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cinéman film

  • 300 : La naissance d’un empire

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    Guerrier  impitoyable et fin stratège, la réputation de notre pote Thémistocle (Sullivan Stapleton) s’est notamment construite après la splendide bataille qu’il a menée à Marathon. Darius (Yigal Naor), Roi des Perses fut alors abattu d’une flèche mais son fils allait reprendre sa succession poussé par la perfide Artémise (Eva Green) ; c’est ainsi que commence la légende du Dieu-Roi Xerxès (Rodrigo Santoro) ! C’est toute la Grèce qui est désormais menacée et Thémistocle va de nouveau se battre et tente de rallier à sa cause les Spartiates. Il apprend alors que Leonidas accompagné de 300 guerriers sont partis se battre aux Thermopyles et les athéniens seront donc livrés à eux-mêmes pour mener la Bataille de Salamine.

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    Le premier épisode n’était pas un trésor de subtilités, soyez rassurés ce nouvel épisode respecte la tradition. S’il est toujours présent à la Production et au scénario (toujours inspiré de l’œuvre de Frank Miller), Zack Snyder a délaissé la réalisation au profit du méconnu Noam Murro qui s’en tire parfaitement bien. Les scènes d’action débordent de violence, ce sont des hectolitres d’hémoglobine qui sont versées et puis on abuse du slow motion. 300 : La naissance d’un empire bénéficie aussi d’un scénario plutôt habile en s’inscrivant dans la continuité du précédent film. A noter aussi que pour une fois, les femmes ont leur mot à dire et Eva Green semble vraiment s’éclater dans le rôle d’Artémise. Bourrin à souhait et moins excessif en patriotisme, une belle récréation !

     

    Il faut le voir pour : Se faire un bon petit grec !

  • Elysium

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    2154. La Terre est devenue inhabitable en raison notamment de la surpopulation et de la pollution qui ont transformé la planète en décharge à ciel ouvert. Les plus fortunés se sont réfugiés à Elysium, un véritable paradis se situant dans l’espace qui fait rêver beaucoup de monde comme notre pote Max Da Costa (Maxwell Perry Cotton / Matt Damon). Il s’était promis d’y aller un jour mais doit se rendre à l’évidence ; le billet pour s’y rendre est inabordable et ce n’est pas son modeste travail chez Armadyne qui va lui permettre de rejoindre Elysium. Pourtant, il n’a désormais plus le choix ; après un accident il se retrouve mortellement irradié et n’a plus que 5 jours à vivre à moins d’atteindre Elysium afin de se faire soigner dans une Med-box.

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    Il nous avait agréablement surpris en 2009 avec District 9, Neil Blomkamp fait enfin son come-back et n’a pas l’air d’avoir une vision très optimiste de notre avenir. Après avoir cloitré les aliens dans les bidonvilles d’Afrique du Sud, c’est maintenant toute la Terre qui devient un dépotoir avec en toile de fond une éternelle lutte des classes. Un scénario qui, au final, n’apporte rien par rapport à ce qui s’est déjà fait mais Elysium se rattrape heureusement par sa réalisation dynamique et son riche univers. Au vu des moyens accordés cette fois au réalisateur, il faut bien se rendre à l’évidence qu’on s’attendait à quelque chose de grandiose et qu’au final on ressort de la salle plutôt frustré. Bon film de Science-fiction certes mais en deçà des attentes malgré Matt Damon & Sharlto Cooper au top.

     

    Il faut le voir pour : Penser à retirer votre T-shirt avant de vous faire poser un exosquelette parce que pour le laver après ça va être coton !

  • L’ile des abeilles tueuses

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    cinéman film, épouvante-horreur, l'ile des abeilles tueuses,  Janin Reinhardt, Klaus J. Behrendt, Stephan Luca, Rolf Kanies, Sonja Kirchberger, Paula Schramm, Patrick von Blume, Peter Benedict, Michael Karen

    Cela fait 13 ans que notre pote Karla (Janin Reinhardt) n’est pas revenue sur l’ile de Majorque où vit son père Hans (Klaus J. Behrendt) qui a fondé une nouvelle famille. Le retour de cette jeune étudiante en médecine ne s’est pas fait pour le plaisir mais pour régler une affaire de succession cependant, un évènement va perturber son séjour. Hans est pris d’un malaise qui est en fait la conséquence d’une piqure d’abeille mais une espèce d’abeille très particulière. C’est en effet ce que découvre Karla avec l’aide de Benjamin Herzog (Stephan Luca), un chauffeur de taxi qui s’avèrera être entomologue. Ils essaient désormais d’en apprendre davantage sur cette espèce avec l’espoir également de trouver un antidote mais pendant ce temps c’est toute l’ile et ses habitants qui sont menacés.

    cinéman film, épouvante-horreur, l'ile des abeilles tueuses,  Janin Reinhardt, Klaus J. Behrendt, Stephan Luca, Rolf Kanies, Sonja Kirchberger, Paula Schramm, Patrick von Blume, Peter Benedict, Michael Karen

    Si l’on en croit les prédictions du génie Einstein, l’abeille est l’avenir de l’homme et c’est par cette célèbre citation que débute L’ile des abeilles tueuses. D’entrée le niveau intellectuel est élevé mais bizarrement la suite de ce film allemand effectue une chute vertigineuse, surprenant non ? A l’instar de L’attaque des guêpes tueuses, ça manque profondément de fun et on n’a fait preuve de peu d’imagination puisque les attaques se résument à un casting qui court dans tous les sens poursuivis par des abeilles numériques. L’intensité dramatique est quant à elle assurée par le sort du père de l’héroïne qui nous maintient autant en haleine que le destin des vers de terre en Amazonie. Encore uns fois, ça tente d’abord d’éviter le ridicule mais ça n’empêche pas pour autant que ce soit nul.

     

    En savoir plus sur L’attaque des guêpes tueuses ?

  • Cloclo

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    Il est né et a grandi en Egypte mais Claude (Tom Dufour/ Jérémie Renier) et sa famille ont du quitter le pays précipitamment lors de la nationalisation du Canal de Suez en 1956 en laissant tout derrière eux. Quelques temps plus tard, c’est à Monaco que la famille François s’est installée et leur quotidien est difficile. C’est à cette même époque que la carrière de Claude débute, il intègre l’orchestre du Sporting Club et fait ses premiers pas sur scène qu’il ne quittera plus jamais. Il est sur les chemins de la gloire, une voie que son père n’approuvera jamais mais la France s’apprête elle à ouvrir les bras à Claude François, un artiste exceptionnel mais aussi un homme confronté à ses démons intérieurs et qui n’a laissé personne indifférent.

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    Beaucoup l’attendaient et les premières images mettant en scène Jérémie Renier nous avaient bluffé, Cloclo est indéniablement un bel hommage à ce grand artiste. Le comédien est vraiment exceptionnel, une performance telle que le réalisateur Florent Emilio Siri semble s’y être totalement reposé et ne prend donc pas de risques pour son biopic. Le film revient donc de la naissance à l’ascension de Claude François mais plus intéressant sur les blessures, les doutes, les troubles obsessionnelles de l’homme. Classique mais prenant, sans aucun doute un film populaire qui donne envie de replonger dans la discographie d’un chanteur qui fait partie intégrante de notre patrimoine. Ça a fait naufrager les papillons de ma jeunesse et donc ça mérite bien un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Eclairer votre salle de bain avec des bougies !