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elise lhomeau

  • 12 ans d’âge

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    Après 30 ans de bons et loyaux services dans cette banque, l’heure de la préretraite a sonné pour Charles (François Berléand). Après des adieux mémorables à ses anciens collègues, il peut enfin profiter du temps qu’il lui reste pour … ne rien faire ! Trainer avec son pote d’enfance Pierrot (Patrick Chesnais), déguster un verre de vin ou encore se détendre à la pêche ; voilà le programme de ses journées. Et puis un jour jaillit une idée folle dans son esprit ; Charles veut faire un braquage en compagnie de Pierrot et pas n’importe où puisqu’il veut rendre visite à son ancienne banque mais on ne s’improvise pas bandits du jour au lendemain.

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    Pour nos potes François Berléand & Patrick Chesnais, la retraite a tout d’une seconde jeunesse et quand il s’agit de faire des blagues potaches, ils ne sont jamais les derniers. Dans un premier temps, il est donc plutôt amusant de voir ces 2 inséparables potes d’enfance essayer de se faire un plan à trois ou encore provoquer une baston mais tout ça manque de rythme. Le scénario est poussif à l’image de cette idée de braquage qui tombe un peu du ciel et qui n’est qu’un prétexte pour encanailler nos 2 retraités. On a même l’impression de revoir Paulette quand ces messieurs s’essaient au deal ; non vraiment 12 ans d’âge est bien parti pour mal vieillir !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre une bonne technique de pêche pour faire venir le poisson.

  • Holy Motors

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    C’est une longue journée qui débute pour M. Oscar (Denis Lavant) ; beaucoup de rendez-vous en perspective ! Il prend place dans sa somptueuse limousine blanche et c’est Céline (Edith Scob) qui va le conduire aux 4 coins de Paris où l’attendent de drôles d’aventures. Dans le véhicule, de nombreux accessoires et des produits de maquillages vont lui permettre de se transformer totalement. L’homme en costume laisse alors place à toute une galerie de personnages ; cela va de la séance de motion capture au rôle d’un simple père en passant par l’immanquable M. Merde qui va venir perturber une séance de photo.

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    Quelqu’un a dit ovni ? Et bien c’est exactement ce sur quoi vous allez tomber avec Holy Motors. Il y a différentes histoires mettant en scène divers héros mais tous incarnés par un Denis Lavant qui se voit offrir l’opportunité de nous dévoiler l’étendue de ses talents. Les cinéphiles reconnaitront avec un curieux plaisir le retour de M. Merde qui s’était illustré dans le film collectif Tokyo ! et qui joue ici un remake de La belle et la bête. C’est une expérience étrange que nous propose Leos Carax et il n’y a pas de mystères ; on accroche immédiatement au concept ou on zappe totalement et je ne vous cache pas que le temps peut paraitre bien long !

     

    Il faut le voir pour : Trouver l’inspiration pour vos prochains déguisements.

  • Des filles en noir

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    Noémie & Priscilla (Elise Lhomeau & Léa Tissier) sont potes d’enfance mais ce sont également 2 filles très marginales. Dans leur apparence physique tout d’abord, vêtue de façon gothique elles ne passent jamais inaperçue et puis surtout dans leur état d’esprit pour le moins morbide. D’ailleurs, au terme d’un exposé et après des réflexions désobligeantes de leurs camarades de classe, le tandem annonce son intention de mettre fin à leurs jours. Une annonce qu’il faut d’autant plus prendre au sérieux que Noémie a déjà tenté de se suicider voilà exactement 1 an. Ce qui n’était au départ que des paroles en l’air devient soudain une réalité, elles veulent réellement s’abandonner à la mort.

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    Le film de Jean-Paul Civeyrac se focalise sur le mal-être de certains adolescents et on ne s’étonne d’ailleurs presque pas qu’il prenne pour personnages principaux des jeunes filles à l’allure gothique. Le raccourci peut prêter à contestation mais on oublie rapidement les apparences de ces adolescentes pour mieux se concentrer sur leur fragilité psychologique. En ce sens, il n’y a rien à redire sur les prestations conjuguées de Léa Tissier et d’Elise Lhomeau resplendissantes de noirceur. On est moins ébloui en revanche par l’histoire qui tourne un peu en rond et un dénouement qui parait un peu bâclé. Attention après avoir vu Des filles en noir, il y a des chances de faire une mini-dépression devant tant de joie de vivre.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de voir la vie en noir !