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vedat erincin

  • Une seconde femme

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    Un village en Turquie. L’heure est aux célébrations ; on fête ainsi le mariage d’Ayse & Hasan (Begüm Akkaya & Murathan Muslu) pourtant on peut lire sur certains visages de l’inquiétude et de la colère. Ayse part ensuite s’installer à Vienne en Autriche auprès de sa nouvelle famille et si auprès de tout le monde Hasan est présenté comme son nouveau mari, elle est en réalité venue pour devenir la seconde épouse de Mustafa (Vedat Erincin), le père de celui-ci. Cela pourrait paraitre surprenant mais cet arrangement est l’initiative de sa première femme Fatma (Nihal Koldas) avec un objectif bien précis.

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    C’est un film drôlement curieux puisqu’il ne manque pas de rebondissements mais ceux-ci sont lâchés avec un peu de précipitation notamment dans la première demi-heure alors que cela aurait permis de donner plus de rythme à l’ensemble de l’histoire. Une seconde femme se permet également quelques ellipses qui donnent un coup de fouet mais qui peuvent aussi dans le même temps amener de la confusion dans nos esprits. Porté par un scénario riche et un casting impeccable, le réalisateur Umut Dağ ne manque pas d’audace pour son premier film qui constitue une très bonne surprise pour les spectateurs que nous sommes.

     

    Il faut le voir pour : Négocier pour vous trouver une seconde femme, on ne sait jamais …

  • Almanya

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    Notre pote Hüseyin (Fahri Ogün Yardim / Vedat Erincin) faisait partie de la vague d’immigrés turcs qui sont arrivés en Allemagne qui à l’époque manquait de main d’œuvre. Une arrivée qui n’est pas passée inaperçue puisqu’il est le un millionième immigré à poser le pied dans le pays ! Cela fait déjà 45 ans qu’il s’est installé avec toute sa famille et ce jour est à marquer d’une pierre blanche puisqu’il a obtenu ainsi que sa femme Fatma (Demet Gül / Lilay Huser) la nationalité allemande. Il profite du repas familial pour annoncer une autre grande nouvelle : il a acheté une maison en Turquie qui aurait bien besoin de quelques travaux et ça tombe bien puisqu’il invite tout le monde pour les prochaines vacances.

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    Almanya, c’est le portrait d’une famille turque issue de la vague d’immigration de la seconde moitié du XXème siècle qui a décidé de s’installer en Allemagne. A travers les yeux du petit Cenk, on découvre avec beaucoup d’humour l’histoire de son grand-père, un homme qui a quitté temporairement femme et enfants pour trouver du travail. Un récit qui est entrecoupé par le retour aux sources de cette même famille qui évite à la comédie de trop s’installer dans la monotonie. On peut toutefois reprocher au film une certaine facilité à utiliser les clichés du choc culturel ou encore de survoler des thèmes plus sérieux ; il n’en reste pas moins qu’on passe vraiment du bon temps en compagnie de cette attachante famille. Une belle surprise que je salue par un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : Penser à racheter du coca pour la maison !

  • Shahada

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    Parce qu’elle ne pouvait pas se faire à l’idée d’avoir un enfant, notre pote Maryam (Maryam Zaree) a décidé d’interrompre sa grossesse de façon illégale. Pour cette fille d’Imam, la décision n’a pas été facile mais surtout son geste va s’accompagner de sérieuses complications allant jusqu’à mettre sa santé en péril. Autre lieu, Sammi (Jeremias Acheampong) vit actuellement une période de doute s’interrogeant notamment sur les sentiments qu’il éprouve vis-à-vis d’un de ses collègues de travail. Enfin, Ismail (Carlo Ljubek) est policier et lors d’une interpellation, il se retrouve face à une femme clandestine avec qui il a déjà eu un lourd passé.

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    Qu’est ce qu’un bon musulman, telle est la question qui hante le film de Burhan Qurbani qui s’intéresse à la vie de différents protagonistes partageant comme point commun leur rapport avec la religion musulmane. Empruntant la forme du film choral, Shahada apparait davantage comme une succession de portraits qu’on jugera assez scolaire dans sa globalité. C’est avec une certaine indifférence qu’on découvre le destin de chaque personnage, aucun ne réussit réellement à solliciter notre empathie. Le thème était osé mais le résultat final est loin de l’être, on ne marque pas les esprits avec du banal.

     

    Il faut le voir pour : Comprendre pourquoi il faut faire sa prière avant d’aller se coucher !