Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Comédie - Page 19

  • #Chef

    star 01.5.jpg

    AFF.jpg

    Derrière ses fourneaux, notre pote Carl Casper (Jon Favreau) s’épanouit totalement au point qu’il en oublierait certaines priorités comme son fils Percy (Emjay Anthony). Chef du restaurant les Gauloises, il est particulièrement à cran car il sait que le critique gastronomique Ramsey Michel (Oliver Platt) est attendu ce soir. Carl avait l’intention de lui préparer un menu spécial à cette occasion mais Riva (Dustin Hoffman), le propriétaire du restaurant lui demande de rester sur le menu traditionnel. Malgré les efforts en cuisine, la critique est cinglante et va amener notre chef à se remettre en question toutefois travailler aux Gauloises ne lui offre pas beaucoup de libertés.

    01.jpg

    Si vous n’en aviez pas assez soupé avec les multiples émissions télévisées, vous pourrez prendre du rab avec #Chef. Comédie dédiée à la cuisine, c’est un projet dans lequel s’est grandement investi Jon Favreau à la fois réalisateur, producteur, scénariste et acteur. Dans cette dernière fonction, on ne peut pas dire qu’il soit très fédérateur et c’est pourquoi il s’est bien entouré avec des seconds rôles tenus par Scarlett Johansson, Dustin Hoffman & Robert Downey Jr. Même si le film parvient à travers quelques images à nous donner l’eau à la bouche, lorsqu’il s’agit de nous faire rire ça tombe toujours à plat. Ça aurait pu être un délicieux feel-good movie mais à la place on a un film sans saveurs au dénouement ridicule.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas laisser votre père se servir de Twitter !

  • Tu veux ou tu veux pas

    star 01.5.jpg

    AFF.jpg

    Thérapeute spécialisé dans les couples, notre pote Lambert (Patrick Bruel) est chargé de se trouver une nouvelle assistante. Seul petit souci, cet homme a un lourd passif puisqu’il a beaucoup de mal à résister aux charmes des femmes mais il fait des efforts ! Sa bonne volonté risque toutefois de voler en éclat lorsqu’il fait la connaissance de la séduisante Judith (Sophie Marceau), fraichement revenue à Paris. Evidemment, il ne peut résister à la tentation de l’engager tout en sachant que chaque minute passée en sa compagnie sera un vrai calvaire. De son coté, Judith ne va pas l’épargner car l’idée d’une aventure avec son nouveau collègue n’est pas pour lui déplaire.

    01.jpg

    Couple glamour qui capte les regards dans un premier temps, le duo Sophie Marceau / Patrick Bruel révèle rapidement ses limites au sein d’un film totalement insignifiant. Le jeu de Chat et de la souris entre les deux personnages nous laisse indifférent et puis surtout la comédie de Tonie Marshall peine à nous arracher un sourire. Les couples qui défilent dans le cabinet auraient pu offrir un petit éventail d’excentricités mais non on préfère nous endormir avec cette romance au dénouement tellement prévisible. On ne sait pas non plus d’où sort cette scène quand même bien étrange où des clients se voit doter de têtes d’animaux … Tu veux ou tu veux pas, on dirait bien que le choix va être vite fait !

     

    Il faut le voir pour : Repérer les femmes aux chaussures vertes !

  • Lou ! Journal infime

    star 02.jpg

    AFF.jpg

    La vie de notre pote Lou (Lola Lasseron) ressemble un peu à celle des autres adolescentes si ce n’est qu’elle partage un lien très fort avec sa Mère (Ludivine Sagnier). Cette dernière commence d’ailleurs à l’inquiéter puisqu’elle passe ses journées au lit en compagnie du chat qu’elles viennent d’adopter. Lou se dit alors que l’arrivée d’un nouveau voisin pourrait changer les choses d’autant plus que Richard (Kyan Khojandi) s’est installé sur le même pallier. De son côté, la jeune fille ne se lasse pas d’observer (et de collectionner les cahiers) le beau Tristan (Joshua Mazé) mais il serait peut-être temps pour elle de faire le premier pas.

     

    01.jpg

    C’est une nouvelle adaptation de bande-dessinée et on ne pourra pas dire qu’il trahit l’esprit de l’œuvre originale puisque c’est l’auteur Julien Neel lui-même qui s’est chargé de la réalisation. D’emblée, on appréciera l’univers qu’il a réussi à retranscrire à l’écran, les fans de la première heure ne devraient pas être dépaysés. Par contre, c’est une première réalisation pour l’artiste et ça se ressent avec un rythme pas très soutenu et hélas une Lola Lasseron pas convaincante dans le premier rôle. Il y a tout de même de bonnes idées avec les séquences animées faisant intervenir Sidéra qui apportent un second souffle mais cela ne suffira pas à sauver Lou ! Journal infime.

     

    Il faut le voir pour : Mettre un coussin sur votre mur, ça peut servir !

  • Brèves de comptoir

    star 02.5.jpg

    AFF.jpg

    Il est 6H30, les premières lueurs du jour apparaissent et L’hirondelle ouvre ses portes. Ce petit bistrot sans prétentions est le rendez-vous quotidien de nombreux habitants du quartier comme la Moule (Régis Laspalès) à la mémoire courte, Pivert (François Morel) qui a à peine le temps de boire un coup ou encore la Postière (Anne Grégorio) qui ne manquerait pour rien au monde cette étape pour s’en jeter un. La journée est toujours animée pour le Patron & le Garçon (Didier Bénureau & Christian Pereira) qui se démènent derrière le bar tandis que la Patronne (Chantal Neuwirth) assure le service.

    01.jpg

    Il y a d’abord eu le livre, puis différentes adaptations au théâtre et c’est donc en toute logique que Brèves de comptoir s’invite maintenant au cinéma. Après les planches, Jean-Michel Ribes se charge lui-même de la transposition sur le grand écran toutefois on peut difficilement la considérer comme un film. Il faut surtout se dire qu’il s’agit d’une compilation de phrases, de pensées mis sommairement en images et surtout à considérer avec beaucoup de second degré. En fait, on pioche dedans comme on se plongerait dans un recueil de blagues mais tout le monde n’y trouvera pas son compte.

     

    Il faut le voir pour : Passer moins de temps au bistrot !

  • Elle l’adore

    star 03.jpg

    AFF1 (2).jpg

    Les histoires, notre pote Muriel Bayen (Sandrine Kiberlain) n’en manque pas. Tenez, il n’y a encore pas si longtemps elle racontait qu’elle avait épilé les jambes de la fille de Klaus Barbie, rien que ça ! Comment la croire donc quand elle prétend avoir aidé l’artiste Vincent Lacroix (Laurent Laffitte) à dissimuler le corps de sa compagne tuée accidentellement ? Selon elle, le chanteur aurait sonné à sa porte un soir afin de lui demander un service ; ce que Muriel n’a pas pu refuser en tant que fan inconditionnelle. Tellement habituée à déformer la réalité, personne ne semble donner le moindre crédit à cette histoire insensée !

    01.jpg

    Elle l’adore et vous aussi vous pourriez tomber sous le charme de cette jolie et savoureuse comédie qui est aussi le premier long-métrage de Jeanne Herry. La présence d’une Sandrine Kiberlain une nouvelle fois délicieusement délirante n’y est pas pour rien et elle trouve avec Laurent Laffitte un partenaire de choix. Les premières minutes sont assez perturbantes dans le sens où elles nous conduisent sur le chemin d’un polar avant que l’on emprunte la route vers la pure comédie noire. On gardera en mémoire cette scène hilarante lors de l’interrogatoire bref voilà une très belle surprise à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas croire tout ce que vos potes racontent !

  • Pride

    star 03.5.jpg

    AFF.jpg

    1984 en Angleterre. La politique de fer instaurée par Margaret Thatcher secoue le pays et provoque ce qui sera la plus grande grève des mineurs ; un mouvement qui ne se déroule pas toujours de manière pacifique. Cette situation, notre pote Mark (Ben Schnetzer) la connaît assez bien puisqu’il la vit tous les jours ; être homosexuel lui a valu de nombreuses discriminations. Il décide ainsi avec d’autres potes d’enfance de créer le LGSM en solidarité avec les mineurs et de récolter les fonds qui pourraient les aider. Seulement lorsqu’ils contactent les syndicats, ces derniers se montrent très frileux jusqu’au moment où la LGSM entre directement en contact avec un village du Pays de Galles.

    01.jpg

    Après de ce film, un constat s'impose : c'est une histoire tout de même merveilleuse qui méritait vraiment la peine d’être racontée sur le grand écran. Inspiré de faits réels, Pride nous invite ainsi à découvrir le destin commun de 2 mondes totalement différents à savoir les travailleurs et les homosexuels. Au niveau du récit, le réalisateur Matthew Warchus s'appuie sur un schéma très classique mais on se laisse entraîner avec grand plaisir par cet exemplaire élan de solidarité parcouru par quelques rires. Un feel-good movie qui redonne un peu foi en l'humanité et donc c'est à ne pas manquer d'où ce Coup de cœur Cin2909 !

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire que les lesbiennes sont végétariennes !

  • Bon rétablissement !

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    Un homme vient de faire une chute vertigineuse dans la Seine et notre pote Pierre (Gérard Lanvin) a de la chance d’être toujours en vie. Lorsqu’il se réveille à l’hôpital, il n’a aucune idée de ce qui a bien pu lui arriver ce qui rend l’enquête de Maxime (Fred Testot) un peu plus difficile. Avec une jambe dans le plâtre, il doit rester alité mais peut compter sur la visite de son entourage à commencer par son petit frère Hervé (Jean-Pierre Darroussin). Et puis à l’hôpital il fait des rencontres comme l’infirmière Myriam (Claudia Tagbo) ou Maëva (Mona Jabeur), une adolescente qui traine souvent devant sa chambre et même un peu trop !

    01.jpg

    Adapté du livre de Marie-Sabine Roger, Bon rétablissement ! a cette particularité que quasiment tout se déroule dans la chambre du patient bougon qu’est Gérard Lanvin. Cette comédie signée Jean Becker est ainsi rythmée par les différentes visites mais aussi de touchantes rencontres (dont celle incarnée par un remarquable Swann Arlaud) sans oublier quelques scènes de flashbacks. Celles-ci viennent apporter un peu de lumière sur Pierre mais il faut bien reconnaitre que cela reste assez superficiel tout comme certains personnages secondaires. S’il ne s’agit pas du remède parfait pour se marrer, ça n’en reste pas moins un divertissement simple et agréable.

     

    Il faut le voir pour : Garder un œil sur votre ordinateur si jamais vous l’apportez à l’hôpital !

  • Les recettes du bonheur

    star 03.jpg

    01.jpg

    Une famille indienne qui débarque dans le petit village de Saint-Antonin-Noble-Val, ça ne passe pas inaperçu ! Ils décident même de s’y installer afin d’ouvrir un restaurant où notre pote Hassan (Manish Dayal) pourra dévoiler tous ses talents. Depuis qu’il est tout petit, il s’est épris de passion pour la cuisine et tout ce qu’il a appris il le doit à sa mère. Ouvrir un restaurant indien dans un village français est déjà risqué mais quand en plus en face se trouve le Saule pleureur, un établissement auréolé d’une étoile au Guide Michelin, ça parait être un pari insensé. Une guerre des restaurants ne tardera pas à être déclaré et c’est Mme Mallory (Helen Mirren) qui va lancer les premières hostilités.

    01.jpg

    La gourmandise aura certainement convaincu beaucoup d’entre nous à jeter un œil à cette comédie mijotée par Lasse Hallström. L’histoire est un prolongement du titre français à savoir que c’est construit autour de bons sentiments, de personnages attachants qui fait que Les recettes du bonheur s’impose vite comme un feel-good movie. Même si on se laisse enchanter par le doux parfum des épices, qu’on s’amuse avec le facétieux Om Puri et que nos papilles sont mises à rude épreuve il est dommage que tout soit aussi convenu. D’ailleurs, l’indigestion guette lors des dernières minutes car la conclusion s’éternise mais en faisant preuve d’indulgence ça reste un film sympathique.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à faire une bonne omelette si vous voulez devenir un grand chef !

  • Gemma Bovery

    star 03.jpg

    AFF.jpg

    Cela fait 7 ans que notre pote Martin Jourbert (Fabrice Lucchini) a quitté Paris pour s’installer en Normandie reprenant la boulangerie paternelle. Comme beaucoup d’autres citadins, il cherchait la paix et la tranquillité mais l’arrivée de nouveaux voisins allait tout bouleverser. C’est un couple d’anglais qui s’est installé en face de chez lui ; Charlie & Gemma Bovery (Jason Flemyng & Gemma Arterton) et immédiatement il a été subjugué par la jeune femme. Certes, elle est d’une beauté renversante mais surtout elle lui rappelle l’héroïne de sa jeunesse Madame de Bovary et pour Martin ce n’est certainement pas un hasard si elle s’est installée en Normandie là où même Flaubert a écrit son œuvre.

    01.jpg

    Si l’inspiration du titre de Flaubert est manifeste, il faut savoir qu’à la base il existe d’abord un roman graphique signé Posy Simmonds (à qui l’on doit déjà Tamara Drew) dont est adapté Gemma Bovery. Idée plutôt originale donc de donner une figure contemporaine à cette héroïne de romans du moins aux yeux d’un Fabrice Lucchini avec son éternel allure de pince-sans-rire. C’est donc un duo inattendu qu’il forme avec Gemma Arterton au charme dévastateur et le décalage entre ces deux personnages offre de beaux moments de réjouissances. Reste tout de même que la dernière demi-heure est moins enjouée malgré tout Anne Fontaine réussit à nous donner envie de découvrir ou redécouvrir le roman original à déguster avec un petit verre de Calva !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus utiliser de mort aux rats !

  • Obvious child

    star 02.5.jpg

    AFF.jpg

    Lorsqu’elle monte sur scène pour faire son petit numéro de stand-up, Donna (Jenny Slate) proche énormément dans ses expériences personnelles. Elle aura encore beaucoup de choses à raconter au public puisqu’elle vient de se faire plaquer par Ryan (Paul Briganti) et qui plus est avec ce qui semblait être une pote d’enfance. Une rupture difficile à accepter si bien que Donna finit un soir par abuser un peu trop de l’alcool et termine la nuit avec un certain Max (Jake Lacy) qu’elle vient à peine de rencontrer. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais quelques semaines après, elle va avoir une énorme surprise !

    01.jpg

    On est bien loin des comédies américaines formatées avec Obvious child qui apporte assurément de la fraicheur. L’héroïne du film interprétée par la pétillante Jenny Slate y est aussi pour beaucoup et dès les premières lignes de dialogues, le ton est donné avec une jeune femme totalement décomplexée. Dans un premier temps, il est donc plutôt amusant de découvrir un tel personnage mais son histoire finit progressivement par tomber dans une certaine normalité voire banalité. Un premier long-métrage de la part de la réalisatrice Gillian Robespierre qui doit beaucoup à sa comédienne principale mais qui ne réussit à nous séduire que par à-coups.

     

    Il faut le voir pour : Essayer les Crocs pour vérifier si ils sont aussi confortables !