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micheline presle

  • Rue Mandar

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    C’est une tragédie qui réunit aujourd’hui Emma, Rosemonde & Charles (Sandrine Kiberlain, Emmanuelle Devos & Richard Berry) ; ils doivent faire leurs adieux à leur mère. Un évènement douloureux pour tous et notre pote Rosemonde doit en plus gérer le départ de son fils Elie (Ivan Cori) qui part étudier à New York pendant 3 ans. Il faut aussi réfléchir à ce qu’ils veulent faire de l’appartement de leur mère situé 13, rue Mandar où ils ont grandi et la décision de la mettre en vente s’impose naturellement. C’est Emma qui sera chargé de la vendre car il faut dire qu’entre les crises d’hystérie de sa sœur et la folle envie de Charles de vouloir effectuer les travaux chez lui, elle est la seule qui puisse s’en occuper.

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    Inspirée par ses souvenirs personnels, la réalisatrice Idit Cebula nous convie à une réunion de famille qui se transforme en une belle foire dans laquelle on se sent parfois un peu perdu. Les situations cocasses s’enchainent et à certaines occasions ça part même dans des envolées loufoques mais les émotions elles ne sont pas au rendez-vous. Rue Mandar peut toutefois compter sur l’évidente complicité liant le trio Sandrine Kiberlain / Emmanuelle Devos & Richard Berry qui viennent apporter un peu d’animation dans la période de deuil que traversent leurs personnages. Une comédie qui n’est pas non plus à la rue et qui malgré quelques bons moments n’a vraiment rien de très attrayant.

     

    Il faut le voir pour : Demander à avoir un cercueil sur-mesure !

  • Comme des frères

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    "Et si vous le faisiez quand même ce voyage ?", telles sont les dernières volontés de leur pote Charlie (Mélanie Thierry) et pour lui rendre hommage ils sont décidés à le faire immédiatement. Boris, Elie & Maxime (François-Xavier Demaison, Nicolas Duvauchelle & Pierre Niney) prennent ainsi la route pour la Corse avec l’espoir d’évacuer un peu de leur tristesse. Au fil de la route, des souvenirs remontent à la surface ; Charlie était pour eux plus qu’une amie et c’est d’ailleurs par son intermédiaire qu’ils se sont connus. Ils n’avaient rien en commun et l’entente n’était pas évidente au début mais au fil des années ils ont appris à se connaitre et sans vraiment s’en rendre compte ils sont devenus comme des frères !

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    Un road-movie croisé à un bon film de potes, voilà le cocktail préparé par Hugo Gélin pour sa toute première réalisation et dans l’ensemble c’est plutôt réussi ! On apprécie d’abord la bande qu’il a formé avec tout d’abord la rayonnante Mélanie Thierry mais les vraies vedettes sont évidemment ces frères Demaison/ Niney / Duvauchelle. Trois personnalités totalement différentes et, c’est là le principal reproche, un peu trop formatées mais qui parviennent à dégager une vraie complicité. Comme des frères fonctionne également grâce à quelques dialogues qui font mouche ; rires et émotion sont donc au rendez-vous et le grand public devrait sans difficultés y trouver son compte.

     

    Il faut le voir pour : Oublier le costume de Charlot pour votre prochaine soirée costumée.

  • HH, Hitler à Hollywood

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    La comédienne Maria de Medeiros (Oui, celle-là même qui a joué dans le cultissime Pulp Fiction) s’est lancée dans le projet de réaliser un documentaire sur l’immense carrière de Micheline Presle. Au fil de leurs discussions, Maria apprend l’existence d’un film titré Je ne vous aime pas à laquelle a participé la comédienne et réalisé par un certain Luis Aramchek (Hans Meyer) qui n’a jamais vu le jour. Avec l’aide de son caméraman Thomas (Wim Willaert), elle décide de faire les recherches pour en apprendre davantage sur cet homme et au lieu de trouver les images de ce film, elle en découvre un autre dont le titre l’interpelle immédiatement : Hitler à Hollywood !

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    Avec un titre pareil, ce vrai-faux documentaire ne pouvait pas passer inaperçu et c’est donc avec un regard très curieux que l’on va suivre l’enquête de Maria de Medeiros. L’idée est ingénieuse, d’autant plus qu’il faut savoir que Luis Aramchek a réellement existé et qu’il a effectivement tourné un film inédit avec Micheline Presle. Dommage que le reste ne suive pas ; si on se laisse d’abord embarquer par un thriller renforcé par la présence de nombreux guest-stars il faut bien reconnaitre que HH, Hitler à Hollywood manque de nous captiver. Un postulat de départ intéressant mais à la réalisation trop ordinaire d’où résulte un film irrégulier et pas plus attrayant que ça pour le public.

     

    Il faut le voir pour : Réfléchir à 2 fois avant d’aller voir un film américain.

  • Thelma, Louise et Chantal

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    Philippe (???) est sur le point de se marier avec Tasha (???). Un évènement pour Nelly, Gabrielle & Chantal (Jane Birkin, Caroline Cellier & Catherine Jacob) qui ont été, à un moment ou à un autre, séduites par cet irrésistible playboy. Elles décident donc de prendre la route toutes les trois et de se rendre à ce mariage pour découvrir la femme qui va avoir la chance d'épouser Philippe. Direction la Rochelle, à bord d'une Citroën DS mais au cours du voyage, les langues se délient Chantal avoue avoir eu une relation avec Philippe alors que celui-ci était encore avec Gabrielle. Quant à Nelly, elle se fait discrète mais elle aussi cache un secret vis-à-vis de Philippe.

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    Trois copines qui s'ennuient dans leurs vies respectives décident de se faire une virée pour assister au mariage d'un homme qui hante leurs esprits. En dépit de quelques bonnes idées (un générique d'ouverture réussi et le mystère entourant l'identité de Philippe & Tasha) et d'une bande originale rafraichissante; la route avec Thelma, Louise et Chantal parait bien monotone. De révélations en chamailleries en passant par un cours de vocabulaire de haute volée en compagnie d'un québécois, le film manque de peps. Il n'y a que Caroline Cellier qui parvient à peu près à tirer son épingle du jeu avec son personnage au caractère acariâtre ; le reste est assez livide.

     

    Il faut le voir pour : Eviter de voyager avec votre chien congelé, ça tiendra jamais la route !