Le dernier diamant
Notre pote Julia (Bérénice Béjo) est encore sous le choc de la disparition de sa mère retrouvée morte dans sa voiture. Pour lui rendre un dernier hommage, elle décide d’organiser la vente du Florentin, un diamant de 137 carats dont la valeur est estimée à plus de 40 millions d’euros. Sa mère avait passé près de 12 ans à le chercher et Julia souhaite donc prendre sa suite et alors que la vente aux enchères se met en place, un certain Simon (Yvan Attal) se présente à elle. Cet homme a autrefois collaboré avec sa mère et s’est notamment occupé d’analyser les systèmes de sécurité entourant les ventes. Ce qu’elle ignore c’est que Simon est en réalité un voleur extrêmement doué qui veut mettre la main sur le Florentin.
Un joli diamant, une belle femme et un voleur particulièrement malin ; on ne va pas se mentir on sait déjà comment tout ça va finir mais ce film d’Eric Barbier se montre assez efficace. Si le casting se montre moins resplendissant qu’un Ocean’s eleven, Bérénice Béjo & Yvan Attal forment néanmoins un bien joli couple. On sera beaucoup moins séduit par ceux qui les entourent mais ce sont surtout les personnages qu’ils incarnent qui manquent d'éclat, d’envergure pour donner le change au duo vedette. Une autre fausse note avec Le dernier diamant reste quand même l’incroyable bévue dans le dénouement du film qui frise le ridicule et qui gâche un peu l’intérêt global.
Il faut le voir pour : Se méfier des hommes nus dans les couloirs d’hôtel.