Amour sur place ou à emporter
A 30 ans … oui pardon 29 ans, notre pote Amelle (Amelle Chahbi) est encore à la recherche de l’homme de sa vie et si possible pas un qui aurait l’habitude de dépanner une copine. Comme pour beaucoup, c’est sur son lieu de travail qu’elle va trouver le bonheur puisque cette manageuse d’un Starbucks à Paris vient de rencontrer Noom (Noom Diawara). Bon ça n’a pas été immédiatement le coup de foudre entre les deux mais c’est une affaire de faux sein qui a tout déclenché et leur histoire a commencé. Ça se passait plutôt bien pour ce couple (sauf pour les économies de Noom !) mais à l’heure des présentations aux familles respectives, c’est plus délicat. Une arabe et un noir pour leurs familles c’est tout simplement une hérésie !
Succès sur les planches depuis 2011, Amour sur place ou à emporter a droit à sa promotion sur le grand écran portée par Amelle Chahbi qui en profite pour signer sa première comme réalisatrice. A ses cotés, il y a son acolyte Noom Diawara et s’il faut bien reconnaitre une chose c’est que leur énergie commune anime cette comédie. On apportera très vite un gros bémol car la mise en scène, tout comme le scénario, est ultra conventionnelle, les personnages secondaires sont fades et même l’humour est périmé. C’est qu’il est difficile de passer après Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu qui avait déjà utilisé à outrance cet humour concentré de préjugés. Quelques rires se disséminent dans de nombreux moments d’égarement, le titre fait référence à du fast-food on n’en est pas loin cinématographiquement parlant.
Il faut le voir pour : Arrêter de faire le malin sur le plongeoir de la piscine !