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Film - Page 124

  • Arnaque à la carte

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    Notre pote Sandy Patterson (Jason Bateman) ne ménage pas ses efforts au travail mais il n’est pas vraiment récompensé. Pourtant, il aurait bien besoin d’un coup de pouce pour faire vivre sa famille qui va prochainement s’agrandir avec la naissance d’un 3ème enfant. Quelques collègues lui proposent alors une opportunité en or : créer leur propre boite et Sandy décide de sauter le pas mais il va être rattrapé par une drôle d’affaire. En Floride quelqu’un utilise frauduleusement son identité et, outre le fait qu’elle dépense sans compter, s’attire aussi quelques problèmes avec la justice. Sandy doit donc partir à la recherche de Sandy Patterson ou plutôt de Diana (Melissa McCarthy)  s’il veut garder son job.

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    Comment tuer son boss ? avait arraché beaucoup de rires et on se réjouissait à l’idée de découvrir cette nouvelle comédie de Seth Gordon. Ce sont donc les malheurs vécus par le pauvre Jason Bateman qui vont essayer de nous amuser d’autant plus qu’il trouve une partenaire en la personne de Melissa McCarthyqui est tout sauf discrète. On embarque alors pour un road-trip qui ne manque pas d’action mais l’essentiel, à savoir l’humour, lui semble être resté au bord de la route. On est vraiment loin de s’éclater d’autant plus que ça manque de surprises comme ce dénouement qu’on voit arriver à des kilomètres et donc le temps parait parfois long. Arnaque à la carte oui mais aussi dans la salle non ?

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’appeler votre fils Sandy, ça peut être dur à porter.

  • The Iceman

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    Rien ne prédisposait notre pote Richard Kuklinski (Michael Shannon) à devenir un jour ce tueur en série connu sous le nom d’Iceman. Il était doubleur de films pornographiques euh enfin de films Disney et fut recruté par Roy Demeo (Ray Liotta) qui s’est rapidement rendu compte qu’il pourrait devenir un sacré atout dans sa manche. Il est vrai que Richard possède cette qualité rare de pouvoir tuer de sang froid et ce genre de job ne manque pas dans la mafia. Il mène donc une belle vie ; sa femme (Winona Ryder) et ses 2 filles ignorant bien évidemment tout de ses réelles activités mais son vrai visage va finir par être dévoilé au grand jour !

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    Tuer les gens ça laisse notre pote Richard Kuklinski a.k.a. The Iceman de glace ! Serial-killer qui s’est illustré aux Etats-Unis à partir des années 1970 avec plus d’une centaine de victimes à son actif, on s’intéresse donc à la vie insensée de cet homme recruté par la mafia. Père de famille d’un coté, de l’autre il se métamorphose en boucher humain sans émotions. Une distance que retranscrit parfaitement Michael Shannon et à ses cotés il y a du beau monde comme Ray Liotta, James Franco ou Chris Evans. En revanche la réalisation d’Ariel Vromen n’a rien de transcendant et nous avons donc un thriller plutôt classique qui ne sort pas vraiment du lot malgré son personnage fascinant.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus acheter les glaces au camion de glaces !

  • Demi-sœur

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    Handicapée mentale, notre pote Nénette (Josiane Balasko) ne peut pas vivre seule et jusqu’à présent, elle habitait avec sa mère. Hélas, cette dernière vient de mourir et on n’a pas d’autres choix que d’envoyer Nénette dans une maison de retraite dont elle s’échappera à la première occasion. Il faut dire qu’ils voulaient lui retirer sa tortue Totoche et puis elle a une autre idée en tête : se rendre à Angers pour retrouver son père. En effet, en fouillant dans les affaires de sa mère, elle a trouvé une trace de cet homme mais elle arrive trop tard puisque celui-ci n’est également plus de ce monde. Ne reste plus que son fils Paul (Michel Blanc) qui est donc le demi-frère de Nénette qu’elle n’a pas l’intention de quitter.

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    C’est prendre un sacré risque de vouloir incarner un personnage handicapé mentalement ; soit on livre une prestation époustouflante soit on est proche du ridicule. Josiane Balasko s’implique grandement dans Demi-sœur (logique vu qu’elle en signe aussi la réalisation) mais son film est vraiment "Too much". Son interprétation de Nénette devient vite insupportable mais en plus de ça, on n’est pas épargné par la caricature que ce soit au niveau des personnages (Ah ces rockers !) ou des situations. Seul point positif dirons-nous la participation de Michel Blanc qui ne peut toutefois pas sauver cette comédie destinée à sombrer et pas qu’à moitié !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter les sucrettes dans le café !

  • Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir

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    La petite Emili (Hazuki Kimura) vient de quitter Tokyo avec ses parents pour un petit village et son adaptation dans sa nouvelle école se passe plutôt bien. Elle se trouve immédiatement 4 potes d’enfance que sont Sae, Maki, Akiko & Yuka (Yû Aoi, Eiko Koike, Sakura Andô & Chizuru Ikewaki) mais ces petites filles vont traverser une expérience traumatisante. Alors qu’elles jouaient à l’école, elles sont interpellées par un homme qui parvient à s’isoler avec Emili qui sera malheureusement retrouvée violée et assassinée. On ne mettra pas la main sur le coupable car sous le choc de l’évènement, les filles n’arrivent pas à se souvenir du visage de cet homme ce qui rend folle Kyôko Koizumi (Asako Adachi), la mère d’Emili qui n’est pas prête de leur pardonner sa mort !

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    A l’origine Shokuzai est un roman japonais de Kanae Minato qui s’est vu adapté pour la télévision nippone en une série de 5 épisodes. En passant les frontières, celle-ci se métamorphose en 2 films qui sont pour le coup indissociables. Avec Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir, on découvre donc cet évènement dramatique qui va lier les 5 personnages à savoir la mère de la victime et les 4 camarades de classe. On a droit alors à une succession de portraits en commençant ici avec les personnages de Maki & Sae et pour cette dernière notamment le spectateur a de quoi être déconcerté. Une première partie vraiment passionnante et qui nous donne qu’une envie ; celle d’aller voir au plus vite la suite.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre mari s’il veut jouer à la poupée.


    En savoir plus sur Shokuzai - Celles qui voulaient oublier ?

  • Je suis supporter du Standard

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    Notre pote Milou (Riton Liebman) est un supporter inconditionnel de l’équipe de football du Standard de Liège ce qui peut paraitre bizarre pour quelqu’un qui habite à Bruxelles. Il ne manque aucun match que ce soit au stade ou devant sa télévision mais cette passion inconsidérée affecte fortement sa vie personnelle. Il s’est rendu compte de cela après avoir assisté sans le vouloir à une réunion des Alcooliques Anonymes ; il est standardodépendant ! Milou veut donc reprendre sa vie en main ce qui signifie faire une croix sur tout ce qui a trait de près ou de loin au football et au Standard. Peut-être ainsi pourra-t-il également reconquérir la belle Martine (Léa Drucker).

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    Une comédie romantique autour du football, voilà qui devrait éviter les disputes chez les couples devant le cinéma enfin c’est ce qu’on aurait voulu croire. Il y a de bonnes intentions qui se dégagent de cette première réalisation du belge Riton Liebman malheureusement Je suis supporter du Standard souffre d’un humour trop peu prononcé. On a comme l’impression que tout est précipité et qu’au final tout tombe à l’eau le meilleur exemple étant cette scène où Milou se retrouve dans un bar de supporters adverses. La seule idée qui m’a vraiment fait rire c’est Looping en train d’interpeller des vaches sinon c’est un film qui n’atteint pas son but puisqu’il est loin d’être prolifique en fous rires et qui nous laisse même un arrière-gout de non-match.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas avoir honte d’acheter encore des images Panini à votre âge !

  • The call

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    Il y a 6 mois, notre pote Jordan (Halle Berry) a reçu un appel qu’elle ne pourra jamais oublier. Cette opératrice du 911 avait en effet au bout du ligne une certaine Leah Templeton (Evie Thompson), une adolescente menacée par un homme qui s’est introduit chez elle. Jordan a commis une erreur causant la mort de cette fille et elle ne se l’est jamais pardonné. Aujourd’hui, le cauchemar est en passe de se reproduire puisque Casey (Abigail Breslin) vient d’être enlevée et est retenue prisonnière dans le coffre d’une voiture. Elle est parvenue à joindre le 911 grâce à un second téléphone portable et Jordan va tout faire pour qu’on la retrouve et chaque minute qui passe réduit ses chances de survie.

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    Doté d’un scénario plutôt astucieux, The call est un thriller assez prenant puisqu’on se retrouve suspendu au sort de la pauvre Abigail Breslin. Enfermée une bonne partie du film de la même manière qu’un Buried, elle devrait faire remonter à la surface les peurs enfouis de certains claustrophobes. En revanche, on sera bien moins emballé par le personnage soi-disant traumatisé d’Halle Berry qui n’apporte pas grand-chose si ce n’est de participer à un dénouement grotesque. Il n’y a donc aucune urgence à découvrir ce film qui exploite de manière bien trop prévisible une idée qui aurait mérité un meilleur sort.

     

    Il faut le voir pour : Savoir comment réagir si vous vous retrouvez coincé dans le coffre d’une voiture.

  • Very bad trip 3

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    Même s’il ne s’en rend pas vraiment compte, Alan (Zach Galifianakis) traverse une sale période aussi ses potes d’enfance décident-ils d’intervenir. Phil, Stu & Doug (Bradley Cooper, Ed Helms & Justin Bartha) réussissent à le convaincre ainsi de se faire soigner dans un institut spécialisé en Arizona mais en cours de route ils vont avoir une très mauvaise surprise. Ils sont arrêtés par Marshall (John Goodman), un truand à la recherche de Leslie Chow (Ken Jeong) qui lui a dérobé rien moins que 21 millions de dollars en lingots d’or. Sachant que Chow est encore en contact avec Alan, il veut que la meute le trouve et le capture sans quoi Marshall n’hésitera pas à exécuter Doug.

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    La meute est de retour et cette fois c’est le final et franchement on espère que ce sera bien le cas. Après un second épisode qui avait des allures de Copier / Coller, on attendait autre chose de ce Very bad trip 3 et sur ce point, on pourra au moins se satisfaire d’un scénario plus original ce qui n’était en même temps pas très difficile. Ce qui est moins réjouissant, c’est qu’on a l’impression qu’ils ont oublié d’y mettre l’humour des épisodes précédents. Ok c’est amusant mais on est vraiment loin des crises de rires d’antan, la gueule de bois est bel et bien terminée ; on devra juste se contenter du plaisir de revoir nos potes c’est une maigre consolation !

     

    Il faut le voir pour : Prendre vos précautions avant de voyager avec une girafe.


    En savoir plus sur
    Very bad trip ?

    En savoir plus sur Very bad trip 2 ?


  • Epic : La bataille du royaume secret

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    Parce qu’elle l’avait promis à sa mère récemment disparue, notre pote Mary-Kate est revenue vivre auprès de son père Bomba. Ce dernier vit seul dans une maison aux abords d’une foret qui est devenu son terrain de chasse car il est persuadé qu’il s’y cache de minuscules créatures. Une obsession que personne ne comprend et qui a provoqué la fin de son couple pourtant il détient la vérité et Mary-Kate va s’en rendre compte de façon brutale. Elle se retrouve en effet miniaturisée et au cœur du conflit opposant le peuple des Hommes-feuilles et les terrifiants Bogans qui cherchent à tout détruire sur leur chemin.

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    Pas besoin d’aller bien loin pour faire de drôles de rencontres, il suffit de mettre les pieds dans la foret pour découvrir ces êtres minuscules que sont les Hommes-feuilles et les Bogans et bien d’autres créatures. Création des studios Blue-sky (L’âge de glace, Rio …), Epic : La bataille du royaume secret est une ode à la nature avec son foisonnement d’animaux, de créatures extraordinaires. Si dans le fonds le scénario n’est qu’une banale opposition entre le Bien et le Mal, on est séduit par un univers familier mais que l’on découvre d’un œil nouveau. D’une beauté saisissante, drôle (le duo escargot / limace en fera baver de rire plus d’un) voici un super film d’animation à partager en famille.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi c’est si difficile d’attraper des mouches !

  • Un grand mariage

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    Adopté par Ellie & Don Griffin (Diane Keaton & Robert De Niro), notre pote Alejandro (Ben Barnes) a grandi dans le bonheur entouré de sa sœur Lyla (Katherine Heigl) et de son frère Jared (Topher Grace). Le divorce de leurs parents n’a pas changé grand-chose et depuis Don a refait sa vie avec Bebe (Susan Sarandon). Alejandro s’apprête à franchir une nouvelle étape de sa vie puisqu’il va bientôt épouser la délicieuse Missy (Amanda Seyfried). Alors que la cérémonie approche, il se rend compte que Madonna (Patricia Rae), sa mère biologique va faire le voyage de Colombie pour assister au mariage et qu’il ne lui a jamais dit que ses parents adoptifs avaient divorcé. Ellie & Don vont devoir faire croire qu’ils sont toujours mariés et ça risque de ne pas être facile !

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    Une belle réunion de famille avec à l’horizon un somptueux mariage, on ne peut pas dire que le scénario soit d’une grande originalité mais il y a du beau monde. Susan Sarandon, Diane Keaton ou encore Robin Williams ; ça laissait augurer de bonnes choses mais nos espoirs vont rapidement s’évanouir. En cause un humour plus que primaire à l’image d’un diner qui se termine sous la pluie (super …) ou d’un De Niro tête à claques quand il ne tombe pas accidentellement du plongeoir d’une piscine ce qu’on ne voyait d’ailleurs pas du tout arriver. Qui plus est la famille Griffin est tout sauf attachante, le lien artificiel qui les unit saute aux yeux et condamne Un grand mariage qui me rappelle les comédies sans inspirations des années 1990.

     

    Il faut le voir pour : Offrir des glands !

  • Only God forgives

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    Julian (Ryan Gosling) et son frère Billy (Tom Burke) s’occupent d’un club de boxe en Thaïlande du moins c’est ce que les apparences laissent à penser. Leurs revenus ils le doivent surtout au trafic de drogues qu’ils mènent clandestinement. Un soir, Billy fait une virée en enfer et il ne croit pas si bien dire puisqu’il va violer et assassiné sauvagement une jeune fille de 16 ans. Un acte qui ne restera pas impuni ; le père de la victime, exhorté par le chef de la police Chang (Vithaya Pansringarm), rend sa propre justice. Lorsque Julian apprend la mort de son frère, il part immédiatement à la recherche de son meurtrier mais quand il découvre la vérité décide finalement de l’épargner.

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    Après l’excellent Drive, la collaboration entre Nicolas Winding Refn & Ryan Gosling se poursuit dans un film d’un tout autre genre. Plongée dans les bas-fonds thaïlandais, Only God forgives bénéficie d’une atmosphère étouffante qui vous prend littéralement à la gorge. Une réalisation chirurgicale baignant dans les couleurs rouge, bleu et jaune ; des dialogues minimalistes et des personnages implacables. On appréciera tout particulièrement cette mère sanguinaire incarnée par la géniale Kristin Scott-Thomas et surtout Vithaya Pansringarm, ce flic au visage impassible aussi doué au maniement du sabre que d’un micro de karaoké ! Coup de cœur Ciné2909 pour cette nouvelle claque de Refn.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de provoquer la police, surtout en Thaïlande !