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didier sandre

  • Pas son genre

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    Clément (Loïc Corbery) est de nouveau célibataire ! Qu’il est difficile pour ce professeur de philosophie d’avoir une relation sur le long terme et pour cause il ne croit pas au mythe de l’amour éternel. Il va pourtant faire une rencontre qui pourrait changer cela. Tout a commencé lorsqu’il a été muté à Arras, son emploi du temps a été regroupé sur 3 jours ce qui lui permet le reste du temps de revenir à Paris. Pourtant c’est bien dans sa nouvelle ville qu’il va faire la connaissance de la charmante Jennifer (Emilie Dequenne), une coiffeuse avec laquelle il ne partage à priori que peu de points communs et pourtant …

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    L’amour est-il plus fort que tout ? Ça pourrait être un sujet à philosopher mais c’est avant tout le thème de ce nouveau film de Lucas Belvaux. Pas son genre c’est ainsi l’histoire de la rencontre de 2 personnes diamétralement opposées par leurs classes sociales ; l’un va à l’opéra avec ses parents tandis que l’autre s’éclate au karaoké (un poil cliché tout ça d’ailleurs !). Si Emilie Dequenne est, comme souvent, rayonnante c’est aussi un plaisir de voir un Loïc Corbery parfaitement taillé pour son personnage reste que leur relation fait un peu du sur-place si bien qu’on a quelques longueurs qui seront brisées par une fin abrupte.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de présenter votre petite-amie quand vous rencontrez des gens !

  • Photo

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    Notre pote Elisa (Anna Mouglalis) a quitté Rome lorsqu’elle a appris la mort de sa mère. Entre elles, les relations étaient difficiles, la fille supportant assez mal le fait de tant ressembler à celle qui lui a donné naissance. En fouillant dans les affaires de celle-ci, elle découvre une série de photos où elle pose avec différents jeunes hommes. Très vite, la vérité éclate au visage d’Elisa, l’homme qui l’a élevé depuis toujours n’est pas son père biologique ! Décidée à lever ce voile sur son existence, elle part à la recherche de l’homme qui a aimé sa mère, une quête qui va la conduire jusqu’au Portugal. Sans le savoir, elle va également ramener du passé une sordide affaire à laquelle était mêlée sa mère et les différents protagonistes de ces photos.

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    Le point de départ c’est une fille en l’occurrence Anna Mouglalis qui ressemble trait pour trait à sa mère disparue et qui tombe par hasard (mais vraiment par hasard) sur d’anciennes photographies. Débute alors une longue recherche sur le passé de cette mère et probablement du véritable père biologique, on est bien contente pour elle mais le spectateur n’y trouvera lui aucun intérêt. Déjà, il faut reconnaitre que le personnage d’Elisa attire tout sauf de la sympathie et puis que dire de la réalisation de Carlos Saboga tantôt grossière tantôt ennuyeuse. Il est évident qu’on n’a pas tous l’âme artistique et il nous le prouve ici en nous dévoilant cette Photo où la mise au point n’a pas été faite !

     

    Il faut le voir pour : Jeter un œil sur vos albums de photos familiaux.

  • 38 témoins

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    La nuit dernière, rue de Paris au Havre ; une jeune femme a été sauvagement assassinée, un calvaire qui semble-t-il n’a alerté personne dans le voisinage. Notre pote Louise (Sophie Quinton) était en voyage en Chine au moment des faits et c’est au lendemain du crime qu’elle a retrouvé son domicile et son fiancé Pierre (Yvan Attal). Ce dernier prétend qu’il était absent et qu’il n’a rien vu ni rien entendu mais hanté par cette nuit d’horreur, il va finir par craquer. Il se présente à la Police Judiciaire en tant que 38ème témoin de l’affaire car il a entendu les cris de la victime tout comme les 37 autres qui eux refusent de voir la vérité en face.

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    Cela parait incroyable et pourtant l’histoire de 38 témoins s’inspire d’un véritable fait-divers qui a eu lieu à New-York en  1964. Une démonstration exécrable de la montée de la lâcheté humaine et d’une société toujours plus individualiste que jamais. Le cinéma de Lucas Belvaux privilégie un rythme posé et met l’accent sur les relations entre les différents personnages si bien qu’on trouve parfois le temps long. On sera toutefois abasourdi par une scène poignante ; celle de la reconstitution où un cri terrifiant vient briser les murs du silence et de la honte. Un film au réalisme saisissant et qui fait froid dans le dos.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de dormir avec vos boules quiès !