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historique - Page 2

  • W.E.

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    Son prénom, elle le doit à Wallis Simpson (Andrea Riseborough), une américaine du début du XXème siècle qui bouleversa la royauté anglaise par la relation qu’elle entretenait avec Edouard (James d'Arcy), Prince de Galles et futur roi d’Angleterre. La vie de Wally Winthrop (Abbie Cornish), à son grand regret, est loin d’être un conte de fée ; elle vit avec William (Richard Coyle), un médecin prestigieux mais qui se montre rarement disponible difficile alors pour le couple d’envisager de fonder une famille. Tout comme sa mère et sa grand-mère avant elle, Wally est obnubilée par la vie qu’a mené le duc et la duchesse de Windsor et lorsque Sotheby’s organise une vente aux enchères des objets ayant appartenu au couple royal, elle passe ses journées à l’exposition précédant l’évènement laissant parfois son esprit vagabonder.

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    Ce n’est pas 1 mais 2 histoires que nous dévoile W.E., la dernière réalisation de Madonna. Nous découvrons ainsi les vies parallèles de 2 femmes de différentes époques impliquant un perpétuel va-et-vient temporel assez troublant au départ. Le problème est que si la vie de Wallis Simpson, future Duchesse de Windsor reste assez passionnante à suivre, ce n’est pas le cas avec l’histoire de la pauvre Wally malgré tout le talent d’Abbie Cornish. Les points de vue alimenteront les discussions mais à mes yeux, ce film n’est ni plus ni moins qu’un biopic sur Simpson que la reine de la pop a voulu naïvement embellir. A voir juste pour compléter votre connaissance de la famille royale anglaise d’autant plus si vous avez apprécié Le discours d’un roi.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre femme participer à une vente aux enchères, ça pourrait vous couter cher !

  • Les adieux à la reine

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    14 Juillet 1789. C’est une journée ordinaire qui semble se profiler à la Cour de Versailles et pour notre pote Sidonie (Léa Seydoux), la lectrice personnelle de la reine Marie-Antoinette (Diane Kruger). Ce n’est que le lendemain qu’elles prendront conscience qu’une page de l’histoire est en train de s’écrire ; le peuple français vient en effet de s’emparer de la Bastille. Commence alors une période de trouble durant laquelle on craint que Versailles ne soit à son tour envahi. Alors que Marie-Antoinette se prépare à se réfugier à Metz, elle confie à Sidonie un secret de polichinelle : l’amour qu’elle porte à la Comtesse Gabrielle de Polignac (Virginie Ledoyen).

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    Comme l’a si bien rappelé notre pote Jean-Luc Mélanchon, la prise de la Bastille est un des grands évènements de l’histoire française et on le redécouvre ici au prisme du regard du personnage de Sidonie, servante proche de Marie-Antoinette. Adapté du livre de Chantal Thomas, Les adieux à la reine séduit par son casting féminin de haut vol avec toutefois quelques réserves sur Diane Kruger qui ne sera pas une reine inoubliable. Les portes de Versailles nous sont donc grandes ouvertes pour découvrir les derniers râles d’une souveraine en pleine détresse, la seule chose c’est que ça manque par moment d’intensité pour nous emballer complètement.

     

    Il faut le voir pour : Avoir une illustration parfaite de l’expression "Sauver sa tête" !

  • Cheval de guerre

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    C’est par pure fierté que Ted Narracott (Peter Mullan) a acheté ce cheval et sa femme Rose (Emily Watson) n’arrive toujours pas à croire qu’il ait dépensé 30 Guinées pour ça ! Alors qu’elle souhaitait rendre l’animal, son fils Albert (Jeremy Irvine) réussit à la convaincre de le garder à la condition de le dresser comme il se doit. Il lui donne ainsi le nom de Joey qui va devenir un vrai pote d’enfance. Bien que celui-ci soit magnifique, il n’est pas taillé pour les travaux de la ferme et pourtant, alors que personne n’y croyait, il va accomplir des miracles. Hélas pour Albert, ses parents traversent une période difficile et Ted n’a d’autres choix que de vendre le cheval. La guerre vient en effet d’être déclarée et Joey va traverser de nombreux champs de bataille.

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    En jetant un coup d’œil rapide à l’histoire, on se dit que l’amitié entre un garçon et son cheval va quand même avoir du mal à nous captiver mais Steven Spielberg n’est pas n’importe qui ! C’est sur que si Cheval de guerre avait continué sur le même rythme que la première demi-heure, on aurait pu trouver le temps long. Seulement, le réalisateur a l’ingéniosité de nous faire partager d’autres récits autour de ce cheval exceptionnel et surtout le film se pare de magnifiques scènes de guerre, l’impressionnante attaque des cavaliers en tête. Il faut un peu de temps pour se laisser entrainer mais après ça on ne décroche plus de l’écran et l’émotion est au rendez-vous.  

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à appeler un cheval !

  • J. Edgar

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    C’est peu dire que notre pote John Edgar Hoover (Leonardo DiCaprio) aime son pays, il lui est totalement dévoué ! Il fut d’abord l’un des plus fervents assaillants contre l’expansion des communistes et son engagement couplé à une organisation sans faille va le conduire à prendre la tête du Bureau des Investigations. Beaucoup de choses vont alors changer ; les hommes qui seront sous ses ordres devront être irréprochables et il trouve d’ailleurs le bras droit idéal en la personne de Clyde Tolson (Armie Hammer). Commence alors un long règne qui durera 48 ans et pendant lesquels il va servir sous pas moins de 8 présidents, Hoover devient l’une des figures emblématiques des Etats-Unis et fondateur du désormais célèbre FBI.

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    C’est un personnage historique peut-être davantage aux Etats-Unis que de par chez nous mais J. Edgar a l’envergure d’un grand homme. Un biopic qui réunit 2 autres géants à savoir Clint Eastwood derrière la caméra et Leonardo DiCaprio qui se glisse dans la peau du célèbre directeur du FBI ; le résultat ne pouvait pas être décevant. Dans un sens c’est exact ; on apprécie la performance de DiCaprio qui incarne le personnage à travers le temps mais dans ce portrait il nous manque ce qui caractérisait Hoover à savoir plus de controverses. Ça reste donc très sage d’autant plus que la réalisation à base d’aller et retour entre passé et présent n’apporte pas grand-chose et amène au contraire un peu de confusion dans nos esprits. Bon film mais certainement pas la grande œuvre espérée.



    Il faut le voir pour : Finir de se convaincre qu'Hoover détenait beaucoup de vérités !

  • Bruegel, le moulin et la croix

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    C’est un paysage des Flandres plutôt banal mais il va devenir le théâtre d’une scène importante qui sera immortalisée par le peintre Pieter Bruegel (Rutger Hauer). Un couple se reposait tranquillement, ils venaient d’acheter un beau pain au camelot mais sont soudainement troublés par l’arrivée de la milice espagnole qui vont châtier l’homme en l’abandonnant aux crocs acérés des corbeaux. Un spectacle morbide en accompagne un autre. Une femme pleure son enfant, elle s'appelle Marie (Charlotte Rampling) et se révèle impuissante face au tragique destin de son fils que l'humanité connaît sous le nom de Jésus Christ. Celui-ci porte avec peine la croix sur laquelle il sera crucifié sous le regard des nombreux badauds de ce lieu.

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    Bon, je ne vais essayer de me la raconter ; le nom de Peter Bruegel ne me disait strictement rien avant cette séance de cinéma. C’était une idée assez insensée de la part du réalisateur Lech Majewski de nous offrir un film à partir d’une simple toile. C’est en 1564 que Bruegel nous gratifie de cette œuvre Le portement de croix, un tableau impressionnant et présentant plus d’une centaine de protagonistes. On découvre en outre sa construction inspirée d’une toile d’araignée et l’opposition métaphorique entre la vie et la mort. Le principe est donc intéressant déjà pour les connaisseurs qui peuvent ainsi approfondir leur savoir sur l’artiste et puis surtout pour les néophytes comme moi qui pourront se coucher moins idiot (et c’était pas gagné d’avance !) mais on n’échappe pas à quelques longueurs qui rendent ce Bruegel, le moulin et la croix vraiment très particulier.



    Il faut le voir pour : Ne surtout pas oublier d’évoquer l’œuvre de Bruegel lors de votre prochain diner entre potes d’enfance !

  • L’ordre et la morale

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    Un appel au cœur de la nuit l’a réveillé et quelques heures plus tard, notre pote Philippe Legorjus (Mathieu Kassovitz) était dans l’avion avec des hommes du GIGN en direction de la Nouvelle-Calédonie. Des indépendantistes kanaks ont lancé une attaque faisant 3 victimes et détiennent désormais plus de 30 gendarmes en otages. Philippe se rend sur place en tant que négociateur et va tout faire pour obtenir leur libération de la manière la plus pacifique possible. Alors qu’un premier groupe de gendarmes a été relâché, le second retenu par le leader kanak Alphonse (Iabe Lapacas) va devoir s’en remettre à Legorjus. Les discussions s’annoncent âpres d’autant que nous sommes en pleine période de réélections présidentielles françaises et que le gouvernement n’entend pas céder à la pression.

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    Après un rapide détour aux Etats-Unis, Kassovitz revient chez nous et on ne peut que s’en satisfaire car ça nous permet de retrouver son réel talent et de découvrir avec plaisir L’ordre et la morale. Le réalisateur et acteur s’intéresse à un évènement que l’on connait assez peu à savoir l’exécution d’un groupe d’extrémistes kanaks. Le film est là pour dénoncer les décisions plus que controversées d’un gouvernement qui voulait faire de cet évènement un exemple qui se terminera dans un bain de sang. Si sur la longueur, le réalisateur français perd le spectateur dans cette dense jungle malgré de très belles scènes (dont une reconstitution de l’attaque splendide), on sort de la salle avec cette agréable sensation d’avoir enrichi sa connaissance de l’histoire française pour ceux qui comme moi en ont besoin !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais prendre pour argent comptant la parole d’un français !

  • Le discours d’un roi

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    Prendre la parole devant le public est un véritable calvaire pour notre pote Albert (Colin Firth). Souffrant de bégaiement, il craint en effet de devenir la risée de tout le monde lorsqu’il prend la parole ne ménage donc pas ses efforts pour vaincre cet handicap d’autant plus qu’il est n’est pas un homme ordinaire ; il est amené à régner sur l’Angleterre en succédant à son père George V (Michael Gambon). Celui que l’on appellera George VI peut compter sur le soutien indéfectible de sa femme Elizabeth (Helena Bonham Carter) et c’est d’ailleurs elle qui lui présente Lionel Logue (Geoffrey Rush). On dit que cet homme, aux méthodes certes peu orthodoxes, a obtenu des résultats miraculeux et cela va marquer le début d’une grande amitié.

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    Le discours d’un roi ou comment rendre intéressante l’histoire de la monarchie anglaise puisque George n’est autre que le père de l’inusable Elizabeth II. Difficile de ne pas remarquer la prestation de Colin Firth qui est proche de l’exceptionnel d’autant plus quand sa complicité avec Geoffrey Rush est elle aussi merveilleuse. Le destin d’un grand homme donne un grand film, Tom Hooper, après l’excellent The damned united, réussit une fois de plus à nous séduire et ne serait-ce que pour le discours concluant le film, Le discours d’un roi s’impose comme une œuvre indispensable. Coup de cœur Ciné2909 évidemment !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus s’étonner de voir des gens effectuer de drôles de choses pendant leurs discours.

  • Ao, le dernier Néandertal

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    Alors qu’il était parti chasser le monstre, un gigantesque ours blanc qui terrorisait les siens, Ao (Simon Paul Sutton) ignore qu’un drame vient d’avoir lieu. Lorsqu’il retourne à son campement, il découvre que sa famille a été massacré et notamment son dernier enfant. Anéanti par la douleur, il erre dans les plaines enneigées jusqu’à ce qu’une apparition le pousse à retrouver son frère disparu. Ils ont été séparés il y a 25 ans et Ao veut désormais le rejoindre pour retrouver enfin les siens, il l’ignore encore mais son voyage ne fait que commencer et il fera également de nouvelles rencontres qui bouleverseront sa vie.

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    Jacques Malaterre connait son sujet sur le bout des doigts puisqu’après avoir réalisé les documentaires L’odyssée de l’espèce, Homo Sapiens & Le sacre de l’Homme qui ont connu leur heure de gloire à la télévision, il s’attaque à ce projet cinématographique. Le seul souci c’est qu’en passant au grand écran, on est tout de même en droit à s’attendre à quelque chose de plus élaboré que ce qui parait être un téléfilm. A part le combat avec l’ours blanc dans les premières minutes, on ne peut pas dire qu’on soit réellement émerveillé et encore moins par l’histoire basique qui nous est ensuite servi. On n’apprend rien avec Ao, le dernier Néandertal donc on peut facilement s’en passer.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’échanger vos enfants contre n’importe quoi !

  • L’armée du crime

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    Au cœur de la Seconde Guerre Mondiale, la France est soumis à l’occupation Allemande et des poches de résistance se manifestent ça et là. Parce qu’on le suspecte d’appartenir à un groupe communiste, Manouchian (Simon Akbarian) a été arrêté par la police et envoyé dans un camps à Cormeilles. Sa femme Mélinée (Virginie Ledoyen) qui a assisté impuissante à son arrestation est parvenue à retrouver sa trace et est déterminée à le libérer. A sa grande surprise, son compagnon est libéré et si cela peut paraître suspicieux au regard de certains ; on va faire appel à lui pour prendre la tête d’une organisation résistante. A lui de coordonner les actions mais surtout de canaliser la fougue de certains individus un peu trop zélés.

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    Evènement hautement dramatique et marquant de notre histoire, la Seconde Guerre Mondiale trouve dans le cinéma français un écho particulier. Ce n’est pas les films qui manquent sur ce sujet et c’est pourquoi devant L’armée du crime, on a un terrible sentiment de déjà vu. Se démarque toutefois un casting soigné mené par Akbarian & Ledoyen même si mon attention se dirige davantage vers les jeunes Stévenin et Le Prince-Ringuet. N’oublions pas non plus le personnage interprété par Darroussin qui donne un peu plus de relief à un scénario inspiré de faits réels. En dehors d’une scène de torture assez atroce, le film de Robert Guédiguian ne restera pas particulièrement dans les mémoires.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de dégoupiller une grenade si vous n’avez pas l’intention de vous en servir !