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martin compston

  • L’enfant d’en haut

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    La montagne ça le gagne ! Notre pote Simon (Kacey Mottet Klein) parcourt les pistes enneigées mais contrairement aux nombreux vacanciers, il n’est pas là pour skier mais pour voler du matériel. Gants, lunettes, skis tout est bon à prendre pour lui à partir du moment que cela lui rapporte assez d’argent et de lui permettre d’acheter de quoi manger pour lui mais également pour sa sœur. Bien qu’elle soit l’ainée Louise (Léa Seydoux) n’est pas aussi active que Simon bien au contraire, elle préfère sortir avec ses copains et dépenser l’argent difficilement acquis. Même si cela est devenu une routine pour ce garçon de 12 ans, il fait parfois preuve d’imprudence et c’est ainsi qu’il va faire la connaissance de Mike (Martin Compston).

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    Ne serait-ce que pour la performance du jeune Kacey Mottet Klein (que l’on a déjà pu apercevoir dans Home ou Gainsbourg, vie héroïque), je ne peux que vous conseiller de découvrir L’enfant d’en haut car ce comédien a sans aucun doute du talent à revendre ! Véritable révélation, il  porte littéralement la réalisation d’Ursula Meier sur ses épaules sans jamais vaciller et le fait en compagnie d’une Léa Seydoux qui s’impose progressivement comme le nouveau visage du cinéma français. Une chronique sociale puissante qui met d’abord l’accent sur les disparités entre riches et pauvres puis prend ensuite une tournure encore plus dramatique avec cette vérité qui nous est assénée. Un film proche d’atteindre les grands sommets.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller davantage vos affaire lorsque vous irez au ski !

  • La disparition d'Alice Creed

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    Tout a été préparé minutieusement et surtout toutes les précautions ont été prises, Victor & Danny (Eddie Marsan & Martin Compston) peuvent désormais passer à la suite de leur plan. Dans leur fourgon, ils attendant qu'elle sorte puis se ruent vers elle et la kidnappe sans laisser de témoin. Confinée dans une chambre, Alice Creed (Gemma Arterton) est prise de panique, ne comprenant pas ce qui vient de lui arriver. Très vite les kidnappeurs lui font savoir qu'ils vont demander une forte rançon à son père et celui-ci a tout intérêt à la payer s'il veut la revoir vivante mais un secret plane au-dessus de cet enlèvement.

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    Un départ en fanfare, un kidnapping orchestré de main de maitre puis pas mal de questions surviennent. Pendant plus d'une heure, c'est un huis-clos nerveux puis le voile se lève soudain et s'en suit alors un jeu de chaises musicales où chaque personnage devient tour à tour manipulateur et manipulé. Si La disparition d'Alice Creed parvient à nous captiver au départ, une fois qu'on a toutes les cartes en main ; le film ne nous réserve plus beaucoup de surprises. Le dénouement est pour le moins décevant pour ne pas dire bâclé ; chose qu'on peut pardonner pour une première réalisation et au vu d'un budget peu onéreux.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas jeter n'importe quoi dans les WC, vous pourriez avoir du mal à l'avaler.