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Premières Impressions 2013 - Page 2

  • 16 ans ou presque

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    Avec un baccalauréat obtenu avec 3 ans d’avance, il était écrit que notre pote Arnaud Mustier (Laurent Lafitte) aurait un brillant avenir. On ne n’y est pas trompé puisqu’à 34 ans, c’est un homme accompli à la fois avocat pénaliste mais également philosophe et écrivain à ses heures perdues. Pour beaucoup c’est un modèle à suivre mais certainement pas au gout de son petit frère Jules (Victor George), un adolescent plus intéressé par les filles et les jeux vidéos que par la perspective de structurer son point de vue. Deux frères qui n’ont donc rien en commun cependant quand Arnaud apprend qu’il est atteint de LTCD et qu’il va vivre l’adolescence qu’il n’a pas vécue ça change tout !

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    Le retour à l’adolescence n’est pas un thème nouveau au cinéma si bien que Tristan Séguéla pour son premier n’a pas forcément choisi la facilité. Pas la peine d’aller plus loin pour révéler que le succès de 16 ans ou presque repose totalement sur les épaules de l’éclaboussant Laurent Lafitte. Que ce soit en philosophe tiré à 4 épingles ou en ado dévorant un Radical au grec, il est juste irrésistible. Beaucoup de rythme (et aussi de clichés) avec quelques barres de rire (oui moi aussi je suis resté jeune) notamment avec le ménage supervisé par Mouni. Voilà une bonne petite comédie convenue à souhait mais qui fait quand même du bien aux zygomatiques !

     

    Il faut le voir pour : Surveiller les femmes qui portent des doudounes !!

  • The lunchbox

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    Ce matin-là, Ila (Nimrat Kaur) a pris un soin tout particulier à préparer le déjeuner de son mari (Nakul Vaid) et lorsqu’elle a vu ce lunchbox revenir totalement vide, elle était heureuse. Une joie hélas de courte durée puisqu’elle comprendre que le repas a été livré par erreur à une autre personne et c’est Saajan (Irrfan Khan) qui a eu la chance de se régaler. Ce déjeuner est bien le dernier rayon de soleil qu’il lui reste puisqu’il approche de la retraite et que son successeur Shaikh (Nawazuddin Siddiqui) est déjà sur ses talons. Entre Ila & Saajan va alors commencer une correspondance par l’intermédiaire de petits messages glissés dans le lunchbox qui vont leur permettre de se confier l’un à l’autre.

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    Il n’y a pas de secrets, pour séduire un homme il faut déjà satisfaire son estomac et on en a encore la preuve avec The lunchbox. Les gourmands ne manqueront pas d’avoir l’eau à la bouche avec ce film de Ritesh Batra qui nous plonge en plein cœur de l’Inde et de sa riche gastronomie. D’apparence, on pourrait résumer le film en une banale comédie romantique mais ce serait vraiment le sous-estimer. Outre la relation entre Nimrat Kaur & Irrfan Khan (tous deux excellents dans leurs rôles), leurs histoires respectives soulignent surtout ce sentiment de solitude dans une société indienne paradoxalement grandissante. Un joli film mais attention, il risque de vous ouvrir l’appétit !

     

    Il faut le voir pour : Gagner du temps ; couper vos légumes dans le train en rentrant du boulot (mais mieux vaut protéger vos dossiers).

  • All is lost

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    Lorsqu’il (Robert Redford) se réveille, il découvre l’étendue des dégâts. Alors qu’il était en pleine mer, à bord de son voilier le Virginia Jean, celui-ci a violemment heurté un container qui dérivait ce qui n’a pas manqué d’occasionner une brèche. Dans un premier temps, il va tenter de réparer les dommages avec ce qu’il a sous la main mais la malchance s’acharne sur lui puisqu’une terrible tempête approche. Il ne pouvait en être autrement, il a fini par mettre à l’eau le canot de survie et tentera de récupérer tout ce qui pourrait lui être utile avant de voir le bateau couler au fond des mers. Le voilà désormais seul face à lui-même à 700 milles au large du Sumatra.

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    Décidément en cette fin d’année 2013, les marins ont le vent en poupe puisqu’après François Cluzet qui se la jouait En solitaire c’est maintenant Robert Redford d’affronter les mers. Avec All is lost, on assiste donc au combat d’un homme perdu en plein milieu des eaux, un combat pour la survie. Evidemment étant le seul et unique protagoniste ajouté à des lignes de dialogues quasi inexistantes, il fallait un acteur qui ait les épaules suffisamment larges pour tenir le film et Redford répond présent de manière brillante. Grace à lui, le spectateur est tenu en haleine jusqu’au bout même si la conclusion n’est pas loin de tout gâcher !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire de l’eau potable, ça peut toujours servir.

  • Bad grandpa

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    Parce que sa mère doit de nouveau retourner en prison, notre pote Billy (Jackson Nicoll) a été confié à son grand-père Irving (Johnny Knoxville). Ce dernier vient de perdre sa femme et c’est un soulagement, il est enfin libre du moins jusqu’à ce qu’il se voit confier la responsabilité de ce petit-fils qu’il connait peu. En fait, il a été convenu qu’Irving le conduirait auprès de son père Chuck (Greg Harris) qui vit à Raleigh en Caroline du Nord et qui a accepté de prendre la garde de Billy, surtout que cela lui rapportera 600 $ d’allocations ! Voici donc le début d’un road-trip au cours duquel il va se passer beaucoup de choses car partout où il passe, ce grand-père ne laisse pas indifférent.

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    Disons-le tout de suite, malgré son semblant de scénario, Bad grandpa n’a rien d’un film. En fait si vous connaissez un peu la bande de Jackass, vous savez certainement qu’ils se sont fait connaitre à travers de défis aussi improbables que stupides. La seule différence ici c’est que Knoxville s’est déguisé en grand-père et s’amuse à piéger toux ceux qu’il croise à la manière d’une caméra cachée. Bien entendu, connaissant le personnage, parfois ça ne vole pas très haut mais ce serait aussi mentir que de dire qu’on ne se marre pas avec certaines situations incongrues ou en voyant les visages souvent effarés notamment dans ce concours de mini-miss.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de trainer avec votre grand-père !

  • Le hobbit : La désolation de Smaug

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    La quête continue pour Bilbon Sacquet (Martin Freeman), Thorin Ecu-de-Chêne (Richard Armitage) et leurs compagnons de route. Ils doivent se rendre à Erebor et pour cela ils vont devoir traverser la forêt noire où derrière chaque arbre se cache de terribles dangers. Pas de surprises donc à ce qu’ils soient attaqués par des araignées géantes qui veulent satisfaire leur faim et tous nos potes ne devront leur survie qu’à l’intervention des elfes menés par Legolas (Orlando Bloom). Ce n’est pas pour autant qu’ils seront considérés comme des alliés puisqu’ils se retrouvent aussitôt prisonniers et c’est là qu’entre en jeu Bilbon qui possède un précieux atout dans sa poche. Pendant ce temps, Gandalf (Ian McKellen) cherche à en savoir plus sur le fameux Nécromancien.

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    Et c’est reparti de plus belle avec ce 2nd volet des aventures de Bilbon et bien entendu, on est dans la parfaite continuité du précédent épisode. Il y a quand même un peu plus d’action avec Le hobbit : La désolation de Smaug notamment avec cette impressionnante évasion des nains de la citadelle des elfes. On peut s’attarder sur ces derniers car l’apparition d’Orlando "Legolas" Bloom et dans une moindre mesure d’Evangeline Lilly apportent un bon coup de boost à la saga. La déception du 1er épisode laisse place à du vrai plaisir avec pour conclure un beau remake de David contre Goliath à la sauce Tolkien par contre plus d’un sera frustré de devoir attendre le dernier volet pour l’apothéose.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de réveiller les dragons, ça les met en pétard !

     

    En savoir plus sur Le Hobbit : Un voyage inattendu ?

    En savoir plus sur Le Hobbit : La bataille des cinq armées ?

  • Le secret de l’étoile du Nord

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    Il était une fois une petite princesse appelée Boucle d’or (Vilde Zeiner) qui était fascinée par l’étoile du Nord et qui souhaitait plus que tout l’accrocher en haut de son sapin. Le Comte (Stig Werner Moe) qui convoite le trône profite de la naïveté de la petite fille pour lui tendre un odieux piège avec la complicité de la Sorcière (Agnes Kittelsen). Boucle d’or disparut alors dans la foret. Sans nouvelles de celle-ci, sa mère la Reine finit par mourir de chagrin tandis que le Roi (Anders Baasmo Christiansen) maudit l’étoile du Nord plongeant ainsi le royaume dans l’obscurité. 10 ans ont passé et selon la prophétie, il y a une dernière chance pour retrouver la princesse et dans le même temps la précieuse étoile.

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    A l’occasion des fêtes de fin d’année, il faut faire plaisir aux enfants et c’est bien à eux qu’est destiné Le secret de l’étoile du Nord. Il s’agit d’un petit conte sans prétentions qui nous vient tout droit de Norvège et qui ne brille ni par son scénario simpliste ni par une réalisation tout aussi sommaire. Reste que les aventures de la petite Sonia sont faites de rencontres avec des lutins, d’un ours un peu grognon et surtout de la star : le Père Noel en personne ! La petite héroïne finit même par se prendre pour Superman. Vous comprendrez donc que ce film est là pour préserver l’esprit de Noel avec des dialogues sirupeux à souhait et c’est dingue tout ce qu’on peut trouver dans notre cœur.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une assiette de Porridge pour les lutins.

  • Je fais le mort

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    Acteur de grand talent - il a quand même eu un César - notre pote Jean Renault (François Damiens) galère pourtant à trouver du travail. Bon il faut dire ce qui est : il est chiant et dans le milieu ça ne pardonne pas toujours est-il qu’il a absolument besoin d’argent. C’est ainsi qu’il va accepter un boulot plutôt atypique puisqu’il va jouer le mort ! Pour être plus précis ; il va se rendre à Megève où un terrible fait-divers a eu lieu il y a un an et participer à une reconstitution présidée par le juge Noémie Desfontaines (Géraldine Nakache). Ce n’est pas pour autant que Jean va changer ; il est toujours attentif au moindre détail et même pour ce rôle anodin, il va se préparer comme il se doit.

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    Avec cette comédie sur fond de thriller, Je fais le mort fait un peu penser aux films adaptés des romans d’Agatha Christie. Derrière les quelques sourires que provoquera cette nouvelle réalisation de Jean-Paul Salomé (Le caméléon) se cache en effet un crime qui va trouver un soudain rebondissement. Si François Damiens est, comme à son habitude, plutôt sympathique on ne peut pas en dire autant du duo qu’il forme avec Géraldine Nakache qui manque de connivences. La seule chose un peu marrante ce sont les multiples références de Jean sur les différents plateaux de tournage. Oui c’est léger et on comprendra que beaucoup de spectateurs se fassent effectivement passer pour mort pour y échapper.

     

    Il faut le voir pour : Se relaxer enfin se rilaxer !

  • 100% cachemire

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    Même s’ils ont chacun de leur coté un travail passionnant et qu’ils vivent confortablement, il y a un grand vide à combler pour Aleksandra & Cyrille (Valérie Lemercier & Gilles Lellouche) : un enfant ! Ils ont donc décidé d’en adopter un et se sont rapprochés d’une association plaçant des enfants russes. C’est ainsi - et aussi grâce à une grosse enveloppe - qu’ils ont obtenu la garde du petit Alekseï (Samatin Pendev) et cette nouvelle famille peut désormais profiter de leur bonheur. Enfin pas tout à fait puisque le petit garçon est renfermé sur lui-même et la barrière de la langue n’arrange rien. Alors qu’elle se réjouissait à l’idée d’être mère, Aleksandra commence sérieusement à déchanter.

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    Quatrième film de Valérie Lemercier et cela ne pouvait être autre chose qu’une comédie cependant on n’est convaincu qu’à 29.09% par celle-ci. Evoquons d’abord une réalisation sans relief et pire encore qui parait franchement vieillotte ce qui n’arrange pas les choses puisque s’il y a tout de même quelques gags qui fonctionnent, ce n’est pas la franche rigolade. 100% cachemire peut également se révéler étrange à l’image de cette conclusion qui nous laisse de marbre. Quant au couple Lemercier / Lellouche, il est vraiment très loin d’être irrésistible d’autant plus que leur coté bourgeois les rend vite antipathiques. On dirait bien que le cachemire promis est en fait une belle contrefaçon.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas donner de chocolats à la liqueur à votre chien !

  • Le cinquième pouvoir

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    Wikileaks. En 2007, personne ne connait réellement ce site d’informations révolutionnaire qui écrira une page de l’histoire et rendra Julien Assange (Benedict Cumberbatch) célèbre à travers le monde. Partisan de la vérité ou terroriste, chacun se forgera sa propre opinion sur ce personnage controversé capable de faire trembler des gouvernements. Quand notre pote Daniel Domscheit-Berg (Daniel Brühl) fait sa rencontre et s’associe avec lui,  il ne s’imaginait certainement pas qu’ils auraient autant de pouvoirs entre leurs mains. Leur site dévoile au grand jour les secrets les plus inavouables, les images qu’on a cherché à cacher au grand public jusqu’à ce jour fatidique où plus de 90 000 documents militaires américains sont publiés.

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    A moins de se réveiller d’un profond coma ou d’être resté au Minitel, impossible d’avoir manqué la médiatique affaire Wikileaks. C’est aussi à ce moment là qu’on a commencé à entendre le nom de Julien Assange, le fondateur et pendant un temps ennemi numéro 1 de nombreux gouvernements. Le cinquième pouvoir revient donc sur ce scandale avec un incroyable Benedict Cumberbatch bluffant dans la peau de ce justicier aux desseins ambigus. C’est clairement sa performance qui permet au film de surnager car en dehors de ça, c’est assez plat puisque le film se contente d’une reconstitution des coulisses du scandale. On pourra s’interroger aussi sur l’objectivité de ce portrait quand on sait qu’il s’inspire notamment du livre écrit par son ancien associé Daniel Domscheit-Berg.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre les véritables explications des cheveux blancs d’Assange !

  • La jalousie

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    Des pleurs l’ont réveillé et c’est à travers le trou d’une serrure que notre pote Charlotte (Olga Milshtein) a vu ses parents se séparer. C’est ainsi que l’histoire entre Clotilde & Louis (Rebecca Convenant & Louis Garrel) c’est terminée mais le temps a passé et pansé les blessures. Chacun a refait sa vie ; Louis vit désormais avec Claudia (Anna Mouglalis), une comédienne un peu en galère puisqu’aucun rôle ne s’offre à elle. Ce nouveau couple semble heureux d’autant plus que Claudia vient de faire la connaissance de la petite Charlotte et qu’elles s’entendent parfaitement bien. Tout semble donc aller pour le mieux mais cette situation qui risque de ne pas durer.

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    On ne pourra pas dire que Philippe Garrel n’a pas le sens de la famille puisqu’une fois encore il confie l’un des rôles principaux à son fils Louis et qu’on retrouve également sa fille Esther. Que dire de La jalousie sinon qu’il pourrait vite susciter chez vous un profond ennui ; on accompagne Louis Garrel et Anna Mouglalis dans leurs promenades dans les rues ou au parc cet puis c’est à peu près tout ce que j’ai pu retenir. Coté réalisation, c’est magnifiquement plat et même si le metteur en scène français est coutumier du fait, le noir & blanc qu’on nous sert à toutes les sauces ne trouve aucun intérêt dans cette histoire. Un cinéma d’auteur français auquel on est sensible … ou pas du tout !

     

    Il faut le voir pour : Penser à ramener les bâtons des sucettes que vous avez volé !