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cinéma - Page 135

  • Gambit, Arnaque à l’anglaise

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    Notre pote Harry Deane (Colin Firth) est conservateur d’art et si son métier le passionne toujours autant, il ne supporte plus son patron Lionel Shahbandar (Alan Rickman). Ce dernier est un puissant homme d’affaires qui s’est notamment offert un célèbre tableau de Claude Monet de la série des Meules. Une série qui compte de nombreuses peintures et l’une d’elles se déroulant au coucher du soleil n’a jamais pu être localisée jusqu’à maintenant. Et c’est là que jaillit un plan pour Harry qui, avec l’aide du Major (Tom Courtenay), va créer une copie parfaite de ce tableau. Ne lui reste plus qu’à mettre la main sur une certaine P. J. Puznowski (Cameron Diaz) et c’est au Texas qu’il va la trouver et dans la tête d’Harry tout son plan est en place mais seulement dans sa tête !

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    Si la réalisation a été confiée à Michael Hoffman ; derrière Gambit, Arnaque à l’anglaise se cache un script des frères Cohen qui n’ont pas cherché leur inspiration bien loin puisqu’il s’agit d’un remake d’Un hold-up extraordinaire. Après un début en fanfare où l’on peut par ailleurs admirer des chimpanzés faire du rodéo, le charme de cette comédie se met à agir grâce à son excellent duo d’acteurs. Colin Firth d’habitude assez flegmatique se mue ici en un gaffeur hors-pair et puis il est merveilleusement secondé par une Cameron Diaz à l’accent certes forcé mais irrésistible. Je ne saurais d’ailleurs que vous conseiller de le voir en V.O. car je doute que la version française donne autant de charme à cette sympathique comédie.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous faire des films dans votre tête !

  • L’attaque des fourmis géantes

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    C’est un Samedi plutôt agité au Waldman Building. Après avoir vu passer Joan (Stella Stevens) et son assistante Sharon (Siri Baruc) venues travailler pour boucler leur magazine, il y a ensuite LE photographe Paolo (Chick Vennera) qui souhaite effectuer quelques clichés sur le toit. N’oublions pas Dennis (Brent Huff) qui a abandonné sa fille quelques instants pour une affaire importante mais il ne se doute pas qu’il ne la reverra jamais. En effet, tout ce beau monde va se retrouver menacé par des monstres uniques en leur genre : des fourmis géantes ! Comment ont-elles fait leur apparition, tout le monde l’ignore mais ce qui est sur c’est que la priorité est de s’enfuir mais échapper à une armée de fourmis n’est pas une mince affaire.

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    Derrière ce qui s’apparente être un nanar, se cache en fait une subtile métaphore des maux de notre société. Les victimes pris au piège dans cet immeuble ne sont rien d’autre que des travailleurs acharnés assimilables à des fourmis ouvrières au cœur d’une fourmilière. Dérangeant, provocateur et avant-gardiste ; L’attaque des fourmis géantes est une vraie … daube ! Non mais franchement, vous ne m’aviez pas cru tout de même ? C’est juste un beau navet avec des comédiens de bas-étage affrontant des monstres aux allures de jouets en plastique et puis le ridicule ne fait pas peur à l’image de l’intervention du Colonel qui veut tout péter. Dans le genre pourri c’est vrai qu’on a là du bon travail de fourmi.

  • Hitchcock

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    La mort aux trousses est un nouveau grand succès pour notre pote Alfred Hitchcock (Anthony Hopkins) mais à maintenant 60 ans, ce réalisateur ne devrait-il pas se retirer au sommet de son art ? Bien sur que non, il travaille d’ailleurs à son prochain film et après avoir longtemps cherché son inspiration, il découvre un roman extraordinaire : Psycho de Robert Bloch. Son histoire verse dans l’horreur et dans son entourage, ce nouveau projet laisse sceptique au point qu’Hitchcock va devoir financer lui-même ce film en hypothéquant sa maison. Une décision que sa femme Alma Reville (Helen Mirren) a bien du mal à accepter.

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    Le maitre du suspense ne pouvait échapper plus longtemps à la dure loi des biopics. Hitchcock échappe au traditionnel film linéaire du genre pour s’intéresser à un tournant de la vie de ce réalisateur, un moment crucial où le succès qu’il rencontre aurait pu instantanément se consumer. On découvre ainsi les coulisses du tournage de l’un des plus grands chefs d’œuvre du 7ème art : Psychose et surtout l’investissement personnel qu’il a couté. S’il ne constitue pas une énorme prouesse, la prestation d’Anthony Hopkins est à l’image du film convaincante mais loin de nous scotcher à l’écran.

     

    Il faut le voir pour : Revoir Psychose !

  • La malédiction de Komodo

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    Le projet Cathalyse est devenu incontrôlable et il faut désormais effacer toutes traces de ce désastre. C’est la mission qu’il confie aux Docteur Porter & Professeur Phipps (Gail Harris & William Langlois) qui ont participé aux recherches pensant que la finalité était de faire pousser de la nourriture mais ils découvrent en fait les véritables desseins de ce projet. L’objectif était donc de créer une nouvelle arme avec de puissantes créatures et il est plutôt bien rempli puisque l’ile où ont été menées les expériences est désormais infestées de Komodos géants !  Pendant ce temps, Drake (Paul Logan) et ses potes d’enfance viennent de braquer un casino et parviennent à prendre la fuite dans un hélicoptère qui va manquer de s’écraser. Ils atterrissent sur une ile et je vous laisse deviner laquelle !

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    On n’y pense pas forcément mais c’est vrai que le Dragon de Komodo est l’un des animaux les plus sauvages et impressionnants que l’on connaisse aujourd’hui encore. Quelques expériences plus tard et nous voilà donc confronté à La malédiction de Komodo pour un nanar réalisé dans la plus pure tradition. Ce qui est terrible c’est qu’on n’a même pas cherché à faire d’efforts particuliers pour faire vivre le film. Il n’y a qu’à voir ces grotesques scènes d’action où les protagonistes restent plantés devant le monstre à le canarder jusqu’à ce que l’un d’eux fasse très justement remarquer que cela n’a aucuns effets sur lui. On sait déjà que le ridicule ne tue pas mais là il fait quand même bien mal et vous pourriez éprouver quelques difficultés à vous remettre d’un tel niveau de nullité.

  • Gangster squad

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    1949, Los Angeles appartient à Mickey Cohen (Sean Penn) et tout le monde semble s’incliner devant son incroyable influence sauf l’irréductible Sergent John O’mara (Josh Brolin). Il est l’un des rares flics à avoir conservé son intégrité mais son combat contre le crime n’est-il pas vain ? Jusqu’à présent, il se sentait un peu seul jusqu’au jour où le Chef Bill Parker (Nick Nolte) lui propose de recruter quelques hommes afin de perturber autant que possible les activités de Cohen. Une brigade composée de potes d’enfance se forme et va se charger de nettoyer les rues de Los Angeles, ils partent en guerre mais gare aux représailles !

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    Un gangster qui a la mainmise sur Los Angeles et un super flic déterminé à faire respecter la loi, ce n’est pas l’originalité qui étouffera Gangster squad. Difficile de faire une histoire plus téléphonée que celle qui nous est proposée d’autant plus que la réalisation de notre pote Ruben Fleischer est correcte mais n’apporte rien d’exceptionnel. On se dit alors qu’il y a pas mal de gâchis surtout à la vue d’un casting pléthorique réunissant Sean Penn, Josh Brolin, Ryan Gosling, Nick Nolte et dans une moindre mesure Robert Patrick, Giovanni Ribisi, Michael Peña sans oublier Emma Stone en guise de potiche. Du beau monde mais un thriller ronronnant au point de se laisser parfois abandonner à l’ennui.

     

    Il faut le voir pour : Se demander si vous porteriez bien le chapeau ?

  • Amitiés sincères

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    Walter, Paul & Jacques (Gérard Lanvin, Hugues Anglade & Wladimir Yordanoff) sont potes depuis 40 ans et rien ne pourra les séparer. Chaque Mercredi à 12H, ils se retrouvent pour déjeuner et passent également leurs vacances ensemble sur l’ile de Ré ; rien ne semble pouvoir les séparer. Attention tout de même car Walter ne supporte pas le mensonge et c’est aussi un vrai père protecteur envers la prunelle de ses yeux Clémence (Ana Girardot). Cette amitié qu’ils croyaient éternelle pourrait-elle soudainement voler en éclat ? C’est bien ce qui fait peur à Clémence & Paul qui s’aiment passionnément mais craignent de dévoiler leur relation à leur entourage.

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    De la bonne bouffe, quelques bouteilles de vin, de l’amitié, de l’amour et de la bonne humeur voilà résumé en quelques mots ce que vous apportera Amitiés sincères. Adaptation d’une pièce de théâtre que l’on doit à François Prévôt-Leygonie & Stéphan Archinard, le duo a décidé de prendre les rênes de cette version pour le grand écran. L’histoire fait la part belle à la belle humeur apportée par une bande de potes magnifiquement représenté par Yordanoff / Anglade & Lanvin. Ce dernier avec son tempérament fort donne toute la saveur à cette comédie qui, à défaut de nous réserver des surprises, nous fait passer un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Surveiller vos potes et votre fille !

  • Dredd

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    Les Etats-Unis n’existent plus. C’est désormais un désert géant entourant une ville gigantesque de 80 millions d’habitants ; Mega-City One. La mégalopole est gangrenée par la criminalité au point qu’a été crée une unité spéciale qui s’abroge le droit de juger et d’exécuter. Dredd (Karl Urban) fait partie de ces juges et il est chargé aujourd’hui d’évaluer une recrue Cassandra Anderson (Olivia Thirlby), une mutante dont les pouvoirs psychiques pourraient représenter un atout majeur dans le combat contre le crime. Une première intervention les mène à la cité des pêchers où 3 corps viennent d’être balancés et alors qu’ils embarquaient un suspect, ils se retrouvent enfermés dans la cité avec une cohorte de criminels à leurs trousses.

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    Il faut remonter en 1995 pour voir apparaitre au cinéma la 1ère adaptation de Dredd et c’était Sylvester Stallone qui incarnait alors la loi ! 17 ans plus tard, c’est au moins connu Karl Urban à qui on a confié le casque et c’est justement parce qu’il passe tout le film avec la tête caché qu’on s’est dit qu’il ferait largement l’affaire. Reste plus qu’à faire la moue et d’avoir une voix grave et autoritaire en même temps, on ne lui demande pas non plus de composer mais seulement de distribuer les coups et de canarder tout ce qui bouge. Ça ne lésine pas en matière de violence et c’est donc plutôt plaisant pour les amateurs d’action qui retrouveront également un scénario incroyablement proche de The raid.

  • Les sorties du 13 Février

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    Si vous suivez régulièrement Ciné2909 déjà je trouve que vous êtes quelqu’un de bien et puis vous avez certainement noté quelques retards ces derniers jours. Loin de moi l’idée de laisser tomber le blog mais j’ai été pas mal occupé ces derniers temps ajouté à un déplacement et voilà que je me retrouve avec plein de choses à mettre à jour. Histoire de vous faire patienter, évoquons ensemble les sorties de la semaine avec d’abord Flight ou le retour au cinéma live pour Robert Zemeckis. Son héros c’est Denzel Washington, un pilote qui réussit la prouesse de sauver un avion voué au crash, le seul hic c’est qu’il a de nombreux problèmes avec l’alcool et la drogue. Comment ? Mais oui c’est exact vous avez déjà pu le découvrir avec L’Avant-Première Impression lundi dernier !

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  • Lincoln

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    L’Amérique en 1865. Abraham Lincoln (Daniel Day Lewis) arrive au terme de son second mandat de Président des États-Unis mais avant de quitter les rênes du pouvoir, il tient à écrire l’histoire. La Guerre de sécession bat son plein, le Nord et le Sud du pays s’affrontent depuis 4 ans maintenant et Lincoln veut faire accepter le 13ème amendement, celui qui permettra de promulguer l’abolition de l’esclavage. Pour cela, l’amendement doit être adopté aux 2/3 et s’il peut compter sur la majorité républicaine, il lui manque toutefois 20 voix démocrates. Son équipe va donc être chargée de convaincre ces anciens opposants de voter en faveur d’un amendement qui changera à jamais l’histoire des États-Unis.

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    16ème Président des Etats-Unis, Abraham Lincoln restera pour l’histoire celui qui a permis de libérer les esclaves noirs. Un acte fondateur qui trouve d’autant plus d’écho dans un pays qui a réélu à sa tête Barack Obama témoignant de l’incroyable chemin parcouru en 150 ans d’histoire. Le biopic de Spielberg se concentre donc sur cette période charnière où le Président tente de rallier à sa cause d’anciens opposants et c’est à peu près tout. Lincoln se repose ensuite sur une réalisation que l’on sait maitrisée et sur les prestations de Daniel Day Lewis et Sally Field qui ne parviennent pas à faire digérer pas mal de longueurs puisque le film s’étale quand même sur 2H29 ! Un film solide mais pas forcément très passionnant pour le spectateur.

     

    Il faut le voir pour : Prendre un cours d’histoire.

  • Intersections

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    C’est dans un luxueux hôtel isolé dans le désert saharien que nos potes Taylor & Scott (Jaimie Alexander & Frank Grillo) ont décidé de passer leur lune de miel mais derrière ce couple heureux se cache une autre réalité. Riche financier, Scott ignore qu’il est l’objet d’un complot fomenté par sa propre femme et avec l’aide d’un certain Travis (Charlie Bewley) et ils vont bientôt agir mais leur plan ne va pas se dérouler comme prévu. Après une course-poursuite, leurs véhicules percutent d’autres voitures qui étaient à l’arrêt et surtout l’accident fait plusieurs victimes. Au milieu de nulle part, ils se retrouvent coincés avec Omar (Moussa Maaskri), un prisonnier et Audrey (Marie-Josée Croze) accompagnée de son bébé avant que débarque Saleh (Roschdy Zem).

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    Comme tout film choral qui se respecte, l’intrigue d’Intersections se dévoile tel un sablier qui s’égraine et ça ne manque pas de retournements de situations prenant parfois des tournures rocambolesques. Un scénario poussif qui n’aide vraiment pas à ce qu’on s’intéresse au destin des différents protagonistes qu’ont sent parachutés là pour essayer de monter une histoire. Roschdy Zem est là pour remettre un peu d’ordre à la situation, Moussa Maaskri occupe le rôle du méchant de service et Marie-Josée Croze joue les baby-sitters mais tout ça n’offre pas de réelle cohérence au long métrage qui devient vite insignifiant. Le désert ne semble donc pas servir uniquement de décor !

     

    Il faut le voir pour : Faire attention à la circulation quand vous roulez dans le désert saharien.