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Cinéma - Page 241

  • Faites le mur !

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    Thierry Guetta était vendeur dans un magasin de vêtement de Los Angeles jusqu’au jour où on lui a offert un cadeau inestimable : une caméra ! Depuis ce jour, il ne l’a plus quitté et n’a cessé de filmer tous les moments de sa vie ; c’était devenu pour lui un besoin vital et il a ainsi accumulé des milliers de cassettes. Un jour, lors d’une réunion familiale en France, il s’intéresse à l’activité de son cousin un certain Space Invader ; une rencontre qui va faire tomber Thierry dans la spirale du Street Art. Au départ, il suit ces artistes des temps modernes dans leur processus de création n’hésitant pas à braver les interdits mais va également se mettre à devenir lui-même un artiste poussé par le célèbre Banksy.

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    Pour les uns ce ne sont que des dégradations sur des biens publics pour d’autres c’est une véritable forme d’art, le Street Art ne nous laisse en tout cas pas indifférent tout comme ce documentaire. On se passionne rapidement pour Faites le mur où l’on suit les parcours de Space Invader, Shepard Fairey aka Obey et le célèbre Banksy qui s’était notamment illustré en œuvrant sur le mur de Gaza. La suite s’intéresse à un tout autre personnage : Thierry Guetta qui jusqu’alors avait suivi tous ces artistes avec sa caméra se lance soudainement dans le Street Art. Le portrait tourne alors au règlement de comptes ; le succès fulgurant rencontré par Mr. Brainwash fascine autant qu’il laisse perplexe. Faites le mur ! est un excellent documentaire pour peu que le sujet vous intéresse.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de faire des conneries à Disneyland !

  • Death Warrior

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    Reinero Isandro (Hector Echavarria) est l'un des meilleurs combattants de l'histoire de la Galaxy Fighting Corporate mais depuis qu'il a rencontré Kira (Tanya Clarke), il aspire à une vie plus calme loin des rings. Il ne se refuse pourtant pas un petit plaisir en acceptant de combattre son pote d'enfance Wolf (Quinton "Rampage" Jackson) ce qui sera une de ses dernières prestations. Alors que cette confrontation approche, il est réveillé en pleine nuit par une troupe de commandos au service d'un certain Ivan (Nick Mancuso). Celui-ci est à la tête d'un tournoi de combats organisés pour le simple plaisir de milliardaires en mal de divertissement. Pour sauver la vie de Kira, Isandro n'a d'autres choix que d'accepter l'invitation et son premier adversaire est Wolf dans un combat à mort !

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    Amis de la poésie bonjour, si vous êtes sensibles au raffinement et à l'esthétisme du cinéma nul doute que Death Warrior vous révulsera de la 1ère à la dernière minute. Un film d'action bien bourrin débordant de testostérone avec des combats chorégraphiés par les lutteurs UFC Hector Echavarria & Quinton Jackson ; bref un film à faire fuir les nanas ! Evidemment, il y a un semblant de scénario entre les bastons pour faire souffler tout le monde et quand on n'a plus d'idée ba suffit de mettre un peu d'érotisme pour contenter le mâle en rut. Si encore les scènes de combat avaient été plus excitantes, on aurait pu s'en contenter mais vraiment là il n'y a rien à tirer de cet énorme navet.

  • Benvenuti al sud

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    Milan, notre pote Alberto (Claudio Biso) rêve d’y travailler et pour le moment ça restera du domaine du rêve car un collègue handicapé vient de lui rafler la place qui lui était promise. Décidé à tout tenter pour obtenir cette mutation, il se fait passer pour un invalide mais lorsque la supercherie est découverte, la punition est sévère ; il est envoyé au Sud, près de Naples à Castellabate. Assigné pour 2 ans à ce poste, Alberto fait déjà des cauchemars ; le Sud est la région des criminels, le lieu de résidence de la Camorra et cela va être un véritable supplice ! Pourtant, il va découvrir qu’il était bien loin de la vérité ; les gens ont le cœur sur la main et il va être accueilli chaleureusement par tous ses nouveaux collègues.

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    20 millions d’entrées ça laisse rêveur et il n’en faut pas plus pour donner l’eau à la bouche des producteurs de tout horizon. Nos voisins transalpins s’emparent donc du désormais culte Bienvenue chez les Ch’tis (avant de voir naitre prochainement un remake américain) pour nous le servir à leur sauce. Quelques détails ont été adaptés pour l’occasion ; le Maroilles est remplacé par la Mozzarelle, le postier n’est plus carillonneur mais artificier etc. Sur le reste, Benvenuti al sud reste semblable à son ainé c'est-à-dire une comédie populaire qui plaira avant tout aux italiens et aux spectateurs habitués aux mœurs de ce pays. Le film de Dany Boon restera bien entendu la référence pour nous français.

     

    Il faut le voir pour : Trier vos ordures … et les balancer par la fenêtre !

  • L’apprenti Père Noël

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    Nicolas est un jeune orphelin qui vit en Australie et jamais il n’aurait pu imaginer ce qui lui arrive actuellement. Le Père Noël est venu le chercher car il va devoir bientôt prendre sa retraite après 168 années de bons et loyaux services et il cherche quelqu’un qui sera capable de le remplacer. Devenir Père Noël ne se fait pas du jour au lendemain et notre pote Nicolas, qui n’avait encore jamais vu de la neige, va avoir beaucoup de travail avant la consécration. Piloter le traineau, savoir déposer rapidement et discrètement les cadeaux au pied des sapins, escalader les cheminées ; ce ne sont là que quelques exemples de ce qui l’attend.

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    Période de fêtes de fin d’année oblige, les enfants ne pouvaient pas être oubliés et ils devraient se satisfaire de ce sympathique dessin-animé avant de se jeter sur leurs cadeaux. Un film d’animation qui vient ponctuer une série animée crée en 2006 déjà sous l’égide de Luc Vinciguerra qui se voit offrir pour l’occasion sa première réalisation pour le grand écran. Que ce soit au niveau graphique ou de l’animation, le tout est assez sommaire même si on apprécie cette mise en couleur façon pastel. Ce sont donc les enfants de moins de 7 ans ainsi que tous les spectateurs qui ont encore envie de croire à la magie de Noel qui sauront se contenter de L’apprenti Père Noël.

     

    Il faut le voir pour : Commander votre maison au Père-Noel.

  • Le nom des gens

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    En apparence, impossible de deviner que Bahia (Sara Forestier) est arabe ; enfant d’un algérien et d’une française ancienne baba-cool, cette femme est une vraie pile électrique. Son passe-temps favori : "niquer" les hommes de droite qu’elle considère hâtivement comme des fachos. Arthur Martin (Jacques Gamblin) lui est un Jospinite convaincu, ce nom franchouillard cache un drame ; ses grands parents furent victimes de la déportation orchestrée par les nazis ce qui a traumatisé sa mère. Rien donc ne semblait pouvoir réunir ces 2 personnes et pourtant le hasard fait vraiment bien les choses. L’arrivée de Baya dans la vie d’Arthur va apporter un vent de fraicheur dans un quotidien jusqu’ici plutôt morne.

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    Ne manquez surtout pas les premières minutes de ce film, elles donnent parfaitement le ton de la suite. Le nom des gens ne mâche pas ses mots et n’a pas peur d’aborder des sujets délicats ; le summum étant atteint avec la scène du diner en compagnie des parents. Politiquement parlant, certains verront peut-être de la propagande anti-droite avec même l’apparition d’une guest-star mais il faut surtout prendre le film pour ce qu’il est : une bonne comédie. Le duo Sara Forestier / Jacques Gamblin pouvait nous laissait perplexe mais finalement tous deux balaient l’ensemble de nos doutes en un revers de main. Mené avec un peu plus d’équilibre, nul doute que cela aurait pu être un film incontournable !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la toute première télécommande de l’histoire !

  • Mords-moi sans hésitation

     

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    Parce que sa mère l’a lâché comme une vieille chaussette pour suivre un célèbre golfeur ; notre pote Becca Crane (Jenn Proske) a du s’installer chez son père, shérif de la petite ville de Sporks. Elle débarque en un lieu où elle ne connait personne et c’est pourtant là qu’elle va rencontrer le beau (mais très pale) Edward Sullen (Matt Lanter) et bien évidemment entre les deux c’est un vrai coup de foudre. Toutefois, ce garçon a quelque chose d’étrange, hormis la permanente qui lui sert de chevelure, il semblerait que ce soit un vampire ! Bien sur, leur amour n’est pas sans poser certains problèmes sinon la saga Twilight n’aurait pas le succès qu’on lui connaît.

     

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    N’en déplaise à certains, Twilight est un phénomène mondial ce qui signifie qu’il y a toujours de l’argent à se faire en exploitant l’œuvre de Stephenie Meyer. Aaron Seltzer & Jason Friedberg n’en sont pas à leur coup d’essai et propose une nouvelle parodie aux qualités plus que douteuses après les nullissimes Big movie ou Spartatouille. Ils n’ont pas l’air de vouloir trop se compliquer la vie en reprenant de film en film les mêmes vannes pourries et Mords-moi sans hésitation n'échappe pas à la règle. Toujours plus con et jamais drôle, telle pourrait être leur signature ; le plus étonnant dans tout ça c’est qu’ils reçoivent encore un soutien financier pour sortir de telles daubes.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre enfin pourquoi Jacob est si souvent torse nue.

  • Inside Job

     

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    La crise financière de 2008 est sans aucun doute l’une des plus importantes que l’on ait connues depuis la Grande dépression. Un évènement qui a débuté aux États-Unis mais qui s’est propagé comme une trainée de poudre aux 4 coins du globe. Si pour le commun des mortels cette crise était aussi inattendue que dévastatrice, de nombreux spécialistes du sujet ont tenté vainement de tirer le signal d’alerte. Comment les États-Unis que l’on considérait comme la première grande puissance mondiale a-t-il pu laisser ce désastre s’accomplir ? Qui sont les véritables responsables de cette catastrophe et quelles en sont les conséquences sur les citoyens du monde ?

     

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    Evènement sans précédent, la crise financière n’a pas fini de faire parler d’elle et sur le grand écran, le sujet a déjà été abordé par différents documentaires comme Capitalism : a love story ou Wall Street contre Cleveland. Sur ce thème, Inside Job est certainement le plus complet proposant une analyse très minutieuse. On retrouve bien entendu les premiers acteurs de cette catastrophe ; une élite de dirigeants considérablement influents et qui ont œuvré à la déréglementation des opérations financières. Les chiffres illustrant ce documentaire donnent toujours le vertige et encore plus lorsqu’une petite scène d’à peine 2 minutes daigne s’intéresser au sort d’ouvriers chinois attendant le contrecoup de cette crise. Le plus inquiétant reste cette conclusion rappelant que tous ceux que l’on tenait pour responsables sont encore dans des postes hauts placés du gouvernement Obama.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre boite si vous passez des dépenses de prostitution en note de frais.

  • La famille Jones

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    Lorsque la famille Jones débarque, tout le voisinage remarque leur présence. Outre leur splendide maison et son intérieur décoré avec soin ; Kate, Steve (Demi Moore, David Duchovny) et leurs 2 enfants ont un train de vie des plus aisés et ils n’hésitent pas à le faire partager avec les autres. Une voiture de sport clinquante, le tout dernier portable signé HTC ou encore une installation hifi-vidéo du tonnerre ; ceci n’est qu’un échantillon du train de vie des Jones. Ce qui est étonnant c’est que personne n’a vraiment l’air de travailler, Kate passe ses journées à prendre soin de son corps tandis que Steve travaille son swing sur les terrains de golf. Tout parait bien trop beau pour être vrai et il y a en effet un secret qui lie les 4 membres de cette famille.

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    La famille Jones part sur une excellente idée, idée qu’il vaut mieux ignorer avant d’entrer en salles sans quoi le film perd de son intérêt. Dommage d’ailleurs que cette vérité nous soit asséné aussi tôt dans l’histoire, on aurait bien apprécié que le secret soit maintenu un peu plus longtemps pour davantage éveillé notre curiosité. Ceci est d’autant plus regrettable qu’à la suite de cette révélation, ça perd beaucoup de saveur ce qui signifie moins de plaisir du coté des spectateurs. Malgré une conclusion trop prévisible, voilà un film bien sympathique qui devrait nous faire un peu plus réfléchir sur nos rapports avec les objets et la richesse de chacun.

     

    Il faut le voir pour : Changer vos toilettes !


    Découvrez le film Dans la peau du héros !

  • Panique aux funérailles

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    C'est un triste jour pour Aaron (Chris Rock) qui va rendre un dernier hommage à son père. Toute la famille s'est réunie et c'est également l'occasion pour Aaron de revoir son frère Ryan (Martin Lawrence), écrivain reconnu qui vient tout droit de New York. Entre les 2 frères, il y a une certaine tension ; Aaron est lui aussi écrivain mais peine à voir ses écrits édités. Cela sera d'ailleurs le cadet de ses soucis car il a remarqué la présence d'un homme étrange aux funérailles de son père. Lorsque celui-ci se présente, il prétend être l'amant de son père disparu et réclame la modique somme de 30 000 Dollars pour garder le secret.

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    Passé presque inaperçu lors de sa sortie en salles en 2007, Joyeuses funérailles est une comédie assez réussi faisant preuve d'une bonne dose d'humour noir. A l'affut de bonnes idées, Chris Rock s'est donc engagé dans un remake réunissant un casting impressionnant : Martin Lawrence, Zoé Saldana, James Marsden, Tracy Morgan ou encore Danny Glover. Pour ceux qui ont vu la version originale, cette pale copie présente assez peu d'intérêt car Panique aux funérailles reprend exactement les mêmes scènes et les mêmes chutes. De préférence, il vaut donc mieux privilégier sur Joyeuses funérailles qui présente plus de spontanéité.

  • Ce n’est qu’un début

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    A l’école maternelle Jacques Prévert située à Le Mée-sur-seine, la maitresse Pascaline Dogliani a préparé cette année un atelier bien particulier : un cours de philosophie. Cela peut paraitre curieux de mettre ne place un tel programme pour de si jeunes enfants mais ils sont également à un âge où ils se posent toutes sortes de question. C’est donc en toute innocence et avec une spontanéité parfois déconcertante qu’ils vont échanger leurs idées sur de vastes sujets comme la liberté, l’amour, la richesse mais des sujets plus graves comme la mort. Des thèmes qu’ils n’hésitent pas à partager avec leur famille levant ainsi certains tabous.

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    Voici un projet vraiment intéressant que celui lancé par Cilvy Aupin, Jean-Pierre Pozi & Pierre Barougier ; instaurer des séances de philosophie dans des classes maternelles. L’idée au départ peut paraitre saugrenue mais laisse ensuite place à un flot d’idées énoncées avec l’innocence que l’on connait aux enfants. Bien entendu, certaines choses ne manqueront pas de vous faire sourire d’autres démontrent combien l’enfant acquiert rapidement sa capacité d’assimilation, d’analyse et d’interprétation des informations qui l’entourent. Un documentaire très riche qui aurait pu se dispenser de quelques minutes superflues mais qui finit de nous convaincre d’installer des séances de philosophie dès la maternelle et Ce n’est qu’un début !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de ranger le Nutella au frigo !