White bird
Alors que notre pote Kat Connors (Shailene Woodley) allait bientôt célébrer ses 18 ans, sa mère Eve (Eva Green) a soudainement disparu. Au début, elle pensait qu’il ne s’agissait que d’un malentendu et que son père Brock (Christopher Meloni) dramatisait la situation mais il a bien fallu qu’elle se rende à l’évidence. Dans le même temps, ce départ ne surprend pas vraiment Kat puisqu’entre ses parents s’était immiscé une certaine indifférence et ce couple avait finit par dépérir. Reste à savoir pourquoi Eve est réellement partie. Certains disent qu’elle avait un amant et qu’elle aurait tout quitté pour refaire sa vie ailleurs.
Notre pote Gregg Araki continue son petit bonhomme de chemin et se charge de l’adaptation sur grand écran du roman de Laura Kasischke. Le point de départ est donc la disparition mystérieuse de la mère incarnée par Eva Green et ses répercussions. S’en suit alors un manège incessant entre passé et présent où se dévoilent au compte-gouttes les indices conduisant à cette conclusion. L’intérêt de White bird réside dans la personnalité de l’héroïne, jeune femme loin d’être traumatisée par la disparition de sa mère jusqu’au jour où éclate la vérité. Si le dénouement réserve une petite surprise, c’est loin d’être suffisant pour emballer le spectateur et finalement on se retrouve avec un film assez insipide.
Il faut le voir pour : Remplacer votre frigo !