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Cinéma - Page 250

  • Twelve

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    Sa réputation le précède, White Mike (Chace Crawford) est un contact indispensable pour de nombreuses personnes qui font appel à lui quand elles ont besoin de dope. Pourtant, Mike a longtemps été un garçon modèle jusqu'à il y a 1 an où il a perdu sa mère emportée par un cancer. Depuis, il a arrêté l'école pour commencer à dealer à gauche et à droite avant d'en faire son unique business. Récemment, une nouvelle drogue a fait son apparition ; on l'appelle le Twelve et bien entendu les risques d'addiction sont énormes et notre pote Jessica (Emily Meade) va en faire l'amère expérience.

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    Joël Schumacher est capable du pire comme du meilleur mais c'est dans le pire qu'il est le meilleur. A le voir dans un état de total sobriété, on ne peut que déplorer les dégâts de ce film choral accumulant les clichés (la présence des 2 nerds, la blonde sexy et superficielle...) sans oublier une conclusion dégoulinante de moralité. Et puis quelle idée de nous infliger cette voix off qui tape vite sur les nerfs ! Jamais très loin du ridicule, la palme va certainement à Claude qui se veut être un personnage psychologiquement torturé mais qui provoque davantage les rires que l'empathie du spectateur. Après avoir vu Twelve, on comprend mieux que certains aient envie de se droguer pour tenir le coup.


    Il faut le voir pour : Constater qu'il va falloir mettre plus de moyens pour faire de belles soirées à la maison !

  • Vampires

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    Tout a commencé lorsqu'une équipe de télévision a été contacté par une communauté de vampires en Belgique pour tourner une sorte de documentaire. Après quelques petits incidents (paix à leurs âmes), une famille de vampires a accepté d'ouvrir leurs portes (et de ne pas dévorer l'équipe de tournage) ce qui va nous permettre de partager leur quotidien. Comme dans toutes les autres communautés, la vie des vampires est régie par un ensemble de règles rédigées par le comte Dracula en personne. Pour Georges (Carlo Ferrante) et sa famille, certaines de ces règles sont difficiles à supporter notamment lorsque cela concerne ses voisins du dessous.

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    L'idée de départ est plutôt bonne, c'est sous la forme d'un vrai-faux documentaire qu'on découvre cette fois ces créatures fantastiques que sont les vampires. Malheureusement, s'il y a bien quelques pointes d'humour noir plus ou moins bien acérées qui provoquent tout au plus des sourires, Vampires ne parvient à aucun moment à planter ses crocs. Une histoire légèrement désordonnée accompagnée d'un rythme haché qui nous emmène parfois dans un profond sommeil. Les 20 dernières minutes sont, en ce sens, très difficiles à supporter et nous laisse au final un gout bien amer.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu'un vampire américain peut prendre l'accent marseillais !

  • American trip

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    Il y a 10 ans, Aldous Snow (Russel Brand) donnait un mémorable concert au Greek Theater ; un évènement qui avait marqué notre pote Aaron Green (Jonah Hill). Aujourd'hui, ce dernier bosse pour une maison de disques et il est à un tournant de sa carrière. Son boss Sergio (Sean Combs) a accepté son idée : Aldous Snow, après une période de disette, va faire son come-back et c'est Aaron qui va être chargé de le faire venir aux Etats-Unis ; ce qui va s'avérer plus difficile que prévu. Bien que déchu, une rock star reste une rock star et lorsqu'il a décidé de faire la fête rien ne peut l'arrêter ! Le chemin entre Londres et le Greek Theater risque d'être long ...

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    Il s'était fait remarquer dans la comédie Sans Sarah rien ne va ! au point qu'on lui confie désormais les rênes de ce spin-off. Pour son premier grand rôle, Russel Brand assure donc le spectacle avec son compère Jonah Hill. Si il y a un petit air de Very bad trip (ce qui n'a pas manqué d'inspirer le très mauvais titre français), American trip est une comédie plus basique dans son déroulement ce qui n'empêche pas les crises de rires. Rempli de guest-stars et de clins d'œil, si vous cherchez à rire et à vous changer les idées, c'est sans aucun doute le film qu'il vous faut actuellement.


    Il faut le voir pour : Mettre de la moquette sur vos murs.

  • Coursier

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    Le rêve de notre pote Sam (Michael Youn) est de pouvoir monter un jour sa propre boite et il a déjà l'idée : une société de courses écolo ! En attendant, il joue les coursiers pour la société Pli Express où il est payé au lance-pierres et doit même supplier son patron pour obtenir la moindre prime. Aujourd'hui il était censé être de repos afin d'accompagner sa petite-amie Nadia (Géraldine Nakkache) au mariage de sa sœur seulement une course urgente vient d'arriver. S'il veut sa prime, il n'a pas le choix et puis ça ne lui prendra que 10 minutes montre en main ... du moins c'est ce qu'il croyait !

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    Une fois encore, nous avons droit à une petite comédie qui ne restera pas dans les annales du cinéma. Dans le rôle titre, l'incontrôlable Michaël Youn qui ici n'a pas vraiment le loisir d'exprimer son exubérance habituelle. L'histoire ne casse pas des briques, un coursier aux allures de looser se retrouve impliqué bien malgré lui dans une affaire de trafic qui va rapidement le dépasser. Dépassé, on l'est aussi de temps à autre devant le fouillis scénaristique qui finit par nous désintéresser complètement de l'histoire. On sourit parfois mais ça ne va guère plus loin avec Coursier et quitte à vous faire livrer un film, choisissez en un qui soit bon !

  • Rudo & Cursi

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    Tato & Beto (Gael Garcia Bernal & Diego Luna) sont frères et jouent au football dans un petit village mexicain complètement perdu. Le hasard a voulu que Batuta (Guillermo Francella) tombe en panne en ce lieu et cet agent de footballeur découvre émerveillé le talent brut de ces 2 frères mais il ne pourra en prendre qu'un seul sous son aile. Après un penalty litigieux, Tato est sélectionné pour rejoindre Mexico où l'attend un prestigieux destin mais sa véritable passion  reste la chanson et il aimerait bien percer dans ce domaine. En attendant, il se débrouille pour que Batuta fasse son possible pour offrir une chance à Beto.

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    Si vous aimez rire et que vous êtes aussi fan de ballon rond, voilà exactement le film à ne pas louper ! Histoire de 2 frères campagnards qui vont découvrir le succès grâce à leur talent footballistique, Rudo & Cursi est une surprise rafraîchissante. On aime ce coté 2nd degré arboré tout au long du film et qui aurait même gagné à être plus marqué pour faire de cette rafraîchissante comédie un indispensable du genre. Que les femmes se rassurent, les matchs de football sont proposés parcimonieusement et vous pourrez donc profiter de ce film à découvrir.

     

    Il faut le voir pour : Apprendre à tirer votre penalty à droite !

  • Les Runaways

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    La naissance du groupe Les Runaways, on la doit au producteur Kim Fowley (Michael Shannon). C'était en 1975, lorsqu'une certaine Joan Jett (Kristen Stewart) l'a abordé dans réelles prétentions ; c'est là qu'a germé une idée fabuleuse : un groupe de rock'n'roll entièrement féminin qui allait conquérir le public. Le groupe est alors constitué mais il manquait encore un élément clé ; une chanteuse capable de faire vibrer les mecs ! C'est ainsi qu'ils font passer un essai à Cherry Currie (Dakota Fanning), une ado de 15 ans qui se révèlera la personne idéale. Les Runaways sont nés et vont révolutionner le Rock dans le monde entier !

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    Si l'on connait davantage Joan Jett à travers son carton planétaire qu'est sa reprise des Arrows avec I love Rock'n'roll, on sait moins qu'elle a fait partie d'un groupe à ses débuts. Les Runaways nous permet donc de découvrir un groupe à l'existence aussi fulgurante qu'a été leur émergence sur la scène musicale. Le film étant l'adaptation d'un livre de l'ex-chanteuse Cherry Currie, l'histoire ce centre naturellement sur ce personnage plutôt que sur le groupe en lui-même. C'est aussi l'occasion de voir Kristen Stewart dans un tout autre rôle que celui de la belle éplorée de la saga Twilight, formant un excellent duo avec Dakota Fanning et n'oublions pas non plus l'excentrique Michael Shannon. Un excellent biopic pour les amateurs de rock.

     

    Il faut le voir pour : (Re)Découvrir Ch-ch-ch-ch-ch Cherry bomb, un tube crée dans une caravane !

  • Krach

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    Erwan Kermor (Gilles Lellouche) a plutôt la belle vie, il est trader à New-York mais son supérieur lui met perpétuellement la pression pour atteindre leurs objectifs annuels. Lors d'une réunion de travail, il tombe sur un graphique qui l'intrigue et qui va se révéler une véritable mine d'or. Après quelques recherches, il se met en contact avec Sybille Malher (Vahina Giocante), professeur au Canada qui va l'aider à mettre au point un modèle permettant de prévoir les mouvements de la bourse. Si cela s'avérait réellement efficace, ce serait le jackpot pour Erwan mais cela implique de prendre de gros risques ce qui ne semble pas vraiment le déranger.

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    En ces temps de crise, il est de bon ton de taper sur les traders et toute ressemblance entre le personnage d'Erwan et le désormais célèbre Jerome Kerviel serait tout à fait fortuite. Si la finance est un milieu qui fascine, cela ne suffit pas pour nous pondre un film potable car Krach voit vite sa cote descendre en flèche. La faute tout d'abord à une intrigue tirée par les cheveux (on est très dubitatif sur ce modèle balancé en 2 temps 3 mouvements) et puis des personnages sans reliefs comme Vahina Giocante juste présente pour atteindre un quota féminin. A l'image de tout le long métrage, la fin est juste ridicule et si vous voulez un conseil ; n'investissez pas !


    Il faut le voir pour : Laisser tomber la bourse ou vous allez faire une crise !

  • Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures)

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    Depuis la mort de sa femme Huay (Natthakarn Aphaiwonk) et la disparition de leur fils Boonsong (Geerasak Kulhong), Boonmee (Thanapat Saisaymar) vit seul dans la campagne thaïlandaise. Il s’occupe d’une ferme d’apiculture mais sa santé est de plus en plus précaire au point qu’il a sollicité l’aide de Jaai (Samud Kugasang), un immigré laotien qui s’occupe notamment de sa dialyse. Au cours d’un diner, Boonmee reçoit une incroyable visite ; alors qu’il était attablé sa femme apparait et ce n’est pas tout. Son fils transformé en singe vient également lui rendre visite et le mettre en garde des esprits qui rodent autour de lui.

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    Consacré à Cannes avec la  Palmed’or, Oncle Boonmee (celui qui se souvient de ses vies antérieures) a de quoi susciter la polémique. Le réalisateur Apitchapong Weerasethakul propose un film pour le moins étrange pour le spectateur lambda avec des scènes parfois surréalistes (La réapparition du fils en sosie de Chewbacca, le viol de la princesse par un poisson-chat …). Non seulement on a du mal à entrer dans le film mais on finit par décrocher en plein milieu n’ayant aucuns repères auquel se rattacher. Il faut donc avoir l’esprit extrêmement ouvert pour donner le titre de chef d’œuvre à ce film qui aura certainement plus le statut d’étrange expérience auprès du grand public.

     

    Il faut le voir pour : S’attendre à voir débarquer des fantômes pendant le diner.

  • Be bad !

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    Comme beaucoup de garçons de son âge, Nick Twisp (Michael Cera) attend avec impatience de trouver le grand amour ; pas évident quand aucune fille ne fait attention à lui ! C'est par un coup du hasard que son vœu va s'exaucer ; le compagnon de sa mère doit se planquer après une petite escroquerie et les voilà qui débarquent dans un camp de vacances dans les environs d'Ukiah. C'est là qu'il fait la connaissance de la belle Sheeni Saunders (Portia Doubleday) ; jeune femme passionnée par la France et sa culture mais le seul hic c'est qu'elle a déjà un petit copain. Malgré tout notre pote Nick est bien décidé à la revoir et pour cela il doit échafauder un plan pour retourner à Ukiah, il va devoir laisser s'exprimer une autre facette de sa personnalité.

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    Dans les premières minutes, on se dit qu'on a affaire à un énième teen-movie où le sexe va prendre une place prépondérante mais Be bad ! se révèle un peu plus subtil que cela. La star c'est Michael Cera qui tient un double rôle, d'abord celui d'un garçon un peu gauche et coincé et puis sa mauvaise conscience avec le style à la française. Quel rapport a ce François Dillinger avec nous, j'ai encore du mal à le comprendre en tout cas pour le film, à part 2 bonnes scènes et les apparitions appréciées de Steve Buscemi & Ray Liotta ce n'est pas grandiose. La comédie se cherche une identité sans parvenir réellement à s'imposer.

     

    Il faut le voir pour : Devenir un vrai français, vous tailler une petite moustache et fumer la cigarette avec élégance.

  • Ces amours-là

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    Il y a eu beaucoup d'hommes dans la vie de notre pote Ilva (Audrey Dana) car comme elle le dit si bien, elle a toujours aimé trop vite. N'écoutant que ce que lui dictait son cœur, elle a été montré du doigt lorsqu'elle est tombée sous le charme de l'officier allemand Horst (Samuel Labarthe) alors que sa patrie vivait sous l'occupation nazie. Lors du débarquement des américains en Normandie, ce sont 2 hommes qui vont marquer sa vie ; 2 soldats et frères d'armes du nom de Bob Kane & Jim Singer (Jean-Jacques Ido & Gilles Lemaire). Choisir entre ces deux hommes est impossible mais un évènement dramatique va changer les choses.

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    Roman de gare avait révélé Audrey Dana auprès du grand public, aujourd'hui elle retrouve Claude Lelouch pour son 43ème film qui sonne comme une déclaration d'amour au cinéma. Les références au 7ème art sont nombreuses et le réalisateur y révèle même une partie de son enfance en dévoilant la façon dont il est tombé amoureux du cinéma. Audrey Dana quant à elle est une délicieuse muse dont on ne se lasse pas au point d'endosser 3 rôles bien qu'à ce niveau là il y ait un vrai déséquilibre entre ces différents personnages. Ces amours-là s'affirme comme un bon Lelouch qui ne devrait pas avoir de mal à trouver son public !

     

    Il faut le voir pour : Entendre une version spéciale de La Marseillaise !