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arts martiaux

  • L’homme aux poings de fer 2

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    Après son terrible combat avec Lion d'argent, notre pote Thaddeus (RZA) aspire désormais à trouver la paix en suivant le chemin de Bouddha. Un répit qui ne sera que de courte durée puisqu’il est de nouveau attaqué par les hommes du frère de Lion d'argent ; un féroce combat qui va le laisser en piteux état. Alors qu’il dérivait entre la vie et la mort, il est sauvé par Innocence (Pim Bubear) et ramené jusqu’à un village minier placé sous le joug du tyrannique Maître Ho (Carl Ng). La légende de l’homme aux poings de fer le précède et ses talents de forgeron pourraient être un atout pour Li Kung (Dustin Nguyen) qui veut renverser Ho et ramener ainsi la paix au village.

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    Si le premier épisode était sorti en grandes pompes dans les salles obscures, cette suite n’aura pas cet honneur et on comprend vite pourquoi. RZA répond toujours présent mais laisse sa place de réalisateur Roel Reiné (The marine 2, Death race 2...). Si les combats proposés font preuve d’une certaine violence, on ne peut pas dire qu’ils se montrent impressionnants visuellement au même titre que ce scénario convenu. Déjà peu convaincu par le premier volet, L’homme aux poings de fer 2 réussit la prouesse de se montrer encore moins intéressant et fait partie de ces suites qu’on va vite remiser au placard.

     

    En savoir plus sur L'homme aux poings de fer ?

  • Detective Dee II : La légende du Dragon des mers

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    La Chine en l’an 667 sous la dynastie Tang. Notre pote le Detective Dee (Mark Chao) se réjouit d’arriver à Luoyang où il s’apprête à rejoindre le Temple suprême. Toute la ville est en effervescence depuis que la flotte de l’Impératrice Wu (Carina Lau) a été décimée par le légendaire Dragon des mers. Pour l’apaiser, des sacrifices sont ainsi organisés et la courtisane Yin Ruiji (Angelababy) a été choisie pour cela mais un groupe d’hommes cherche à l’enlever. Grace à son esprit affuté, Dee comprend vite leur plan et parvient à les mettre en échec mais intervient alors une étrange créature qui semble elle aussi s’intéresser à la courtisane !

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    Tsui Hark est de retour avec les nouvelles aventures - en fait un prequel - de ce détective légendaire qui, au passage, change de tête puisque Andy Lau laisse le rôle à Mark Chao. Au menu donc une mystérieuse affaire à résoudre et tout cela bien entendu rythmé par les combats majestueux d’un  Wu Xia Pan dans la plus pure tradition. Enfin, il faut le dire vite car Detective Dee II : La légende du Dragon des mers se distingue par le recours à de nombreux effets spéciaux pas toujours indispensables. L’esprit de déduction et la malice de notre justicier sont aussi de la partie mais s’effacent vite pour laisser place à de belles scènes d’action où se distingue également William Feng. Un second volet pas aussi magistral que son prédécesseur mais sans aucun doute réussi.

     

    Il faut le voir pour : Faire attention au thé que vous buvez … sinon vous connaissez le remède !

     

    En savoir plus sur Detective Dee : Le mystère de la flamme fantôme ?

  • The raid 2

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    Après sa descente remarquée dans un immeuble, notre pote Rama (Iko Uwais) se voit proposer une autre mission importante : infiltrer le gang mafieux de Bangun (Tio Pakusodewo). Pour cela, il devra purger pendant quelques mois une peine de prison afin de se rapprocher d’Uco (Arifin Putra), le fils de Bangun. Pourtant, c’est pendant 2 ans qu’il se retrouvera derrière les barreaux, période durant laquelle il a su gagner la confiance de sa cible qui va ainsi le présenter à son père. Rama se fait ainsi désormais appeler Yuda et fait désormais officiellement partie de leur groupe mais il devra se montrer extrêmement prudent ; au moindre faux-pas il risque de le payer de sa vie.

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    Oh qu’il était attendu ce film ! The raid avait mis une sacrée claque à pas mal de spectateurs lors de sa sortie en 2012 et il est donc normal qu’on soit impatient à l’idée de revoir Gareth Evans et l’impressionnant Iko Uwais. Attention les yeux ; au niveau de l’action et du spectacle vous serez servis avec un véritable feu d’artifice de castagnes et d’hémoglobine et au milieu de tout ça on trouve aussi marteaux et battes de baseball histoire de faire encore un peu plus mal ! Ce qui est bien moins éclatant, c’est le scénario puisqu’on nous sert une banale histoire d’infiltration où la relation entre Yuda & Uco reste très superficielle tout comme quelques personnages secondaires sacrifiés. On ira donc surtout voir The raid 2 pour ses scènes toujours très spectaculaires.

     

    Il faut le voir pour : Vous enfuir la prochaine fois que vous verrez une femme avec des marteaux !

     

    En savoir plus sur The raid ?

  • Man of Tai Chi

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    Unique élève de Maitre Yang (Hai Yu), Tiger Chan (Tiger Hu Chen) vient de faire une démonstration de ses talents lors du 23ème championnat Wu Lin Wang. Ça a d’ailleurs tapé dans l’œil d’un certain Mark Donaka (Keanu Reeves) qui va immédiatement solliciter ses services pour ce qui semble être un poste à la sécurité. En réalité, Tiger Chen va découvrir qu’on lui proposer de grosses sommes d’argent pour se battre mais ceci n’est pas dans la philosophie du Tai Chi qu’on lui a enseigné. Cependant, il sera forcé d’accepter cette offre car le temple de son maitre est menacé et qu’il a besoin d’argent pour le remettre aux normes. Il ignore encore la véritable intention de Donaka et surtout que ces combats clandestins vont mener à des combats à mort !

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    Keanu Reeves aime l’Asie et il entend bien nous le prouver avec ce Man of Tai Chi où il apparait à la fois comme acteur mais surtout signe sa première réalisation ! On découvre ainsi un film mêlant intrigue policière et combats d’arts martiaux mais qui se révèle bien loin d’être convaincant. Tout d’abord parce que l’histoire semble écrit d’avance ce qui nous laisse sur notre faim d’autant que la réalisation manque d’ingéniosité comme ce combat dépassé avec effet stroboscopique. Et puis il fait aussi parler du cas Tiger Hu Chen qui se montre plutôt agile mais qui est loin de s’avérer aussi spectaculaire qu’un Jackie Chan, Jet Li ou encore Tony Jaa. Avec tout ça, on a donc un film assez insipide qu’on oubliera très vite !

     

    Il faut le voir pour : Eviter les jobs dans la sécurité !

  • 47 Ronin

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    Dans le Japon féodal. Le pays est divisé en provinces avec à leur tête des Seigneurs soumis à l’autorité du Shogun Lord Asano (Min Tanaka) est l’un d’entre eux. Il y a quelques années de cela, il n’a pas hésité à recueillir un jeune garçon appelé Kaï (Daniel Barber / Keanu Reeves) alors que beaucoup le considérait comme un démon. Les années passent et Kaï a grandi en compagnie de Mika (Arisa Maekawa / Kô Shibasaki), la fille d’Asano une relation laissant petit à petit place à l’amour mais du fait de son rang, ils ne peuvent laisser s’exprimer leur sentiment. La province d’Ako sera toutefois marquée par la disparition de Lord Asano qui a été victime d’un piège et Kuranosuke Oïshi (Hiroyuki Sanada) qui fut son samouraï se chargera de le venger !

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    Le Ronin, c’est le Samouraï qui se retrouve soudainement sans maitre et ce film s’inspire d’une ancienne histoire japonaise ; c’est la minute culturelle car en dehors de ça, il n’y a pas grand-chose à tirer du film de Carl Erik Rinsch. Pour sa première réalisation, il a bénéficié d’une enveloppe incroyable de 175 millions de dollars et on se demande où est passé ce budget. Trop long à démarrer, des personnages transparents, des effets spéciaux perfectibles et des scènes d’action qui manquent de folie font que 47 Ronin se révèle bien loin d’être aussi fun qu’on ne l’aurait imaginé. Il aura beau se déplacer comme un fantôme ou manier les sabres avec habileté, ce n’est vraiment pas avec ce genre de rôle que notre pote Keanu Reeves signera son come-back. A oublier.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir la légende des 47 Ronin.

  • L’homme aux poings de fer

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    Depuis la mort de Lion d’or (Kuan Tai Chen), le sang n’aura jamais autant coulé à Jungle Village. Le clan des lions est désormais aux mains de Lion d’argent (Byron Mann) qui propage la guerre alors que son prédécesseur œuvrait pour faire régner la paix. Notre pote Thaddeus (RZA), le forgeront a été l’un des témoins directs de ces évènements lui qui reste rarement les bras croisés et capable de fabriquer des armes plus mortelles les unes que les autres. Pendant ce temps, Zen Yi (Rick Yune), fils de Lion d’or comprend que son père a été trahi et prend la direction de Jungle Village pour le venger. Une fois arrivé sur place il est stoppé par Corps de cuivre (Dave Batista), un combat dont il survivra in extremis grâce à l’aide du forgeron.

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    C’est donc Quentin Tarantino himself qui aurait mis le pied à l’étrier à RZA, l’un des membres du groupe Wu-Tang Clan si vous ne le saviez pas, pour se lancer au cinéma. Hommage aux films asiatiques et notamment aux Wu Xian Pan, L’homme aux poings de fer est un coup d’essai … qui restera un coup d’essai ! Si la passion pour le genre est palpable, le film ne trouve jamais son rythme de croisière (on pourrait même dire qu’il reste au poing mort ! Désolé) entre un RZA comédien sans envergure et des combats aux chorégraphies bien pauvres. Décevant est donc le maitre-mot, c’est loin d’être le pop-corn movie et le rendez-vous fun qui nous était promis.

     

    Il faut le voir pour : Trouver un adversaire de taille pour un défi au bras de fer !

  • Jackie Chan à Hong-Kong

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    Comme beaucoup de jeunes femmes, notre pote Bu (Shu Qi) croit encore aux contes de fée et lorsqu’elle tombe sur une bouteille à la mer dans lequel se trouve un message, elle se dit que c’est le destin qui l’appelle. Elle quitte ainsi sans réfléchir Taiwan pour retrouver celui qui a jeté cette bouteille qui se trouve au cœur de Hong-Kong. Lorsqu’elle parvient à retrouver sa trace, elle tombe sur un beau jeune homme, quel dommage qu’Albert (Tony Leung) soit gay ! Tant pis pour la belle histoire cependant cette grande métropole lui réserve encore d’autres surprises. Au cours d’une sortie en mer, elle va ainsi croiser la route de Chan (Jackie Chan) ; un riche homme d’affaires qu’elle va tenter de séduire.

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    On n’a pas eu à cogiter bien longtemps pour pondre le titre français qui résume plutôt bien le contenu du film. Jackie Chan nous fait admirer sa légendaire habilité en mer comme sur terre à travers des chorégraphies visuellement toujours impressionnantes et aussi bien assisté par l’australien Bradley James Allan. Il faudra se contenter de ça car le reste de Jackie Chan à Hong-Kong n’est composé que de passages humoristiques pas toujours très subtils et d’un scénario artificiel. Quant à la présence de Tony Leung, on retiendra davantage son masque de beauté au concombre que sa petite performance au combat. Loin d’être une œuvre indispensable dans la carrière de l’acteur, c’est tout juste un bon divertissement pour qui n’est pas trop exigeant.

  • Born to defense

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    Jet (Jet Li) est membre de la marine et a la chance d’avoir survécu à la Seconde Guerre Mondiale. De retour en Chine, il souhaite rendre visite à son pote d’enfance le Lieutenant Zhang (Erkang Zhao) qui vit seul depuis la mort de sa fille. En ville, les soldats américains sont accueillis comme des héros et certains profitent de leur statut pour faire tout ce qui leur passe par la tête. Un soir, Jet se retrouve impliqué dans une bagarre dans un bar à la suite de laquelle il est invité à monter sur un ring. Il devait simplement tenir le coup 3 minutes pourtant il va surprendre tout le monde en mettant son adversaire au tapis ; les américains n’entendent pas en rester là !

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    Jet Li on le connait surtout pour ses prestations exceptionnelles devant la caméra mais beaucoup moins en tant que réalisateur. A ce jour, Born to defense constitue sa première et seule véritable expérience en la matière qui ne restera pas dans les mémoires. Principal défaut à mettre en avant ; un scénario qui se laisse aller à trop de facilités avec des soldats américains considérés comme des héros et qui outrepassent leurs droits. Et puis on sait que Jet Li est un formidable athlète et les combats qui s’enchainent ici sont loin de mettre en valeur son talent mais il faut préciser que l’acteur âgé là de 23 ans n’est encore qu’au début de sa carrière qui s’enrichira les décennies suivantes.

  • True legend

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    Bien qu’il ait été recueilli par son père, Su Chan (Vincent Zhao) a toujours considéré Yuan Lie (Andy On) comme son frère et il était à mille lieux de s’imaginer que ce dernier deviendrait son plus farouche ennemi. Après être devenu gouverneur,  Yuan Lie revient voir le père qui l’a recueilli mais aussi l’homme responsable de la mort de son vrai père ; une vengeance qui s’accomplira dans le sang. Lorsqu’il apprend la nouvelle, Su Chan est totalement anéanti d’autant plus que sa femme Yuan Ying (Zhou Xun) et son fils ont été enlevé. Il s’élance sur les traces de son frère mais Su Chan se rend à l’évidence ; il est impuissant face à la technique des Cinq venins mortels et il est jeté sans ménagement dans la rivière. Yuan Ying s’élance alors sans réfléchir pour le sauver.

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    A la réalisation de ce film on retrouve Woo-Ping Yuen, un nom que les amateurs d’arts martiaux connaissent forcément car on ne connait pas meilleur chorégraphe que lui dans le monde entier. Sa carrière de réalisateur si elle n’est pas négligeable, est cependant moins prolifique et ce True Legend semble se fondre dans le même moule que le reste de sa filmographie. On peut ici diviser l’histoire en 2 parties distinctes, une rupture assez mal amené et donc plutôt perturbante pour le spectateur. Pour le reste, c’est une succession de scènes de baston sans réelle magie qui nous laisse quand même sur notre faim ; on s’y intéressera surtout pour revoir le regretté David Carradine.

     

    Il faut le voir pour : Essayer de vous mettre aux arts martiaux après une bonne cuite !

  • Ong Bak II - La naissance du dragon

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    Thaïlande au XVème siècle. Tien (Tony Jaa), un enfant réduit à l’esclavage était promis à une mort atroce, jeté en pâture aux crocodiles mais fort heureusement il fut sauvé par Chernung (Sorapong Chatree). Orphelin, il s’est trouvé une nouvelle famille pour grandir et surtout pour devenir plus fort. Il n’y a pas un jour où Tien ne s’entraine pas, perfectionnant ses techniques de combat et devenant ainsi un guerrier redoutable. Alors que sa force est enfin reconnue de tous, il cherche désormais à se venger car durant son enfance, sa famille a été décimée et le seul responsable est le Seigneur Rat-Cha-Sei-Na (Saranyu Wongkrajang).

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    Tony Jaa s’était fait connaitre avec le personnage d’Ong Bak, on trouvait alors à cet acteur thaïlandais une habilité au combat digne d’un Bruce Lee. Gros succès en Thaïlande, Ong Bak II - La naissance du dragon s’annonçait donc énorme mais comme c’est souvent le cas l’attente ne valait pas forcément le coup. On peut déjà reconnaitre le mérite de ce film de ne pas avoir joué la carte de la facilité en proposant une suite banale (bonjour aux américains) mais un prequel. Tony Jaa (qui est aussi réalisateur) s’est lancé dans un projet très ambitieux en voulant dépasser le simple film d’action. Le scénario est malheureusement trop succinct mais on se console avec les phases de combat qui sont d’une précision implacable et d’un niveau rarement atteint. A voir seulement pour les fans de kung-fu.

     

    Il faut le voir pour : Prendre un cours accéléré d’arts martiaux et apprendre à sa battre avec un éléphant.