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claire nadeau

  • Les Tuche 2 - Le rêve américain

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    Beaucoup de choses ont changé depuis que les Tuche sont devenus millionnaires notamment pour notre pote Coin-Coin ou plutôt Donald (Theo Fernandez). Il a quitté la maison familiale pour poursuivre ses études aux États-Unis et améliorer par la même occasion sa pratique de l'anglais. Un séjour qu'il a décidé de prolonger ce qui signifie qu'il fêtera son 16ème anniversaire loin de ses proches. C'était sans compter sur Cathy (Isabelle Nanty) qui décide d'organiser un voyage en Amérique avec tous les membres de la famille afin de faire une surprise à son fils. Pendant ce temps, Donald a fait la connaissance des parents de Jennifer (Alice Morel Michaud), sa petite-amie et il s'est retrouvé à inventer des histoires sur sa famille.

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    Vous reprendrez bien un peu de frites n'est ce pas ? Il a rencontré le succès dans les salles, notre pote Olivier Baroux remet donc le couvert avec cette famille de beaufs nourris à la pomme de terre et les exporte Outre-Atlantique. Si vous avez déjà eu l'occasion de voir le premier épisode, vous savez sans doute à quoi vous attendre et il n'y aura pas de surprises à ce niveau là ! Des personnages stéréotypés à l’extrême, un humour toujours aussi gras qui de temps à autre pourrait vous faire sourire (j'avoue m’être marré avec la réplique des "amishs de tes amishs sont mes amishs"); Les Tuche 2 - Le rêve américain est fidèle à son prédécesseur. Une comédie qu'on aime ou pas du tuche.

     

    Il faut le voir pour : Suivre l'exemple de Charles Ingalls !

     

    En savoir plus sur Les Tuche ?

  • On a marché sur Bangkok

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    Enquête de scoops, c’est de la merde ! C’est un jugement sans nuances qui a précipité l’arrêt de cette émission et d’envoyer Serge Renart (Kad Merad) à la météo de 23 heures. Reste à annoncer la nouvelle à son collègue et pote d’enfance Joseph (Gérard Jugnot) qui le prendra assez mal puisqu’on va l’enterrer après qu’il ait succombé à une crise cardiaque ! Même disparu, son devoir de journaliste subsiste et il va confier à Serge une mission de la plus haute importance, un scoop inimaginable. Il était en effet sur le point de découvrir une incroyable révélation concernant les premiers pas de l’homme sur la lune et la vérité se cache à Bangkok !

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    Quand Olivier Baroux joue les réalisateurs, son pote d’enfance Kad Merad n’est jamais très loin et les deux compères signent là leur 5ème collaboration. On a marché sur Bangkok nous promet donc une révélation prodigieuse mais en attendant de découvrir celle-ci, il faut tout de même subir une comédie qui manque cruellement d’humour. Connaissant le passif des 2 comiques, on s’attendait à un festival de scènes absurdes au lieu de quoi le tandem Taglioni / Merad nous confine à l’ennui. D’ailleurs, cela m’a un peu rappelé le peu glorieux RTT et en dehors de voyager un peu en Thaïlande il n’y a vraiment rien à se mettre sous la dent. Un film sur lequel on marchera dessus sans se retourner !

     

    Il faut le voir pour : Travailler votre regard du tigre.

  • Les Tuche

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    Chez les Tuche, le chômage est une tradition familiale qui se transmet depuis des générations.  Jeff (Jean-Paul Rouve) fut donc très malheureux lorsqu’il fut obligé de travailler mais ce temps-là est terminé, après 18 années d’effort il est enfin devenu chômeur ! Une fierté qui mérite bien une double ration de frites et de gratin à partager avec toute sa famille qui va également fêter une chose incroyable : ils viennent de gagner 100 millions d’euros à la loterie. Fini la vie à Bouzolles, fini la pomme de terre … euh non bref, ils partent à Monaco car Jeff veut faire plaisir à sa femme Cathy (Isabelle Nanty) ; elle qui considère la princesse Stéphanie comme une sœur.

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    C’est une comédie qui peut parfois vous rester en travers de la gorge car l’humour n’y est pas très fin, c’est le moins que l’on puisse dire. Déjà il faut avoir un faible pour la patate et surtout pour l’état d’esprit insufflé par Olivier Baroux (le compère de Kad) à savoir du bon 2ème voire 3ème degré ce qui est loin de tucher tout le monde. Rajoutez à cela des personnages très caricaturés qui en font souvent trop, un dénouement écrite d’avance avec son message moralisateur selon lequel l’argent ne fait pas le bonheur mais il n’empêche qu’il y a des passages marrants. C’est n’est pas la grande folie du moment non plus, Les Tuche ne nous laisseront pas un grand souvenir et risque d’être laissé sur la tuche par quelques spectateurs !

     

    Il faut le voir : Penser à organiser une purée-party !

  • Nelly et Mr. Arnaud

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    Depuis maintenant plus d’un an Nelly (Emmanuelle Béart) fait du mieux qu’elle peut mais voir son mari Jérôme (Charles Berling) dépressif et inactif est au-delà de ses forces. La séparation semblait donc inéluctable et la jeune femme prend ainsi un nouveau départ facilité par le fait que les dettes qu’elle trainait sont aujourd’hui de l’histoire ancienne. Quelques jours plus tôt elle faisait la connaissance, par l’intermédiaire de sa pote d’enfance Jacqueline (Claire Nadeau), de Pierre Arnaud (Michel Serrault) un ancien homme d’affaires. Celui-ci a ainsi proposé de régler les dettes de Nelly mais a également demandé de l’aider à l’écriture d’un livre.

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    Pas très convaincante en tant que dactylo, Emmanuelle Béart l’est beaucoup plus lorsqu’il s’agit de donner la réplique à Michel Serrault, une relation qui joue avec délectation sur l’ambigüité. Tout l’intérêt du film réside donc sur les rapports entretenus entre les deux personnages où l’on perçoit parfaitement des sentiments refoulés. C’est donc sur un succès que Claude Sautet terminera sa carrière puisque Nelly et Mr. Arnaud se verra récompensé à 2 reprises en obtenant les Césars du meilleur réalisateur et du meilleur acteur pour Serrault en 1996. Un film devenu un classique dans l’histoire du cinéma français.