rattraper cette lacune. Le titre fait bien sur référence à la fameuse chambre évoquée dans le film et il est tout simplement indispensable que vous ayez aimé ou non l’adaptation de Kubrick. Il propose en effet de découvrir les intentions du réalisateur ou du moins celles qu’on lui prête et par conséquent la véritable richesse de Shining. Même s’il faut prendre certaines affirmations avec des pincettes, on apprend plein de choses et on a envie d’y croire et on finira d’être convaincu que Shining est un vrai chef d’œuvre et c’est un beau Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Voir et revoir Shining !



    En savoir plus sur
    Shining ?

  • The bay

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    04 Juillet 2009, la ville de Chesapeake Bay s’apprêtait à célébrer comme il se doit l’indépendance du pays et c’est une journée radieuse qui s’annonçait. Malheureusement, la ville va connaitre un drame sans précédent puisque les habitants vont être victimes d’une incroyable épidémie qui se manifeste dans un premier temps par l’irruption de furoncles sur différentes parties du corps. Alors que l’hôpital est débordé par ces cas exceptionnels, d’autres se révèlent plus inquiétants ; on retrouve certains vomissant du sang. Que s’est-il donc passé à Chesapeake Bay, le gouvernement américain a voulu étouffer cette histoire mais notre pote Stephanie (Kristen Connolly) va nous révéler la vérité grâce à des images qui n’ont jamais été diffusées.

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    Au générique on retrouve comme co-producteur Oren Peli (Paranormal Activity), on ne sera donc pas surpris d’avoir sous les yeux un énième film found footage. On quitte la maison familiale pour un terrain de jeu plus étendu puisque c’est carrément une ville qui respire bon la joie de vivre qui va être confronté à un vrai fléau (pour résumer une mutation due à la fiente de poulets). The bay surfe habilement sur la vague de ces sites internet révélant des secrets d’état et voulant faire éclater la vérité malheureusement la réalisation de Barry Levinson ne brille pas autant. Pour tenter de rendre son histoire passionnante, les points de vue sont multipliés mais ça bavasse alors qu’on attend un peu plus d’action. Allez prendre un bain de minuit ça vous donnera plus de frissons !

     

    Il faut le voir pour : Faire une croix sur vos vacances à la plage.

  • Né quelque part

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    Parce que son père vient de faire un malaise et qu’il doit être hospitalisé, notre pote Rachid (Tewfik Jallab) a le devoir de se rendre en Algérie. Sa famille vient en effet d’apprendre que la maison familiale construite pierre par pierre par son père est sur le point d’être saisie et démolie par l’Etat. C’est d’ailleurs en apprenant cela que le père s’est senti mal et a chargé Rachid de faire tout son possible pour préserver cette maison. Pas évident pour ce jeune homme qui découvre pour la première fois le pays où a grandit ses parents et c’est avec quelques réticences qu’il a fait ce voyage. Il se met même à regretter d’être venu lorsque son cousin (Jamel Debbouze) lui vole ses papiers et qu’il se retrouve coincé au bled !

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    Puisant dans sa propre expérience, Mohamed Hamidi se lance dans le cinéma et signe avec Né quelque part, un premier film touchant. On aurait pu craindre à un moment que cela tourne à la banale comédie en compagnie de Jamel Debbouze (que le réalisateur connait bien pour avoir mis en scène un de ses spectacles) et de sa troupe mais ceux-ci s’effacent au profit de l’excellent Tewfik Jallab. C’est assurément la bonne surprise de ce film ; pour son premier grand rôle il donne vraiment corps à ce personnage partagé par sa vie en France et un héritage culturel dont il n’avait pas encore pris conscience. Une belle dose d’émotions donc même si elle ne suffit pas pour emporte totalement le spectateur mais c’est prometteur et ça mérite qu’on y jette un œil.

     

    Il faut le voir pour : Oublier votre intimité quand vous irez en Algérie !

  • Joséphine

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    A 29 ans et quatre quart, notre pote Joséphine (Marilou Berry) n’a pas encore trouvé le prince charmant et pourtant elle fait tout pour. Forcément, quand sa petite sœur Diane (Alice Pol) lui apprend qu’elle va prochainement se marier, elle se sent un peu vexée et ça va la pousser à faire une grosse bêtise. Pour éviter de se faire voler la vedette, Joséphine annonce ainsi devant toute sa famille qu’elle va elle aussi se marier avec un chirurgien et qu’elle par vivre au Brésil. C’est exactement là que la galère commence pour elle puisqu’elle va s’empêtrer dans le mensonge jusqu’à se retrouver en salle d’embarquement pour le Brésil !

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    On pourrait croire que Joséphine est une lointaine cousine de Bridget Jones mais c’est avant tout une héroïne de bande-dessinée. Née sous la plume de Pénélope Bagieu, elle a donc droit à une adaptation cinématographique peu passionnante puisque la réalisatrice Agnès Obadia essaie tant bien que mal de faire du neuf avec du vieux. La bonne bande de potes (avec évidemment dans le tas un mec gay car il faut qu’un mec soit gay pour être le pote d’une femme), l’homme idéal qui est planté juste devant son nez et bien sur une héroïne qui n’a pas son pareil pour se retrouver embarquée dans des situations ahurissantes. C’est de la comédie romantique en conserve qu’on nous sert.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre mec aller promener le chien !