White god
Alors que sa mère part pour 3 mois en Australie, notre pote Lili (Zsófia Psotta) doit aller vivre chez son Père (Sándor Zsótér) et la cohabitation a du mal à se faire. La cause de tout ça c’est Hagen, ce chien bâtard exaspère le père qui prend une décision radicale en l’abandonnant. Errant d’abord dans les rues, il sera ensuite capturé dans un but bien précis : participer à de violents combats. Si au départ Hagen était un chien affectueux, il va être soumis à un entraînement intense et surtout avec l’administration de produits, son agressivité va s’accroître de façon stupéfiante.
C’est un triste constat mais les faits divers impliquant les chiens dangereux reviennent régulièrement dans l’actualité. Il ne faut cependant pas perdre de vue que derrière ces drames est soulevé la responsabilité des maîtres, de l’Homme qui transforme sans scrupules le meilleur ami de l’homme en machines à combattre. White god illustre cette terrible réalité à travers la transformation de ce chien d’abord adorable et ensuite effrayant de terreur. Avec une histoire au déroulement très classique et la présence de quelques longueurs, le film du réalisateur Kornél Mundruczó risque tout de même de laisser pas mal de spectateurs indifférent.
Il faut le voir pour : Dresser votre chien comme il se doit !