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cinéma - Page 52

  • Pride

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    1984 en Angleterre. La politique de fer instaurée par Margaret Thatcher secoue le pays et provoque ce qui sera la plus grande grève des mineurs ; un mouvement qui ne se déroule pas toujours de manière pacifique. Cette situation, notre pote Mark (Ben Schnetzer) la connaît assez bien puisqu’il la vit tous les jours ; être homosexuel lui a valu de nombreuses discriminations. Il décide ainsi avec d’autres potes d’enfance de créer le LGSM en solidarité avec les mineurs et de récolter les fonds qui pourraient les aider. Seulement lorsqu’ils contactent les syndicats, ces derniers se montrent très frileux jusqu’au moment où la LGSM entre directement en contact avec un village du Pays de Galles.

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    Après de ce film, un constat s'impose : c'est une histoire tout de même merveilleuse qui méritait vraiment la peine d’être racontée sur le grand écran. Inspiré de faits réels, Pride nous invite ainsi à découvrir le destin commun de 2 mondes totalement différents à savoir les travailleurs et les homosexuels. Au niveau du récit, le réalisateur Matthew Warchus s'appuie sur un schéma très classique mais on se laisse entraîner avec grand plaisir par cet exemplaire élan de solidarité parcouru par quelques rires. Un feel-good movie qui redonne un peu foi en l'humanité et donc c'est à ne pas manquer d'où ce Coup de cœur Cin2909 !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire que les lesbiennes sont végétariennes !

  • 3 cœurs

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    Il s’en est vraiment fallu de peu pour que notre pote Marc (Benoit Poelvoorde) attrape le dernier train pour Paris et finalement c’est une bonne chose. Cela lui permet en effet de rencontrer Sylvie (Charlotte Gainsbourg) avec laquelle il va rester jusqu’au bout de la nuit. Quand l’heure de la séparation approche, ils décident de se retrouver vendredi prochain au Jardin des tuileries. Malheureusement, le jour tant attendu, Marc est victime d’un infarctus mais fait son possible pour aller au rendez-vous qu’il manquera à quelques minutes. Le temps passe et il fera la connaissance de Sophie (Chiara Mastroianni) mais ignore une chose importante à son sujet.

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    Si la ficelle utilisée pour tisser le scénario apparait assez grosse, l’intérêt de 3 cœurs réside surtout dans le trio constitué par Gainsbourg / Mastroianni / Poelvoorde avec une mention pour ce dernier. Il prouve une fois encore que des rôles dramatiques lui siéent à merveille. On est moins enthousiaste avec la réalisation de Benoit Jacquot parfois surprenante avec notamment cette voix off sortie de nulle part et une dernière demi-heure assez ennuyeuse. On reste également sur notre faim avec ce jeu de miroirs qu’il a essayé d’installer dans le film sans réellement l’imposer. Pas de quoi faire battre la chamade à nos cœurs !

     

    Il faut le voir pour : Je ne sais pas …

  • Bon rétablissement !

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    Un homme vient de faire une chute vertigineuse dans la Seine et notre pote Pierre (Gérard Lanvin) a de la chance d’être toujours en vie. Lorsqu’il se réveille à l’hôpital, il n’a aucune idée de ce qui a bien pu lui arriver ce qui rend l’enquête de Maxime (Fred Testot) un peu plus difficile. Avec une jambe dans le plâtre, il doit rester alité mais peut compter sur la visite de son entourage à commencer par son petit frère Hervé (Jean-Pierre Darroussin). Et puis à l’hôpital il fait des rencontres comme l’infirmière Myriam (Claudia Tagbo) ou Maëva (Mona Jabeur), une adolescente qui traine souvent devant sa chambre et même un peu trop !

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    Adapté du livre de Marie-Sabine Roger, Bon rétablissement ! a cette particularité que quasiment tout se déroule dans la chambre du patient bougon qu’est Gérard Lanvin. Cette comédie signée Jean Becker est ainsi rythmée par les différentes visites mais aussi de touchantes rencontres (dont celle incarnée par un remarquable Swann Arlaud) sans oublier quelques scènes de flashbacks. Celles-ci viennent apporter un peu de lumière sur Pierre mais il faut bien reconnaitre que cela reste assez superficiel tout comme certains personnages secondaires. S’il ne s’agit pas du remède parfait pour se marrer, ça n’en reste pas moins un divertissement simple et agréable.

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur votre ordinateur si jamais vous l’apportez à l’hôpital !

  • Sin City : J'ai tué pour elle

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    Roarke (Powers Boothe) est un homme dangereux, tout Sin City n’est pas sans ignorer cela. C’est loin d’effrayer notre pote Johnny (Joseph Gordon-Levitt) qui a justement des comptes à régler avec lui d’autant plus qu’il partage un lien très particulier avec le sénateur. Alors lorsqu’il le défie au Poker et le ridiculise ; il peut s’attendre à ce que Roarke ne le laisse pas s’en tirer à si bon compte. De son coté, Dwight McCarthy  (Josh Brolin) s’est mis dans une drôle de situation après avoir retrouvé la belle mais vénéneuse Ava Lord (Eva Green). Seul, il n’ira pas bien loin c’est pourquoi il décide de faire appel à un poids lourd : Marv (Mickey Rourke) s’ennuyait ce soir et va pouvoir se défouler un peu.

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    Il aura donc fallu patienter 9 ans avant que la paire Rodriguez / Miller fasse à nouveau parler la poudre avec un épisode un peu décevant. Bon visuellement on retrouve l’esthétisme révolutionnaire avec les quelques couleurs qui se fondent dans cet univers noir et blanc qui font toujours leur effet. C’est au niveau des personnages que la magie de Sin City : J'ai tué pour elle opère moins avec des visages connus qui ne semblent être là que pour enrichir une distribution pléthorique (Hartigan / Gail). Les nouveaux venus ne se montrent pas tous très intéressants à l’image de Johnny ou Manute dont le potentiel ne sera jamais réellement exploité. Bon film mais après une telle attente on tendait déjà l’autre joue pour une nouvelle claque, il faudra se contenter d’une petite tape.

     

    Il faut le voir pour : Tenter votre chance aux machines à sous, ça a l’air facile !

     

    En savoir plus sur Sin city ?

  • Les recettes du bonheur

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    Une famille indienne qui débarque dans le petit village de Saint-Antonin-Noble-Val, ça ne passe pas inaperçu ! Ils décident même de s’y installer afin d’ouvrir un restaurant où notre pote Hassan (Manish Dayal) pourra dévoiler tous ses talents. Depuis qu’il est tout petit, il s’est épris de passion pour la cuisine et tout ce qu’il a appris il le doit à sa mère. Ouvrir un restaurant indien dans un village français est déjà risqué mais quand en plus en face se trouve le Saule pleureur, un établissement auréolé d’une étoile au Guide Michelin, ça parait être un pari insensé. Une guerre des restaurants ne tardera pas à être déclaré et c’est Mme Mallory (Helen Mirren) qui va lancer les premières hostilités.

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    La gourmandise aura certainement convaincu beaucoup d’entre nous à jeter un œil à cette comédie mijotée par Lasse Hallström. L’histoire est un prolongement du titre français à savoir que c’est construit autour de bons sentiments, de personnages attachants qui fait que Les recettes du bonheur s’impose vite comme un feel-good movie. Même si on se laisse enchanter par le doux parfum des épices, qu’on s’amuse avec le facétieux Om Puri et que nos papilles sont mises à rude épreuve il est dommage que tout soit aussi convenu. D’ailleurs, l’indigestion guette lors des dernières minutes car la conclusion s’éternise mais en faisant preuve d’indulgence ça reste un film sympathique.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire une bonne omelette si vous voulez devenir un grand chef !

  • Les gens du Monde

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    Au 80, Boulevard Blanqui à Paris se trouvent les bâtiments de la rédaction du quotidien Le monde où des journalistes comme Ariane Chemin ou Arnaud Leparmentier s’investissent pour offrir à leurs lecteurs l’information la plus objective possible. Nous sommes en 2012 à une période charnière du pays, même si les médias se régalent des frasques de Dominique Strauss-Kahn, il ne faut pas perdre de vie que les élections présidentielles qui se profilent à l’horizon. De leurs côtés, Thomas Wieder & David Revault d’Allonnes vont donc ainsi suivre la campagne de François Hollande jusqu’au 06 Mai 2012 où il affrontera le Président sortant Nicolas Sarkozy.

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    Les lecteurs assidus du quotidien ont là l’occasion de se plonger en plein cœur de la rédaction. Les gens du Monde nous invite ainsi à accompagner différents journalistes et reporters durant la période électorale 2012. Découvrir le fonctionnement d’une telle institution ne manque pas d’intérêt que ce soit dans le choix rédactionnel ou par les nombreux débats qui s’accompagnent. C’est ainsi par exemple l’occasion de soulever l’éternelle question de la neutralité de la presse dans un contexte politique extrêmement sensible. Il ne faut pas perdre de vue que ce documentaire certes instructif reste une tribune ouverte au Monde et se montre donc assez complaisant.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir que les nécrologies peuvent être rédigées par des fantômes !

  • Near death experience

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    Notre pote Paul (Michel Houellebecq) était assis devant le 13 heures de TF1 lorsque sa famille est rentrée des courses. Il était pourtant bien seul et pour retrouver cette solitude, comme souvent, il enfourche son vélo. Après avoir parcouru quelques kilomètres, il continue sa route à pied sans but réel en s’abandonnant dans la nature. A 56 ans, cet homme se considère comme "obsolète " et se pose de nombreuses questions sur son existence. N’est-il pas temps pour lui de baisser le rideau plutôt que de se laisser ainsi dépérir ; de ses réflexions au passage à l’acte il n’y a qu’un pas qu’il pourrait bien franchir.

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    Entre quelques épisodes du Groland, le duo Benoit Delépine & Gustave Kervern ont trouvé le temps de signer leur 6ème collaboration au cinéma. Si vous avez un petit coup de déprime, ce n’est peut-être pas le film à vous conseiller puisqu’on y suit un homme totalement suicidaire. Le coup de maitre c’est d’avoir confié ce rôle à Michel Houellebecq qui a assurément la gueule de l’emploi (et qui semble imbattable au "Tu me tiens je te tiens par la barbichette"). Une fois encore, le duo propose un film très particulier où promenades au cœur de paysages montagneux se mêlent à des discussions avec des tas de pierres. Near death experience est assurément curieux mais accrocheur.

     

    Il faut le voir pour : Ne plus laisser votre mari faire du vélo !

  • Sex tape

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    Lorsque nos potes Annie & Jay (Cameron Diaz & Jason Segel) se sont connus, ça a immédiatement collé entre eux. C’est simple ; à tout moment de la journée et quelque soit le lieu ils couchaient ensemble et c’était l’extase mais les choses ont bien changé depuis qu’ils ont eu deux enfants. Désormais, il faut une sacrée organisation pour prévoir une partie de jambes en l’air et encore faut-il qu’ils ne soient pas trop fatigués ! Ce soir, ils ont confié leurs enfants à leur grand-mère et ils comptent bien en profiter pour vivre une nuit de folie. Les choses ont du mal à se lancer jusqu’à ce qu’ils décident de pimenter leurs ébats avec une sex tape !

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    Ce ne sont pas les stars hollywoodiennes qui me contrediront mais mêler vie sexuelle et nouvelle technologie ne font pas bon ménage. L’histoire de Sex tape ne présente rien de très original ; un couple espère relancer la flamme sexuelle en filmant leurs ébats et distribuent par erreur cette vidéo. On ne pourra pas reprocher au duo Diaz / Segel de ne pas s’être investi dans cette comédie peu raffinée et pas toujours très drôle quand elle ne fait pas la promotion de la gamme Apple (Oh, c’est dingue comme cet appareil est solide et comme la vidéo est nette). En fait, il n’y a réellement que la petite visite chez le patron Rob Lowe qui amènera un peu de folie à cette comédie trop ronronnante.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre que vous pouvez effacer des vidéos à distance, ça peut toujours servir !

  • Gemma Bovery

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    Cela fait 7 ans que notre pote Martin Jourbert (Fabrice Lucchini) a quitté Paris pour s’installer en Normandie reprenant la boulangerie paternelle. Comme beaucoup d’autres citadins, il cherchait la paix et la tranquillité mais l’arrivée de nouveaux voisins allait tout bouleverser. C’est un couple d’anglais qui s’est installé en face de chez lui ; Charlie & Gemma Bovery (Jason Flemyng & Gemma Arterton) et immédiatement il a été subjugué par la jeune femme. Certes, elle est d’une beauté renversante mais surtout elle lui rappelle l’héroïne de sa jeunesse Madame de Bovary et pour Martin ce n’est certainement pas un hasard si elle s’est installée en Normandie là où même Flaubert a écrit son œuvre.

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    Si l’inspiration du titre de Flaubert est manifeste, il faut savoir qu’à la base il existe d’abord un roman graphique signé Posy Simmonds (à qui l’on doit déjà Tamara Drew) dont est adapté Gemma Bovery. Idée plutôt originale donc de donner une figure contemporaine à cette héroïne de romans du moins aux yeux d’un Fabrice Lucchini avec son éternel allure de pince-sans-rire. C’est donc un duo inattendu qu’il forme avec Gemma Arterton au charme dévastateur et le décalage entre ces deux personnages offre de beaux moments de réjouissances. Reste tout de même que la dernière demi-heure est moins enjouée malgré tout Anne Fontaine réussit à nous donner envie de découvrir ou redécouvrir le roman original à déguster avec un petit verre de Calva !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus utiliser de mort aux rats !

  • Obvious child

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    Lorsqu’elle monte sur scène pour faire son petit numéro de stand-up, Donna (Jenny Slate) proche énormément dans ses expériences personnelles. Elle aura encore beaucoup de choses à raconter au public puisqu’elle vient de se faire plaquer par Ryan (Paul Briganti) et qui plus est avec ce qui semblait être une pote d’enfance. Une rupture difficile à accepter si bien que Donna finit un soir par abuser un peu trop de l’alcool et termine la nuit avec un certain Max (Jake Lacy) qu’elle vient à peine de rencontrer. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais quelques semaines après, elle va avoir une énorme surprise !

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    On est bien loin des comédies américaines formatées avec Obvious child qui apporte assurément de la fraicheur. L’héroïne du film interprétée par la pétillante Jenny Slate y est aussi pour beaucoup et dès les premières lignes de dialogues, le ton est donné avec une jeune femme totalement décomplexée. Dans un premier temps, il est donc plutôt amusant de découvrir un tel personnage mais son histoire finit progressivement par tomber dans une certaine normalité voire banalité. Un premier long-métrage de la part de la réalisatrice Gillian Robespierre qui doit beaucoup à sa comédienne principale mais qui ne réussit à nous séduire que par à-coups.

     

    Il faut le voir pour : Essayer les Crocs pour vérifier si ils sont aussi confortables !