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emir kusturica

  • Au bonheur des ogres

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    Officiellement, notre pote Benjamin Malaussène (Raphaël Personnaz) est contrôleur technique dans le grand magasin Au bonheur parisien mais en fait, il sert surtout de bouc-émissaire. Quand quelqu’un est mécontent, c’est à lui qu’on fait appel afin de tout lui mettre sur le dos avec véhémence de sorte à apitoyer les clients qui renoncent alors à porter plainte. Un travail peu gratifiant que mais indispensable pour Benjamin qui doit prendre soin de ses 4 frères et sœurs que lui a confié sa mère partie en voyage. Le magasin fait parler de lui aux actualités car une explosion a eu lieu provoquant la mort d’un employé mais ce qui semblait n’être qu’un simple accident est en fait le début d’un plan longuement préparé.

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    Publié en 1985, le roman de Daniel Pennac prend vie avec les caméras de Nicolas Bary qui nous avait bien surpris en 2007 avec Les enfants de Timpelbach. Cette fois on sera moins enthousiasme car si on retrouve des personnages hauts en couleur et un univers assez loufoque ; on a beaucoup plus de mal à accrocher à la réalisation chaotique. On a donc beaucoup de mal à prendre du plaisir dans ce capharnaüm malgré le fait qu’on s’attache à la famille Malaussène et plus particulièrement au personnage de Benjamin. Au bonheur des ogres est donc une comédie assez amusante sur la durée mais qui risque vous faire perdre pied bien avant le dénouement.

     

    Il faut le voir pour : Changer votre pyjama si vous avez le même que celui de Benjamin !

  • 7 jours à la Havane

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    La semaine commence à La Havane. Teddy Atkins (Josh Hutcherson) vient tout juste d’arriver, il profite de cette journée pour découvrir la ville et ses soirées festives mais attention à certaines rencontres ! Dans les rues, vous pourriez également avoir l’opportunité de croiser la route d’Emir Kusturica, le célèbre réalisateur serbe doit en effet se faire remettre un prix pour sa carrière. Avant cela, il faudra le garder à l’œil car il a une fâcheuse tendance à s’envoler. Il y a d’autres histoires comme celle de Cecila (Melvis Estévez), chanteuse talentueuse qui pourrait commencer une autre vie ou encore cette femme témoin de l’apparition de la vierge et qui va mobiliser tout son voisinage pour construire une fontaine dans son appartement !

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    A l’instar d’un Paris, je t’aime ; 7 jours à la Havane vient rendre hommage à la capitale cubaine à travers ce projet partagé par 7 réalisateurs différents. Comme toujours dans ce genre d’exercice, c’est assez périlleux avec des résultats diversifiés et inégaux dont on retiendra surtout l’exercice de style d’Elia Suleyman, le trip d’un Gaspar Noé toujours aussi mystique et le triangle amoureux de Julio Medem. Le reste ne nous laissera pas de grands souvenirs pas même la 1ère réalisation de Benicio Del Toro ; l’ensemble est donc fragile et si vous n’êtes pas du genre à faire preuve d’ouverture d’esprit et d’indulgence vous risquez de vite vous enfuir de la salle

     

    Il faut le voir pour : Apprendre les origines plus ou moins officielles du mot "Yuma" !

  • Nicostratos, le pélican

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    Notre pote Yannis (Thibault Le Guellec) vit sur l’ile de Zora en Grèce dans un petit village où tout se sait rapidement. Un jour, en faisant les livraisons pour son père Demosthene (Emir Kusturica), le garçon tombe sur un oiseau dans un sale état et fait tout pour le recueillir. Il n’hésite pas à échanger la croix dont il avait hérité de sa mère disparue pour obtenir ce qui s’avèrera être un pélican. Il décide de l’appeler Nicostratos et fait tout son possible pour le cacher des yeux de son père mais difficile de garder la discrétion quand on a un pélican qui grandit. Il va apprendre à voler et sa présence va surprendre tous les habitants de Zora allant jusqu’à rendre l’ile célèbre et attirer de nombreux touristes.

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    C’est assez curieux de voir Emir Kusturica ou François-Xavier Demaison dans ce genre de films mais c’est vrai aussi que pour faire plaisir aux enfants, on peut s’autoriser quelques concessions. Oui, vous l’aurez compris, cette jolie histoire entre un jeune garçon et son pote d’enfance le pélican réunit tous les ingrédients indispensables pour un divertissement familial. Pour les spectateurs plus avisés ; Nicostratos, le pélican présente évidemment beaucoup moins d’intérêt que ce soit pour son scénario basique inspiré par le roman d’Eric Boisset que par le jeu parfois hésitant du jeune Thibault Le Guellec.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas vous étonner de voir un pélican réclamer des olives pimentées !

  • L’affaire Farewell

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    Début des années 1980 à Moscou, l’histoire est en train de s’écrire car nous sommes en plein coeur du conflit que l’on connait aujourd’hui comme La guerre froide. Au départ, Pierre Froment (Guillaume Canet) voulait juste rendre service en servant de messager mais sa rencontre avec Sergueï Gregoriev (Emir Kusturica), agent du KGB va être déterminante pour sa vie future. C’est à partir de ce moment là qu’il est devenu le seul interlocuteur pour Gregoriev qui lui confie des informations de la plus haute importance. Ce que l’on surnomme en haut lieu L’affaire Farewell est d’une telle envergure qu’elle implique des chefs d’état comme Ronald Reagan (Fred Ward) ou encore François Mitterrand (Philippe Magnan).

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    Se reposant sur des faits réels, L’affaire Farewell s’annonçait comme un thriller passionnant mais dès lors que l’intrigue a été mise en place, le film nous abandonne dans l’expectative. Christian Caron préfère alors s’attarder sur la vie personnelle des deux personnages campés respectivement par Guillaume Canet & Emir Kusturica reléguant pratiquement l’aspect espionnage au second plan. D’une affaire d’importance internationale, on passe à des choses futiles comme l’adultère de Gregoriev ou la crise maritale de Froment. De cette grosse baisse de rythme, le film ne s’en relèvera à aucun moment malgré un duo d‘acteurs prestigieux ; scénario potentiellement intéressant mais résultat final indigeste !



    Il faut le voir pour : Verrouiller les portes de votre voiture quand vous vous arrêtez aux feux rouges.