Qui vive
Déterminé à devenir infirmier, Chérif (Reda Kateb) s’apprête à passer pour la 4ème fois le concours. Dans l’attente d’une issue heureuse, il doit bien gagner sa croute et c’est ainsi qu’il est devenu agent de sécurité. C’est un travail qui est loin de le satisfaire d’autant plus qu’au centre commercial trainent quelques jeunes de sa cité qui viennent régulièrement lui chercher des embrouilles. Une situation qui prend une telle ampleur que Chérif va demander l’aide de son pote d’enfance Dedah (Rashid Debbouze) récemment revenu au quartier. Mais il sait aussi que tout service mérite une contrepartie.
C’est une première réalisation pour Marianne Tardieu et elle nous dévoile le portrait d’un jeune au cœur d’une cité. Chérif est quelqu’un de généreux, aimant, travailleur et déterminé bref pendant une bonne partie du film on se réjouit de voir briller un message à l’aspect positif. Le scénario hautement prévisible vient mettre un peu à mal ces premières impressions rendant Qui vive moins séduisant par la suite. Heureusement la présence de Reda Kateb, comme souvent, vient capter le regard du spectateur ; on regrette tout de même qu’Adèle Exarchopoulos n’ait pas bénéficié d’un rôle plus étoffé. Un film sans artifices qui se fait toutefois rattraper par une histoire bien trop téléphonée pour nous séduire totalement.
Il faut le voir pour : Ne plus dire "Vigile" mais "Agent de sécurité" !