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Comédie - Page 43

  • Amour & turbulences

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    Elle pensait que c’était son jour de chance mais notre pote Julie (Ludivine Sagnier) va vite déchanter. Plutôt contente d’être surclassée pour ce vol reliant New-York à Paris, elle a la désagréable surprise d’avoir comme compagnon de route Antoine (Nicolas Bedos), un ex. Leur histoire date d’il y a maintenant 3 ans et ils ne se sont pas vraiment quitté en bons termes d’où une certaine tension pour ces retrouvailles inattendues. Tout avait pourtant bien commencé entre eux ; une rencontre dans des toilettes, une danse en haut de la Tour Eiffel et l’éternel séducteur qu’est Antoine était tout simplement tombé amoureux alors comment leur relation a-t-elle bien pu s’achever ?

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    La seule véritable surprise de cette nouvelle comédie romantique c’est d’avoir confié l’un des premiers rôles à Nicolas Bedos. Le comédien débutant signe par ailleurs les dialogues qui restent, dans l’ensemble, assez sages alors qu’on aurait apprécié retrouver la plume acerbe qui a fait sa réputation. En dehors de ça, pas grand-chose à signaler, on sait dès le départ dans quoi on s’est embarqué avec Amour & turbulences et on passe plutôt un bon moment. La participation de Clémentine Célarié mais aussi de Michel Vuillermoz, Jonathan Cohen & Jackie Boyer apportent également un petit plus.

     

    Il faut le voir pour : Savoir ce qu’il faut faire au restaurant si votre femme vous demande de commander pour elle !

  • Ninja cheerleaders

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    Elles ont accompli leur dernière mission et leur maitre Hiroshi (George Takei) a officiellement promu Courtney, April & Monica (Trishelle Cannatella, Ginny Weirick & Maitland McConnell) au prestigieux titre de ninja ! Il faut dire que ce trio d’étudiantes a du talent à revendre puisqu’elles font également partie du club de pom pom girls de leur école et que même le soir elles se donnent en spectacle mais dans un genre plus particulier. C’est au Strip palace qu’on les retrouve depuis 6 mois mais attention, il ne faut pas les confondre avec des strip-teaseuses ; elles sont go-go danseuses et font uniquement cela pour payer leurs futures études à l’université de Brown. Avant cela, elles vont devoir revêtir leurs tenues de ninja car Hiroshi vient d’être enlevé par un certain Victor Lazarro (Michael Paré).

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    Allez il ne faut pas mentir le titre était prometteur et ça aurait même pu donner quelque chose de fun mais le problème c’est que la réalisation est un désastre total. Le responsable se nomme David Presley et tout porte à croire qu’il manie sa caméra avec 2 mains gauches et on soupçonnerait presque qu’il ait en réalité utilisé ses pieds. Ninja cheerleaders n’est pas non plus aidé par ses comédiens mais qui s’attendait à y trouver une quelconque performance ? Si cela nous avait été présenté comme du travail d’amateur, on aurait pu se montrer bien plus conciliant mais à ce niveau-là c’est juste du foutage de gueule. Et un DVD à offrir à vos pires ennemis, un !

  • Miss nobody

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    Depuis qu’il s’est occupé du cas de son père indigne, notre pote Sarah Jane McKinney (Leslie Bibb) sait qu’un ange-gardien veille sur elle et il se nomme Saint-Georges. Cette jeune secrétaire va d’ailleurs s’apercevoir qu’il est toujours à ses cotés puisqu’elle va obtenir une promotion auquel elle ne croyait pas cependant l’arrivée de Milo Beeber (Brandon Routh) va changer la donne. Dans un premier temps, sa promotion est annulée mais elle sera de nouveau effective lorsqu’on découvre le corps sans vie de Milo retrouvé chez lui empalé sur un parapluie. Simple accident domestique ? C’est ce qu’aimerait faire croire Sarah Jane qui est à l’origine de cela et qui ne va pas s’arrêter là.

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    On connaissait la promotion canapé, voilà maintenant une manière un peu plus abrupte pour bénéficier d’une évolution professionnelle. Miss nobody est une petite comédie menée par une charmante Leslie Bibb qui s’épanouit à travers les meurtres de ses responsables mais qui va aussi trouver l’amour en la personne d’un inspecteur de police ! Voilà donc de quoi nourrir une histoire pleine d’ambigüités mais dont l’humour noir est malheureusement bien trop effacé pour espérer nous convaincre. Si l’héroïne parvient à capter notre attention tout au plus jusqu’à la demi-heure, on décroche progressivement jusqu’à ce que ça nous laisse indifférent, pas étonnant si on se réfère au titre.

  • La cité rose

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    La cité rose située dans la banlieue Nord de Paris, c’est là que vit Mitraillette (Azize Diabate Abdoulaye), un adolescent qui vient de souffler ses 12 bougies et où il ne s’ennuie jamais. Entre ses potes d’enfance et la famille, il y a toujours de l’animation dans le quartier et la dernière grande nouvelle concerne son cousin Isma (Idrissa Diabaté). Ce dernier vient en effet d’être recruté par la bande de Narcisse (David Ribeiro) pour devenir leur guetteur et cela va conduire à un terrible accident. Pour l’heure, revenons sur Mitra qui lui ne pense qu’à une chose ou plutôt qu’à une personne : la belle Océane (Anaïs Begue). Ah si seulement il pouvait la séduire !

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    Quand on veut faire un film sur la cité, il faut avancer à pas de velours car on a vite fait de tomber dans les préjugés. Avec La cité rose, on n’y échappe pas avec les traditionnels dealers du quartier assorti de ces 2 cousins l’un faisant office d’exemple à suivre l’autre qui se trouve sur une pente savonneuse. Alors oui il y a des clichés mais on s’en offusque beaucoup moins lorsque cela sert une comédie dans l’ensemble plutôt réussie qui doit beaucoup à ses interprètes apportant leur énergie et un indéniable brin de fraicheur. Il y a de la rigolade et on passe vraiment un bon moment donc pourquoi s’en priver ?

     

    Il faut le voir pour : Tester le piment antillais !!

  • Supernatural activity

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    Supernatural activity est une émission de télévision qui cartonne à l’heure actuelle, il faut dire que le paranormal trouve toujours son public. Damon Dealer (Andrew Pozza) et toute son équipe parcourt les Etats-Unis à la recherche des démons qui nous hantent et surtout pour les renvoyer en enfer ! Pour son grand final de la saison, il avait trouvé le sujet idéal : un cimetière indien enfin plutôt un lieu de sépulture amérindien. Mais sa petite-amie Blair (Liddy Bisanz) a une autre idée. Elle a reçu une lettre d’Hicksville faisant part de la manifestation du terrible Smallsquatch ce qui tombe plutôt bien puisqu’il s’agit du sujet du projet de la jeune femme. Damon est lui plus sceptique et pour cause, ce qu’il cache à l’ensemble de son équipe et à tous les téléspectateurs c’est que Supernatural activity est totalement truqué.

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    Comment dire … c’est une belle daube ! Non mais il faut savoir être direct parfois et ce Supernatural activity ne devrait pas vous laisser sans réactions mais dans le très mauvais sens du terme. On se disait qu’on allait avoir droit à une parodie de Paranormal activity, c’est en partie vraie puisqu’en fait cette comédie a d’autres sources d’inspiration comme Le dernier exorcisme, Le projet Blairwitch 2 et même le fameux Inception de Nolan. En matière de parodie pourrie, on pensait déjà avoir touché le fond mais alors là les limites sont repoussées à notre grand désarroi et si vous espériez rire, vous allez plutôt pleurer. Nul sur toute la ligne, ce qui est vraiment surnaturel c’est de voir que film ait réussi à voir le jour !

  • Une chanson pour ma mère

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    La famille est au grand complet parce que leur mère (Michèle Moretti) n’en a plus pour très longtemps. Ses enfants Sylvie (Sylvie Testud) accompagnée de son mari Jean (Patrick Timsit) et de leur fille Adeline (Mathilde Goffart) ainsi que Michel, Antoine & Simon (Fabrizio Rongione, Sam Louwyck & Guy Lecluyse) sont tous venus à son chevet. C’est un moment difficile pour tous et cette réunion ravive quelques tensions dans la fratrie mais très vite ils se fédèrent pour offrir une dernière joie à leur mère. Il se trouve que Dave est en concert non loin de là, un artiste que leur mère adore plus que tout et on pourrait même dire qu’il fait partie de la famille. L’idée est donc de le faire venir et pour y arriver, ils ne vont rien trouver de mieux que de le kidnapper.

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    Pas la peine d’être son pote d’enfance depuis 40 ans pour apprécier Dave et je dois vous dire que j’aime beaucoup ce chanteur. Plutôt ravi donc de le voir faire ses premiers pas pour son premier vrai rôle dans une comédie assez déjantée mais qui manque tout de même de profondeur. On pense notamment à ces 3 frères animés d’un certain désamour dont on aurait bien aimé avoir un peu plus d’explications. D’autant plus dommage qu’Une chanson pour ma mère réserve tout de même 2 beaux moments d’émotion avec la fameuse rencontre entre Dave & la maman ainsi qu’une conclusion qui donne la larme à l’œil. Une bonne idée sur laquelle repose un peu trop ce premier film de Joël Franka pas tout à fait abouti.

     

    Il faut le voir pour : Commencer à penser à votre cercueil !

  • Sous le figuier

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    Malade, Selma (Gisèle Casadesus) sait qu’elle n’en a plus pour très longtemps et elle refuse de quitter ce monde assommée par les médicaments. Pote d’enfance depuis 30 ans, Nathalie (Anne Consigny) décide alors de passer l’été avec elle dans une belle maison de campagne qu’elle a loué. Cette chef-cuisinier, qui vient de rendre son tablier, a besoin de faire le point tout comme Joëlle & Christophe (Marie Kremer & Jonathan Zaccaï) qui vivent également des moments difficiles. L’un vient de se faire virer et se demande comment il pourra se débrouiller avec ses 3 filles tandis que l’autre voit son couple se morceler.

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    Trois personnages au bord de la crise de nerfs et une vieille dame qui voit sa vie s’évanouir, il y a certainement de quoi nous tirer quelques larmes. Le souci c’est que les ficelles qui sont utilisées dans Sous le figuier sont tellement grosses qu’on frise plus d’une fois la caricature à l’image du personnage de Joëlle. Mâchouillant son chewing-gum durant tout le film, elle se révèle agaçante au possible et ses camarades totalement transparents ne parviennent jamais à relever le niveau. Malgré ce que laissait entrevoir l’histoire l’émotion est donc loin d’être au rendez-vous, tout sonne faux et on ira chercher notre bonheur sous un autre arbre.

     

    Il faut le voir pour : Ruiner une cuisine en préparant des spaghettis bolognaises !

  • Queen of Montreuil

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    Pour notre pote Agathe (Florence Loiret-Caille), ce voyage au Vietnam restera un vrai cauchemar car elle y a perdu son mari. Tout ce qu’il lui reste c’est cette urne remplie des cendres de l’homme qu’elle a tant aimé et alors qu’elle règle quelques formalités administratives, elle fait la connaissance d’Anna & Úlfur (Didda Jonsdottir & Úlfur Ægisson). Cette mère et son fils islandais se retrouvent actuellement coincés en France et, alors qu’ils ont perdu une robe de mariée rose, cherchent aussi un toit pour dormir. C’est ainsi qu’ils vont se retrouver chez Agathe qui accepte de les héberger à Montreuil où ils vont rester un bon petit moment et ensemble ils ne vont pas s’ennuyer !

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    Il sera difficile de classer ce Queen of Montreuil à la fois comédie et drame qui sait prendre des chemins délirants pour amuser le spectateur. On pense notamment à l’excellente Didda Jonsdottir qui vous donnerait presque envie de piloter à votre tour une grue. Son fils Úlfur a lui aussi son mot à dire en faisant une rencontre pour le moins insolite avec une otarie tel que le suggère l’affiche, les situations incongrues ne manquent donc pas. Sachez par ailleurs, que les personnages d’Anna et d’Úlfur n’en sont pas à leur première apparition au grand écran puisque la réalisatrice Solveig Anspach nous les avait déjà présentés dans le tout aussi décalé Back soon. Une comédie qui a le mérite de sortir des sentiers battus mais son humour particulier pourrait en laisser certains indifférent.

     

    Il faut le voir pour : Porter fièrement la moustache !


    En savoir plus sur Back soon ?

  • Warm bodies

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    Ça fait des jours et des jours que notre pote R (Nicholas Hoult) traine dans cet aéroport et pour cause c’est un mort-vivant ! Alors qu’il partait à la recherche d’un petit en-cas, il tombe sur un groupe d’humains parmi lequel se trouve la belle et très vivante Julie (Teresa Palmer). Vous ne le croirez peut-être pas mais notre zombie a un vrai coup de foudre et après avoir dégusté un peu de cervelle, il réussit à la ramener dans son antre ; un avion abandonné. Evidemment, Julie a du mal à comprendre ce qui lui arrive mais s’aperçoit rapidement que R ne lui veut pas de mal bien au contraire et si ces morts-vivants étaient capables de redevenir les êtres humains qu’ils étaient avant ?

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    Le zombie fait toujours recette au petit comme au grand-écran mais avec Warm bodies on change les habitudes puisqu’on nous réserve une petite comédie romantique ! Mais oui après les vampires et les loups-garous,  les mort-vivants ont eux aussi le droit d’aimer et ça pourrait même les conduire à une guérison inespérée. Une idée plutôt amusante pour une comédie qui se contente du strict minimum car on ne peut pas dire qu’on s’éclate à faire réveiller des morts. C’est sur qu’on passe un moment sympathique en compagnie de nos héros mais l’histoire adopte un schéma convenu ce qui enlève pas mal de charme au film.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que tous les chômeurs portent des sweat-shirts à capuche !

  • Cloud atlas

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    2144, Sonmi-351 (Doona Bae) n’est qu’un simple clone mais son avènement en tant que déesse est proche. 1936, Robert Frobisher (Ben Whishaw) a la chance de pouvoir travailler avec le célèbre compositeur Vyvyan Ayrs (Jim Broadbent) et ils vont créer une mélodie qui traversera le temps. 2012, les mésaventures de Timothy Cavendish (Jim Broadbent) vont le conduire jusque dans une maison de retraite dont il cherchera à s’échapper par tous les moyens. 1849, c’est en traversant le Pacifique que notre pote Adam Ewing (Jim Sturgess) va ouvrir les yeux sur la question de l’esclavagisme. 2321, Zachry (Tom Hanks), indigène sur une ile menacée par des barbares est sur le point de faire une rencontre décisive. 1973, l’enquête de la journaliste Luisa Rey (Halle Berry) concernant une centrale nucléaire dérange et elle met ainsi sa vie en danger.

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    C’est déjà un véritable défi que d’essayer de vous résumer ce long-métrage d’Andy & Lana Wachowski et de Tom Tykwer car il s’agit d’un gigantesque film choral se décomposant en 6 histoires. On saute ainsi d’une intrigue à l’autre plongeant le spectateur aussi bien dans le drame, la comédie, le thriller que dans la science-fiction. L’adaptation du roman de David Mitchell trainait depuis quelques années mais sa complexité réfrénait nombre de producteurs. Ambitieux, Cloud atlas l’est assurément mais dans le même temps à vouloir trop en faire ça donne de curieux résultats comme certains personnages au look improbable (la palme allant à Hugo Weaving en infirmière). Si on s’amusera des déboires de Jim Broadbent et qu’on s’émerveillera devant la magnifique Néo Séoul, le reste est bien moins excitant. Une expérience qui nous laisse plutôt sur notre faim.

     

    Il faut le voir pour : Vous attendre à vivre beaucoup d’autres vies !