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Cinéma - Page 247

  • La meute

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    Charlotte (Emilie Dequenne) avait pris la route sans trop savoir où aller et c'est en prenant Max (Benjmain Biolay) en auto-stop que ses ennuis vont commencer. Les 2 nouveaux potes d'enfance décident de faire une pause dans un bar du nom de Spack, un lieu pas très accueillant où ils vont se faire agresser par un trio de motards. Il faut l'intervention de la propriétaire des lieux armée d'un beau fusil pour qu'ils s'en sortent sans trop de dégâts. Max part se soigner dans les toilettes mais curieusement Charlotte ne le voit pas sortir et elle décide alors de tirer cette histoire au clair mais est très loin d'imaginer le cauchemar qui l'attend

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    Pour sa toute première réalisation, Franck Richard s'essaie à un genre encore sous-exploité dans le cinéma français ; l'épouvante. Le scénario n'a rien de bien original rappelant forcément celui de La colline a des yeux (des marginaux qui font dans la boucherie humaine) et malheureusement dans la mise en scène, il ne fait pas plus preuve d'initiatives. On sent bien qu'il y a de bonnes intentions qui émanent de La meute or l'ensemble est trop formaté accompagné de choix curieux comme les motards purs produits caricaturaux. Regrettable surtout quand on a Emilie Dequenne et surtout Yolande Moreau parfaite dans son rôle, le genre de film à encourager tout de même !


    Il faut le voir pour : Arrêter de prendre des auto-stoppeurs.

  • Sans queue ni tête

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    C’est décidé, notre pote Alice (Isabelle Huppert) veut arrêter la prostitution après ce dernier client qui lui permettra de s’offrir un magnifique lustre. Après des années pas toujours faciles à vivre où elle a réalisé tous les fantasmes - et parfois les plus tordus - de ses clients, elle voudrait tourner une page de sa vie. Le dernier homme qui va s’offrir ses services s’appelle Xavier Demestre (Bouli Lanners) et il s’agit d’un psychanalyste qui vient à peine de se séparer de sa femme. En pleine période de doute, il contacte ainsi Alice par l’intermédiaire d’un de ses potes d’enfance mais il ne semble pas savoir ce qu’il cherche réellement.

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    Elle n’a peur de rien cette chère Isabelle Huppert qu’elle soit affublée en jeune écolière ou en maitresse sado-maso ; elle réussit à nous bluffer une nouvelle fois. Malheureusement, tout cela ne parvient pas à masquer les défauts de Sans queue ni tête qui porte plutôt bien son nom. On s’amusera simplement de cette analogie faite par le réalisateur entre le métier de prostituée et ceux de psychologue/psychiatre. En dehors de ça, on reste clairement sur notre faim, l’histoire n’avance pas et on finit par réellement trouver le temps long.

     

    Il faut le voir pour : Marchander votre collection de pipes, c’est très prisé !

  • Un homme qui crie

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    Ancien grand champion de natation du Tchad, notre pote Adam (Youssouf Djaoro) s’est reconverti en tant que maitre nageur d’un grand hôtel depuis maintenant 30 ans. Un métier qu’il connait parfaitement et dont il a appris tous les secrets à son fils Abdel (Diouc Koma). Alors que la pression des rebelles envers le pays est de plus en plus puissante, l’hôtel se retrouve privatisé ce qui entraine d’importants changements. Alors que certains perdent leurs postes, Abdel se retrouve propulsé seul responsable de la piscine tandis que son père doit désormais s’occuper de la barrière. Cependant, Adam a d’autres préoccupations, on lui demande une aide financière au titre de l’effort de guerre mais il n’a pas les moyens nécessaires pour payer. On lui suggère alors d’offrir son fils afin qu’il rejoigne l’armée.

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    Derrière Un homme qui crie se cache un drame familial qui se focalise notamment sur les relations Père/Fils sur fonds de guerre civile au Tchad. Un père supportant mal l’idée que son propre fils ait pu lui voler son travail et perdant par la même occasion son rôle familial se retrouve face à un choix crucial. De par son sujet, on tient un scénario assez fort mais associé à une réalisation plutôt sommaire et à un jeu d’acteurs qui manque souvent de conviction. Dans l’ensemble, on reste impassible devant ce film qui tente ce qu’il peut pour nous tirer quelques larmes. Un cri qui ne sera véritablement perçu que par les passionnés du 7ème art et qui ne sont pas réfractaires aux découvertes cinématographiques de tous horizons.

     

    Il faut le voir pour : Eviter d’apprendre à votre fils le métier que vous exercez, on ne sait jamais !

  • Universal soldier : Le combat absolu

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    De l'eau a coulé sous les ponts depuis que Luc Devreux (Jean-Claude Van Damme), ancien universal soldier a retrouvé la mémoire et par la même occasion une vie normale. Aujourd'hui père de la petite Hillary (Karis Paige Bryant), il est aussi responsable du nouveau projet Universal soldier développé à partir d'un programme d'intelligence artificielle appelée Seth. Lorsque celui-ci apprend que l'armée américaine a suspendu le projet faute de moyens financiers, Seth devient incontrôlable et soumet tous les Universal Soldiers à ses ordres. Leur objectif est d'anéantir toute trace de l'humanité pour laisser place à une nouvelle ère.

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    Personne n'en avait jamais rêvé mais il l'ont quand même fait, JCVD est de retour dans la peau de Luc Devreux et vient dézinguer des Universal soldiers. Si Dolph Lundgren n'est pas de la partie dans cette séquelle, c'est le non moins talentueux Michael Jai White qui reprend le flambeau du bad guy (accompagné aussi par Bill Goldberg pour les amateurs de catch). Rien à retenir d'Universal soldier : Le combat absolu si ce n'est un film bourrin composé de fusillades et d'explosions sur fond d'hard rock qui agressent nos chastes oreilles. Un film qui aurait mieux fait de rester à l'état de projet mais qui n'enterrera pas pour autant la saga.

  • Trop loin pour toi

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    A son grand regret, notre pote Garrett (Justin Long) accumule les histoires sans lendemain, la faute à son manque d'engagement. Il vient à peine de se faire plaquer qu'il entame déjà une nouvelle relation avec Erin (Drew Barrymore). Si le couple s'entend à merveille, les choses sont claires dès le départ ; elle doit partir à San Francisco dans 6 semaines pour achever ses études. Pendant ce laps de temps, ils vont donc en profiter un maximum mais lorsque vient l'heure des adieux la séparation s'avèrera beaucoup plus difficile que prévu. Garrett met ses sentiments à nue et souhaite que leur histoire continue malgré la distance qui va les séparer mais cette relation n'est-elle pas vouée à l'échec ?

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    Enième comédie sentimentale qui met cette fois en exergue les relations longue distance en posant la question de leur viabilité sur le long terme. Bien que le couple Drew Barrymore / Justin Long soit attachant (complicité évidente puisqu'ils sont partenaires dans la vraie vie), on peut regretter que Trop loin pour toi ne possède pas de brin de folie supplémentaire pour nous faire rire davantage. Ceci est d'autant plus regrettable que le film faisait preuve de bonnes idées mais ça manque vraiment de rythme pour ce premier long métrage de Nanette Burstein. Pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête, ça reste néanmoins une comédie sentimentale assez agréable.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à vos enfants à faire la statue ... ça pourrait vous servir.

  • Ao, le dernier Néandertal

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    Alors qu’il était parti chasser le monstre, un gigantesque ours blanc qui terrorisait les siens, Ao (Simon Paul Sutton) ignore qu’un drame vient d’avoir lieu. Lorsqu’il retourne à son campement, il découvre que sa famille a été massacré et notamment son dernier enfant. Anéanti par la douleur, il erre dans les plaines enneigées jusqu’à ce qu’une apparition le pousse à retrouver son frère disparu. Ils ont été séparés il y a 25 ans et Ao veut désormais le rejoindre pour retrouver enfin les siens, il l’ignore encore mais son voyage ne fait que commencer et il fera également de nouvelles rencontres qui bouleverseront sa vie.

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    Jacques Malaterre connait son sujet sur le bout des doigts puisqu’après avoir réalisé les documentaires L’odyssée de l’espèce, Homo Sapiens & Le sacre de l’Homme qui ont connu leur heure de gloire à la télévision, il s’attaque à ce projet cinématographique. Le seul souci c’est qu’en passant au grand écran, on est tout de même en droit à s’attendre à quelque chose de plus élaboré que ce qui parait être un téléfilm. A part le combat avec l’ours blanc dans les premières minutes, on ne peut pas dire qu’on soit réellement émerveillé et encore moins par l’histoire basique qui nous est ensuite servi. On n’apprend rien avec Ao, le dernier Néandertal donc on peut facilement s’en passer.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’échanger vos enfants contre n’importe quoi !

  • Wall Street - L’argent ne dort jamais

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    A Wall Street, le nom de Gordon Gecko (Michael Douglas) est ancré dans toutes les mémoires. Animé par une cupidité sans bornes, il a été condamné à 8 ans de prison pour délit d’initié ; un verdict inédit et particulièrement sévère pour un crime de cette nature. Aujourd’hui libre, il doit repartir de zéro mais à sa grande surprise, un jeune homme du nom de Jake Moore (Shia LaBeouf) vient à sa rencontre. Lui aussi travaille à Wall Street mais surtout il est sur le point d’épouser Winnie (Carey Mulligan) qui n’est autre que la fille de Gordon ! Ce dernier va se servir de lui pour renouer le contact avec elle mais dans quel véritable but ?

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    Si la désormais crise financière a plombé le moral de certains, Oliver Stone a profité de l’évènement pour réaliser la suite de l’un de ses plus grands succès. Que serait une séquelle de Wall Street sans Michael Douglas qui endosse de nouveau le costume de Gordon Gecko et qui va s’amuser avec son futur gendre Shia LaBeouf. Wall Street - L’argent ne dort jamais est décevant et prouve une fois encore qu’une suite est, la majeure partie du temps, une idée qui doit rester dans les tiroirs. Le scénario est particulièrement plat et ne nous fait qu’entrevoir le coté manipulateur du personnage de Gecko. L’action est en chute libre, vendez tout !

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais confier vos économies à votre beau-père.

  • Arthur 3 La guerre des Deux mondes

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    Le monde court un grand danger ; Maltazard possède maintenant une taille humaine et il compte bien imposer sa loi ! Pendant ce temps, Arthur (Freddie Highmore) transformé en Minimoy, accompagné de Séliéna & Bétamèche, cherche une solution pour l'empêcher de nuire. Ils ont finalement l'idée de retourner dans la maison d'Arthur pour récupérer une potion capable de lui redonner sa taille normale. C'est parti pour une nouvelle aventure au cours de laquelle ils vont croiser le chemin du terrible Darkos bien décidé à se venger. Le temps presse car Maltazard est en train de lever son armée et lui aussi convoite cette précieuse potion.

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    Conclusion pour la saga de Luc Besson, Arthur et ses potes d'enfance n'en ont pas encore fini avec Maltazard et cet épisode était particulièrement attendu compte tenu de la frustration provoquée par le précédent volet. Pas de grandes surprises, les fans de la première heure seront satisfaits du spectacle proposé et ne tiendront pas rigueur des incohérences et de la niaiserie ambiante imposée par le réalisateur français. Arthur 3 La guerre des Deux mondes fera avant tout plaisir aux enfants et devrait donc s'imposer comme l'un des choix incontournables pour une bonne sortie familiale.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir les véritables origines de Dark Vador

     

    En savoir plus sur Arthur et les Minimoys ?


    En savoir plus sur Arthur et la vengeance de Maltazard ?

  • Yves Saint Laurent Pierre Bergé - L’amour fou

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    Le 1er Juin 2008, le monde entier pleurait la disparition de l’un des plus grands créateurs de mode ; Yves Saint Laurent s’éteignait. Pierre Bergé, son complice de toujours, revient sur les premiers du célèbre couturier français qui a d’abord débuté comme assistant de Christian Dior. Une expérience qu’il va mettre à profit pour bâtir sa propre maison de couture qu’il va conduire jusqu’aux plus hauts sommets. Après d’innombrables collections couronnées de succès, il annonce sa retraite le 07 Janvier 2002 mais ce génie à qui tout semble réussir devait également faire face à ses démons intérieurs.

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    Loin d’être accroc à la mode et à ses dérives mercantiles (c’est juste histoire de me la jouer un peu), Yves Saint Laurent Pierre Bergé - L’amour fou ne présentait à priori pas beaucoup d’atouts pour me passionner. La première demi-heure est ainsi assez superficiel à mes yeux par contre la suite est un peu plus abordable, on découvre un Yves Saint Laurent torturé, souffrant d’addictions aux drogues et à l’alcool et dépressif. Portrait d’un personnage perfectionniste parfois même maladif, on est à mille lieux de l’image qu’il renvoyait au travers des médias et c’est donc sous un tout autre angle qu’on apprend qui est véritablement YSL.

     

    Il faut le voir pour : Economiser pour participer aux futures enchères de la fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent.

  • Pauline et François

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    Parce qu’elle ne pouvait plus supporter la vie citadine, Pauline (Laura Smet) vient de s’installer à la campagne. Aidée par sa pote d’enfance Catherine (Léa Drucker) dont le frère François (Yannick Renier) est désormais le nouveau voisin de Pauline, cette dernière a trouvé sans difficultés une maison pour s’installer. Nouvelle conseillère bancaire de la région, elle va d’ailleurs avoir l’occasion de faire plus amples connaissances avec François qui semble avoir quelques difficultés financières. En réalité, c’est son beau-frère qui a du mal à trouver de l’argent et qui lui demande régulièrement de le dépanner.

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    Succession de portraits d’hommes et de femmes fracassés par les tourments de la vie, Pauline et François va vous aussi vous fracasser … d’ennui ! On ne sait pas trop où veut nous mener ce premier film du réalisateur Renaud Fely entre le deuil vécu par Pauline, l’irresponsabilité de François et les tensions que cela entraine dans son entourage proche. On ne peut pas dire que l’interprétation d’ensemble soit mauvaise mais ce sont les personnages qui manquent d’attraits ce qui fait qu’on délaisse totalement cette romance naissante.

     

    Il faut le voir pour : Aller dans les bois et écouter les cerfs bramer.