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Cinéma - Page 239

  • The tourist

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    Alexander Pierce (??) est un homme hautement recherché pour avoir dérobé des milliards de dollars à un gangster. Les services secrets britanniques veulent également lui mettre le grappin dessus car il est coupable de fraude fiscale qu’on estime à 744 millions de Livres sterling. Le seul contact qu’on lui connait est cette femme ; Elise Ward (Angelina Jolie) avec qui il communique régulièrement en lui faisant parvenir des lettres. Dernièrement, il lui a demandé de se rendre à Venise et de trouver un homme que l’on pourrait prendre pour Alexander Pierce. C’est ainsi que notre pote Frank Tupelo (Johnny Depp), un prof de maths devient la cible de toutes les attentions.

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    Le glamour est au rendez-vous pour ce remake d’Anthony Zimmer puisque ce ne sont rien moins qu’Angelina Jolie & Johnny Depp qui occupent les rôles tenus initialement par Sophie Marceau et Yvan Attal. Ça a même des allures de lune de miel puisque l’action est désormais délocalisée à Venise, la ville romantique par excellence. Esthétiquement, on ne peut que trouver The tourist attrayant mais dans son contenu c’est beaucoup moins vrai car ça manque cruellement d’action et on finit par s’assoupir. Cela est d’autant plus vrai quand on connait la version originale, Florian Henckel von Donnersmarck n’arrive pas à donner du caractère à sa réinterprétation. On va donc oublier et mieux vaut aller louer le film de Jérôme Salle.

     

    Il faut le voir pour : Economiser 20 millions de dollars si vous voulez avoir la gueule de Johnny Depp.

  • De vrais mensonges

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    Engagé dans un salon de beauté pour effectuer quelques travaux, notre pote Jean (Sami Bouajila) est tombé fou amoureux de l’un de ses employeuses. Chaque fois qu’il voit Emilie (Audrey Tautou), il est transporté de joie mais il n’ose pas avouer ses sentiments et préfère écrire une lettre sans avoir le courage de la signer. Flattée, la jeune femme oublie vite cette déclaration jusqu’à ce qu’elle ait l’idée de l’utiliser pour remonter le moral de sa mère Maddy (Nathalie Baye). Cela fait 4 ans que son mari l’a quitté mais elle espère toujours que son couple sera de nouveau réuni et vite depuis cloitrée chez elle. En lui faisant croire qu’elle a un prétendant mystérieux, Emilie veut simplement redonner un peu de joie de vivre à sa mère mais cette dernière est convaincue  que l’auteur de ces lettres n’est autre que … Jean !

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    Après Hors de prix, c’est dans une nouvelle comédie que Pierre Salvadori retrouve Audrey Tautou ; De vrais mensonges propose quelques bons moments sans parvenir à réellement se distinguer. Le scénario est astucieux et nous promettait des scènes burlesques mais on est assez loin des bonnes crises de rires. Il y a comme un parfum de légèreté qui se dégage de ce film, le trio d’acteurs attire immédiatement la sympathie mais dans l’ensemble on sourit plus que l’on ne rit. Rien de tel pour se changer les idées tout en gardant à l’esprit que cette petite comédie ne marquera pas l’histoire du cinéma français.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de demander à quelqu’un de dire à quelqu’un ce qu’on veut lui dire… on finit par ne rien y comprendre !

  • Megamind

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    Parce que quoi qu’il fasse, il se sentait toujours rejeté ; notre pote Megamind a rapidement trouvé sa vocation : devenir un méchant ! C’est ainsi que sa rivalité avec Metro Man a commencé, il lui concoctait des plans machiavéliques faisant notamment de la journaliste Roxanne Ritchi une de ses victimes favorites. Tout cela était vrai jusqu’au jour incroyable où Megamind est parvenu à accomplir un véritable miracle ; il a vaincu Metro Man ! Personne ne pouvant plus s’opposer à lui, Metro City est à ses pieds mais l’ivresse du pouvoir finit par le lasser. Il va remédier à cela en faisant en sorte qu’un nouvel super héros naisse et puisse combattre au nom de la justice mais l’expérience tourne au désastre.

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    Non il n’est pas simplement méchant, il est super méga méchant ! Les bad guys ont le vent en poupe puisqu’on avait eu droit à l’hilarant Moi, moche et méchant et voilà que Megamind vient nous faire trembler … de rire. Supervisé par les créateurs de Shrek, ce nouveau film d’animation lorgne également sur la mode des super-héros ce qui n’est pas pour déplaire à certains enfants et peut-être plus les garçons. Avec une bonne dose d’humour et de l’action, on est rapidement séduit même si les personnages bien que mega sympathiques manquent un peu de personnalité pour qu’on s’y attache réellement. Il n’empêche qu’on s’amuse comme des gosses donc vous pouvez y aller sans hésiter !

     

    Il faut le voir pour : Se dire que ce serait cool d’avoir une voiture invisible ! Sauf si on a oublié où on l’a garé …

  • Bébé mode d’emploi

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    Présentés par des amis communs, Holly Berenson & Eric Messer (Katherin Heigl & Josh Duhamel) ont tenté le rendez-vous arrangé mais l’expérience fut un échec complet. Malgré cela, ils continueront de se côtoyer assez régulièrement par l’intermédiaire de leurs potes d’enfance Alison & Peter (Christina Hendricks & Hayes MacArthur) qui viennent de donner naissance à une adorable petite fille. La vie de cette famille va être bouleversée à la suite d’un dramatique accident où les jeunes parents meurent laissant leur fille grandir en tant qu’orpheline. Cependant, ils avaient pris leurs dispositions dans leur testament ; il est notifié que ce sont Holly & Eric qui sont désignés comme les tuteurs légaux de la petite Sophie (Brynn, Alexis & Brooke Clagett).

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    Sa carrière cinématographique grandissant, notre pote Katherin Heigl semble se spécialiser dans les comédies. C’est cette fois dans les bras du beau Josh Duhamel qu’elle se jette pour jouer les apprentis parents. Bébé mode d’emploi est dans l’ensemble un divertissement agréable en dépit d’une conclusion courue d’avance (au départ tout les oppose puis c’est évidemment l’amour fou, super original quoi), on passe un bon moment devant ce duo avec quelques tranches de rigolade. Encore une comédie à ranger dans la famille des films sympas pour décompresser et oublier ses soucis mais certainement pas en passe de devenir une référence.

     

    Il faut le voir pour : Toujours avoir une casquette à disposition au cas où …

  • Le baltringue

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    Producteur de télévision reconnu par ses pairs, Guy (Vincent Lagaf’) a plus de mal à s’imposer comme animateur. Cela ne l’empêche pas d’être extrêmement populaire et il planche actuellement sur un nouveau concept d’émission. Le hasard le conduite auprès de Lola (Thaïs Kirby), une candidate à la voix d’ange. Elle pourrait bien devenir la star de demain et c’est pourquoi il colle aux basques de Sam (Philippe Cura), son parrain. Ce que Guy ignore c’est que cet homme est en réalité un agent secret en pleine mission ordonné par rien moins que le Président de la république.

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    Il y a des films qui vous font tomber amoureux du 7ème art, qui parviennent à vous faire voyager et rêver et puis il y a Le baltringue… Non content de jouer les agitateurs du dimanche, notre pote Vincent Lagaf’ signe également le scénario consternant de cette désastreuse comédie. Il réussit même l’exploit de nous agacer dès les 5 premières minutes avec son "One man show" et le reste du film ne vaut guère mieux. A moins d’être sous-influence, impossible de rire devant un tel film qui ne relève même pas de la médiocrité, on appelle ça tout simplement de la nullité.

  • Les trois prochains jours

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    Tout est allé extrêmement vite. La police est entrée et a arrêté Lara (Elizabeth Banks) suspectée de meurtre après que l’on ait retrouvé ses empreintes sur l’arme du crime. Depuis ce jour, John Brennan (Russell Crowe) se bat chaque jour pour prouver l’innocence de sa femme espérant que sa famille puisse enfin être réunie. Seulement il a épuisé tous les recours possibles mais ne peut se résoudre à la laisser en prison aussi décide t-il de se lancer dans un projet invraisemblable ; la faire évader ! Plutôt que de se faire tatouer les plans de la prison sur son corps, il rassemble toutes les informations nécessaires et prépare l’évasion de sa femme dans les moindres détails. Ce qu’il n’avait pas prévu c’est que Lara allait être transférée et qu’il doit donc mettre son plan à exécution au plus vite.

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    Emballé par le film de Fred Cavayé, Paul Haggis s’est vite emparé des droits de Pour elle pour l’adapter à sa sauce. C’est l’imposant Russell Crowe qui occupe le rôle de Vincent Lindon et Elizabeth Banks celui de Diane Kruger dans Les trois prochains jours pour un remake dynamique mais toutefois sans surprises. On appréciera surtout le fait que le réalisateur n’ait pas voulu faire de la surenchère au niveau de l’action (à noter une évasion très spectaculaire) conservant avant toute chose l’aspect humain du scénario. Les plus chauvins d’entre nous préféreront sans aucun doute l’original porté par un duo plus authentique que cette version américaine de très belle facture.

     

    Il faut le voir pour : Veiller à toujours verrouiller la porte coté passager de votre voiture.

  • Pieds nus sur les limaces

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    Lily (Ludivine Sagnier) est une jeune femme différente qui vivait jusqu’à présent avec sa mère dans une maison à la campagne. Malheureusement, sa mère meurt brusquement et Clara (Diane Kruger), la grande sœur de Lily doit désormais veiller sur elle. Au départ, les visites devaient se limiter aux week-ends et par la suite on a tenté de la faire vivre en ville mais dans les deux cas, cela ne lui convenait pas. Clara prend donc quelques jours de congés pour s’occuper de sa jeune sœur mais aussi pour faire un point sur sa vie. Elle s’est toujours comportée comme la fille modèle mais aujourd’hui, elle se rend compte que le bonheur lui échappe.

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    Adaptation de son propre livre, Fabienne Berthaud dresse le portrait de 2 sœurs diamétralement opposées. A Diane Kruger le rôle de la fille parfaite avec la belle vie en apparence et à Ludivine Sagnier une vision plus naïve de l’existence ce qui provoque évidemment quelques étincelles. Heureusement d’ailleurs c’est ce qui donne un peu de vie à Pieds nus sur les limaces même si le duo de comédiennes s’en tire plutôt bien. Sagnier, de par son rôle, tire peut-être légèrement vers l’excès mais le véritable souci c’est que l’histoire est assez plate. Pas grand-chose à signaler ce qui fait qu’on finit parfois par s’assoupir, un beau portrait qu’on n’a pas forcément envie de découvrir au cinéma.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de fourrer n’importe quoi dans votre frigo !

  • Nowhere boy

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    La mort de son oncle Georges (David Threlfall) a été un vrai choc pour notre pote John Lennon (Aaron Johnson) mais c’est aussi à cette occasion qu’il reprend contact avec sa mère Julia (Anne-Marie Duff). Depuis l’âge de 5 ans, ils vivaient avec son oncle et sa tante Mimi (Kristin Scott Thomas) mais John veut désormais gouter à l’amour d’une mère qu’il n’a jamais eu. En compagnie de Julia, il s’amuse comme un fou et découvre un artiste qui aura une grande influence sur sa vie ; le mythique Elvis Presley. Sa période Rock’n’roll ne s’arrête pas simplement à sa coupe de cheveux, il veut également monter un groupe. La musique devient alors une vraie passion, passion qu’il partage avec un certain Paul McCartney (Thomas Sangster).

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    Non il ne s’agit pas du tout d’un biopic sur les légendaires Beatles même si apparaissent Paul McCartney & Georges Harrison. C’est John Lennon qui est la star de Nowhere boy qui nous éclaire sur une période méconnue de l’artiste, une période précédant le succès qu’on lui sait aujourd’hui. Portrait très intimiste du chanteur, on découvre ainsi son enfance douloureuse privée de la présence de ses véritables parents et cette blessure profonde de n’avoir jamais pu réellement connaitre sa mère. Indispensable pour tout fan du quatuor anglais, ce sera également un vrai plaisir pour les amateurs de Rock’n’roll. Drôle (belle prestation d’Aaron Jonhson) et vraiment intéressant, le film manque néanmoins d’une touche de magie pour devenir une référence.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus oublier de mettre vos lunettes !

  • Toscan

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    Le 11 Février 2003, Daniel Toscan Du Plantier s’éteignait et le cinéma français pleure l’un des protagonistes les plus influents de la fin du 20ème siècle. Ce grand producteur a tout connu dans sa carrière ; la gloire d’abord avec le triomphe de films comme Don Giovanni, Van Gogh ou encore La cité des femmes. Il y a eu également des scandales comme en 1987 lorsque Sous le soleil de Satan fut récompensé sous les huées par la Palme d’or à Cannes. Cet homme a côtoyé les plus grands acteurs, les meilleurs réalisateurs et n’a eu de cesse de se battre pour offrir au plus grand nombre l’accès au 7ème art.

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    On en a pas forcément conscience aujourd’hui mais au sortir de la salle, on se rend maintenant compte que Daniel Toscan Du Plantier a joué un rôle important dans le cinéma français. Le documentaire d’Isabelle Partiot-Pieri rassemble plusieurs extraits d’interviews du producteur à différentes époques et c’est par esquisses que l’on découvre un homme passionné et passionnant. Il ne faut surtout pas s’attendre à une biographie complète, on apprend que peu de chose sur sa vie privée (seulement 5 minutes seront consacrées au tragique fait divers dont fut victime sa femme). Toscan est donc aussi intéressant qu’il est séduisant, un documentaire à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir un mec "bouleversifiant" !

  • Lullaby

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    Leur rencontre s’était déroulé comme dans un conte de fée. Sam (Rupert Friend) regardait son film préféré ; Certains l’aiment chaud et c’est à ce moment qu’elle a débarqué comme si de rien n’était. Elle s’appelait Joséphine (Sarah Wayne Callies) tout comme le personnage de Tony Curtis dans le film et ce fut le coup de foudre immédiat. Sam, musicien en panne d’inspiration avait retrouvé une muse mais la mort de Joséphine fut aussi brutale que leur rencontre. Plongé en pleine dépressions depuis cette tragique disparition, le jeune homme va faire la connaissance de Pi (Clémence Poésy) ; une femme qui a trouvé refuge dans sa salle de bain.

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    Une rencontre inconcevable, une passion naissante et un brin de jazz voici en gros ce que vous allez déguster avec Lullaby. Bon parfois, on trouve le temps bien long et il y a même quelques scènes qui éveillent notre perplexité comme cette battle de slam au piano ou cette fiesta dans un appartement bien squatté ! Du coté de l’interprétation, le coté dandy du personnage de Rupert Friend peut aussi bien séduire qu’il peut agacer en revanche notre chère Clémence Poésy est d’une telle fragilité qu’on ne peut que se laisser charmer. Seulement, ce rapport de séduction ne dure qu’un temps et ce n’est pas un film qui nous laissera des souvenirs impérissables.

     

    Il faut le voir pour : Trainer dans votre salle de bain, vous pourriez y faire des rencontres intéressantes.