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Lionel Abelanski

  • Les municipaux, ces héros

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    C’est un petit accident de voiture qui porte chance à notre pote Gilbert (Francis Ginibre) ! Il faut dire que celui qui lui est rentré dedans n’est pas n’importe qui ; il s’agit du Maire (Lionel Abelanski) de Port Vendres et celui-ci n’a plus de points sur son permis. En guise d’arrangement, il a donc proposé à Gilbert, qui cherchait un emploi et qui en plus ne sait rien faire, un job au sein des services municipaux. C’est ainsi qu’il se présente plein d’entrain pour sa première journée de travail et il va être pris en main par Christian (Eric Carrière), un syndiqué qui va lui apprendre toutes les ficelles du métier. Enfin, il va surtout lui apprendre à se la couler douce et à profiter des nombreux avantages que lui offre son nouvel emploi !

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    Eric Carrière et Francis Ginibre que l’on connait davantage sous le nom des Chevaliers du fiel reviennent au cinéma après Repas de famille et adaptent pour le grand écran un sketch né sur les planches puis décliné en série télévisée. N’étant pas du tout sensible à l’humour proposé par le duo toulousain, il y avait peu de chances que Les municipaux, ces héros parvienne à me séduire et il faut bien reconnaitre que les statistiques ne mentent pas ! Entre un Maire qui profite de sa position et les magouilles orchestrées par ses employés en passant par le conducteur de bus scolaire alcoolisé, tous les personnages sont caricaturés à l’extrême et de surcroit ils évoluent au sein d'une histoire inintéressante au possible. Une comédie qui ne m’aura pas arraché un seul sourire, les fans inconditionnels de ces artistes apprécieront peut-être davantage.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à prononcer " Miami " !

  • Je compte sur vous

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    Il est le roi de la combine mais cela n’empêche pas notre pote Gilbert (Vincent Elbaz) d’être endetté. Il a même été forcé de quitter la France pour s'installer en Israël, des déménagements successifs qui commencent à fatiguer sa femme Barbara (Julie Gayet) et son fils Noé (Léo Elbé). Sa dernière idée, il l'a eu grâce à JMBLC (Dan Herzberg) qui lui a appris la manière de rendre ses appels impossibles à retracer. Avec son frère Maxime (Ludovik), Gilbert a donc mis cela à profit en contactant une banque française et son bagou au téléphone aura suffi pour se faire plus de 400 000 euros ! Un coup énorme qui ne sera que le début d'autres escroqueries.

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    C'est un fait-divers qui aura donc inspiré notre pote Pascal Elbé pour sa seconde réalisation. Je compte sur vous est un film de braquage plutôt original puisque notre escroc n'aura qu'à utiliser un téléphone pour commettre ses méfaits. Un mode opératoire plutôt malin qui donne l'occasion au sympathique Vincent Elbaz de faire valoir sa tchatche mais qui ne va pas non plus nous scotcher à l'écran. Il n'y a pas non plus de grandes surprises à attendre dans le déroulement d'un scénario qui retombe vite dans la banalité. Les moins difficiles y trouveront un petit amusement quant aux autres ils auront certainement déjà passé leur chemin.

     


    Il faut le voir pour : Raccrocher votre téléphone si les Services secrets vous appellent !

  • Bienvenue au gîte

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    Nos potes Caroline & Bertrand (Marina Foïs & Philippe Harel) ont décidé de se lancer un grand défi en quittant la vie parisienne pour s’occuper d’un gîte qu’ils ont racheté à Sophie (Sylvie Lachat). Les voilà ainsi installés en Provence et propriétaires de l’Apurimac mais à leur arrivée ils ont la mauvaise surprise de constater que Sophie s’est enfuie avec un homme dans les Balkans alors qu’elle devait assurer la transition. Heureusement pour Caroline & Bertrand qu'Angélique (Annie Grégorio) a su prendre le relais et c’est donc elle qui va leur enseigner les rudiments de la vie au gîte. Les débuts sont donc difficiles surtout qu’ils apprennent en plus qu’un autre gîte se trouve en ville mais celui-ci ne devrait pas représenter une trop grande concurrence.

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    Un couple de parisiens qui décident de s’installer en province pour reprendre un gîte, un scénario relativement simple pour un film qui ne l’est pas moins. On ne peut pas dire que l’on s’étouffe de rires avec Bienvenue au gîte (les seuls moments où j’ai vraiment rigolé sont avec le Père Robert) mais paradoxalement on ne peut pas dire qu'on s’ennuie non plus. On apprécie le duo Marina Foïs / Philippe Harel et surtout le sacré boxon qui règne autour d’eux avec des gays, des scouts, des anciens toxicos ou encore des mamies qui ne peuvent pas se passer de leurs micro-ondes. Une comédie qui ne laissera pas des souvenirs impérissables avec des personnages bien trop stéréotypés et un humour aux abonnés absents !

  • Kidon

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    Le corps de Mahmoud al-Mabhouh, responsable du Hamas palestinien de 50 ans a été retrouvé sans vie dans une chambre d’hôtel de Dubaï. La nouvelle fait la une de tous les journaux d’autant plus qu’on sait qui est à l’origine de ce meurtre ; Einav Schwartz, Daniel Lévi, Antoine Simon & Eric Fliman (Bar Refaeli , Tomer Sisley, Kev Adams & Lionel Abelanski) sont actuellement recherchés. Beaucoup pense qu’il s’agit d’une opération montée par le Mossad par l’intermédiaire de son unité secrète appelé le Kidon. L’arrestation des suspects ne tardera pas mais on va également s’apercevoir dans le même temps que la vérité est bien plus complexe qu’on ne le supposait !

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    Bon l’idée du film d’Emmanuel Naccache n’était pas mauvaise mais une fois qu’on l’a devant les yeux, c’est quand même un sacré fouillis ! Il faut en effet s’accrocher avant de comprendre réellement ce que nous propose Kidon et rien ne dit que vous ayez la patience pour cela. L’autre gros souci c’est le casting qui est totalement loupé ; il y a bien Tomer Sisley qui surnage un peu au milieu de ce naufrage mais pour le reste on préférera l’oublier. Avec une intrigue épurée et des acteurs convaincants, ça aurait pu donner quelque chose de plutôt sympathique mais là on est dans le domaine de l’imaginaire et ici on ne peut rien faire à part constater les dégâts.

     

    Il faut le voir pour : Se méfier des joueurs de tennis que vous croisez !

  • Barbecue

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    Jusqu’à aujourd’hui notre pote Antoine (Lambert Wilson) a toujours eu une hygiène de vie ; il fait attention à ce qu’il mange, il fait du sport ce qui ne l’empêchera pas de faire un infarctus ! C’était bien la peine de se donner tout ce mal pour avoir des problèmes de santé à à peine 50 ans alors désormais il va profiter davantage de la vie. Pour les prochaines vacances il a d’ailleurs prévu avec ses potes d’enfance d’occuper une superbe propriété dans les Cévennes. Du repos, de la bonne bouffe, de l’alcool et de la rigolade ; c’est un beau programme mais ça va être aussi l’occasion pour Antoine de dire certaines vérités.

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    Qui dit Barbecue, dit forcément convivialité mais ici votre estomac ne sera pas totalement rassasié. Si la bonne humeur est eu rendez-vous, Eric Lavaine signe une nouvelle comédie populaire non sans reproches avec un casting riche mais avec des personnages bien caricaturaux avec une palme pour Jean-Michel alias Jérôme Commandeur. Ce n’est pas mieux du coté des femmes qui, en dehors de Florence Foresti, sont proches de la simple figuration. Finalement, on n’est pas totalement surpris que ce soit dans le bon comme dans le mauvais sens ; on a exactement le film qu’on attendait et c’est juste un petit divertissement sans grandes prétentions.

     

    Il faut le voir pour : Trouver la solution pour qu’on arrête de picorer les frites de votre assiette.

  • Boule & Bill

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    En ce beau Dimanche après-midi, Boule (Charles Crombez) se promenait avec ses Parents (Marina Foïs & Franck Dubosc) et au hasard des routes ils sont arrivés jusqu’aux portes de la SPA. Le petit garçon tombe alors sous le charme d’un cocker qu’il va adopter et baptiser Bill, son nouveau pote d’enfance mais un évènement va bouleverser la vie de cette famille. Le père de Boule souhaitait leur faire la surprise ; il a fait une demande de mutation qui a été acceptée et ils vont donc prochainement déménager à Paris ! Ils abandonnent leur belle maison pour un appartement au 11ème étage d’un immeuble et inutile de vous dire que ce n’est pas vraiment l’environnement idéal pour un chien !

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    On a tous un jour ou l’autre lu les aventures de ce célèbre duo puisque la bande-dessinée crée par Jean Roba existe tout de même depuis plus de 50 ans ! Elle ne pouvait donc pas échapper plus longtemps à la vague d’adaptation cinématographique mais on le sait, les expériences en la matière n’ont pas toujours été couronnées de succès. Boule & Bill ne sera pas l’exception qui confirme la règle car si on ne peut pas reprocher grand-chose au casting, c’est l’histoire ultra-conventionnelle et le manque d’idées qui rendent le film sans saveur. En plus de ça à l’écran c’est d’une tristesse ; ça manque de couleurs et tout simplement de vie le film est loin d’être wouf et ne risque pas de faire de vieux os.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de déranger vos voisins dépressifs !

  • Rue Mandar

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    C’est une tragédie qui réunit aujourd’hui Emma, Rosemonde & Charles (Sandrine Kiberlain, Emmanuelle Devos & Richard Berry) ; ils doivent faire leurs adieux à leur mère. Un évènement douloureux pour tous et notre pote Rosemonde doit en plus gérer le départ de son fils Elie (Ivan Cori) qui part étudier à New York pendant 3 ans. Il faut aussi réfléchir à ce qu’ils veulent faire de l’appartement de leur mère situé 13, rue Mandar où ils ont grandi et la décision de la mettre en vente s’impose naturellement. C’est Emma qui sera chargé de la vendre car il faut dire qu’entre les crises d’hystérie de sa sœur et la folle envie de Charles de vouloir effectuer les travaux chez lui, elle est la seule qui puisse s’en occuper.

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    Inspirée par ses souvenirs personnels, la réalisatrice Idit Cebula nous convie à une réunion de famille qui se transforme en une belle foire dans laquelle on se sent parfois un peu perdu. Les situations cocasses s’enchainent et à certaines occasions ça part même dans des envolées loufoques mais les émotions elles ne sont pas au rendez-vous. Rue Mandar peut toutefois compter sur l’évidente complicité liant le trio Sandrine Kiberlain / Emmanuelle Devos & Richard Berry qui viennent apporter un peu d’animation dans la période de deuil que traversent leurs personnages. Une comédie qui n’est pas non plus à la rue et qui malgré quelques bons moments n’a vraiment rien de très attrayant.

     

    Il faut le voir pour : Demander à avoir un cercueil sur-mesure !

  • Didier

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    Comme si notre pote Jean-Pierre (Jean-Pierre Bacri) n’avait pas assez de problèmes dans sa vie, il a en plus fallu qu’il rende service à Annabelle (Caroline Cellier). Partie à Los Angeles pour le boulot elle laisse derrière son plus grand amour ; Didier un labrador. Jean-Pierre se retrouve donc avec ce chien sur les bras pour 10 jours et la cohabitation n’est pas facile. Mauvaise période pour lui car en plus de ça cet agent de football est dans une situation délicate avec son club le FCB et il doit trouver une solution de toute urgence. Il est temps d’aller se coucher mais il n’est pas au bout de ses peines car une chose incroyable s’est réalisé dans la nuit : Didier (Alain Chabat) a pris l’apparence d’un être humain !

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    Sorti en 1997, on ne peut pas cacher que le film d’Alain Chabat a tout de même pris quelques rides mais il n’en reste pas moins tout aussi magnifiquement drôle et sympathique. Magique aussi que ce duo Bacri / Chabat avec une mention toute particulière pour l’ex-Nul qui incarne à merveille le rôle d’un chien et qui plus est surdoué du football (et dire que même un labrador peut marquer contre le PSG !). D’ailleurs, non content de porter l’habit d’acteur il signe également ce qui est sa toute première réalisation qui empochera le César de la Meilleure première œuvre en 1998. Assurément, Didier fait partie de ces comédies qu’on prend toujours plaisir à voir et surtout à revoir.

  • De l’autre coté du périph

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    6 mois que notre pote Ousmane Diakhaté (Omar Sy) et son équipe sont sur cette affaire et ils étaient à deux doigts d’en finir dans ce tripot de Bobigny. Hélas pour eux, ça capote de nouveau mais la découverte d’un corps au cœur de la banlieue pourrait bien leur permettre de boucler ce dossier. On a en effet retrouvé le cadavre de la femme de Jean-Eric Chaligny (André Marcon) connu pour être le patron des patrons et Ousmane connait bien la victime pour l’avoir déjà aperçu lors de ses planques dans les salles de jeux clandestins. L’enquête est confiée à la Crim’ et plus particulièrement à François Monge (Laurent Lafitte), un flic aussi traditionnel que procédural et c’est un duo inattendu qui est en train de se former.

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    Le film ne cache pas ses ambitions ; c’est la rencontre du professionnel Jean-Paul Belmondo et du flic de Beverly Hills Eddie Murphy. Ceci est évidemment à prendre au 2nd degré puisqu’il ne faut pas oublier que De l’autre coté du périph est avant toute chose une comédie et en la matière, l’entente du duo Omar Sy / Laurent Lafitte fonctionne magnifiquement. Comme de coutume dans ce genre de films, le scénario lui est loin de briller et c’est peut-être encore plus flagrant ici avec une enquête policière qui frise le grotesque. Malgré ses défauts, l’essentiel est là puisqu’on se marre bien et c’est donc ni plus ni moins qu’un bon divertissement.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que si quelqu’un vous demande de circuler alors c’est un flic !

  • La beuze

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    Vous ne connaissez pas encore Alphonse Brown (Michael Youn) ? Cela ne saurait pas tarder car le fils caché de James Brown s’apprête à déferler sur le monde avec un nouveau style musical : le frunkp. Un mélange de rap et de funk qui va faire de lui une star … enfin en attendant il galère un peu au Havre avec son pote d’enfance Scotch (Vincent Desagnat). Convaincus que la gloire est à leur portée, ils se dirigent vers Paris et en chemin ils tombent sur une énorme réserve de beuze ! Une herbe qui appartenait jadis aux nazis et qui va leur crée pas mal de problèmes puisque Rudolf Maier (Hans Meyer) se lance à leur poursuite. Il n’est pas le seul ; Shaft (Alex Descas) aimerait bien aussi remettre la main sur ces 2 rigolos.

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    Sorti en 2003, Michaël Youn était encore à l’époque porté par la vague du succès rencontré avec son émission matinale Le morning live le propulsant vers ce premier rôle au grand écran. A la réalisation, on retrouve le frère de son compère Vincent Desagnat ; François associé à Thomas Sorriaux pour une comédie qui ne casse pas des briques. On retiendra seulement le premier tube d’une longue série Alphonse Brown avec son frunkp made in Havre, le reste étant tout sauf indispensable. La beuze bénéficie également de l’apparition de nombreux guests tels que Kad Merad, Omar Sy ou encore Kool Shen ce qui lui donne un cachet film entre potes sympa à moins que vous n’ayez jamais supporté Youn !