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Premières Impressions 2011 - Page 21

  • Low cost

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    Bienvenue à bord du Boeing 737-200 affrété par la compagnie Lebud Jet, l’avion va bientôt quitter Djerba pour rejoindre Paris … du moins c’est ce qui était prévu ! En effet, alors que le décollage était imminent, les passagers apprennent que leur voyagiste a fait faillite et que l’appareil est désormais cloué au sol. Refusant de quitter leurs sièges, les passagers avec Dagobert (Jean-Paul Rouve) en tête décident d’occuper l’avion et mieux encore de le faire décoller ! Parmi eux se trouve Jean-Claude (Gérard Darmon), ancien pilote avec 35 000 heures de vol à son actif qui est prêt à reprendre du service. Les voilà donc dans le ciel mais à leur atterrissage, ils vont vite déchanter !

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    En voilà une très bonne surprise de notre pote Maurice Barthélémy, Low cost est une comédie qui n’est pas sans nous rappeler le mythique Y’a-t-il un pilote dans l’avion ? On embarque donc pour un vol mémorable avec une belle galerie de personnages parmi lesquels on retrouve en première ligne son ex-compère des Robins des bois Jean-Paul Rouve. Bien entendu, si vous vous souvenez des sketches qui ont fait les belles heures de Canal +, vous savez qu’il faut s’attendre à un humour plutôt absurde et je vous garantis que vous allez vous marrer ! Un film rafraîchissant qui ne vole certes pas très haut mais assez pour nous changer les idées.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’avoir peur des nains !

  • Medianeras

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    Buenos Aires compte plus de 3 millions d’habitants parmi lesquels notre pote Martin (Javier Drolas), créateur de sites webs et qui passe le plus clair de son temps scotché sur son écran d’ordinateur. Comme seule compagnie, il a un petit chien dont il a hérité de son ex partie aux États-Unis et qui a décidé de faire sa vie là-bas. Non loin de chez Martin, il y a Mariana (Pilar López de Ayala) ; une jeune architecte qui aurait aimé voir se construire une de ses réalisations mais qui doit pour le moment se contenter de décorer les vitrines des magasins. Elle aussi est en proie à une grande solitude et semble avoir plus d’affinités avec les mannequins en plastique qu’elle a chez elle qu’avec n’importe qui d’autre.

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    Avis partagé pour Medianeras qui s’intéresse au destin de 2 célibataires qui vont finir par se rencontrer. Avant d’arriver à ce happy-end prévisible qui nous fait quitter la salle avec un le cœur léger, on a toutefois droit à des portraits à l’image de leur existence à savoir assez mornes. D’ailleurs, le plus intéressant reste le contexte dans lequel tous deux évoluent ; la ville de Buenos Aires semblable à toutes les grandes métropoles devient un personnage à part entière où la communication ne s’opère qu’à travers les progrès technologiques. Pour son premier film au cinéma, le réalisateur Gustavo Taretto a réadapté son court-métrage mais n’est pas parvenu à trouver le rythme adéquat pour nous emballer.

     

    Il faut le voir pour : Aller vous acheter un pull rayé blanc et rouge.

  • Un baiser papillon

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    Cela fait 6 mois que Billie (Valeria Golino) a appris qu’elle était gravement malade ; atteint d’un cancer elle est condamnée et doit se résoudre à abandonner son mari Louis (Vincent Perez) et ses 2 filles Manon & Fleur (Roxanne Depardieu & Iman Perez). Jusqu’à présent elle avait gardé le secret sur sa santé mais avec sa chimiothérapie, elle ne peut plus leur cacher la vérité. Seule sa pote d’enfance Marie (Elsa Zylberstein) était au courant ; elle aussi traverse une période difficile. Elle tente désespérément de tomber enceinte mais à l’âge de 38 ans, il semble qu’il y ait peu d’espoir qu’elle connaisse la joie d’être mère.

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    Pour sa première réalisation au cinéma, Karine Silla a su s’entourer d’un casting particulièrement soigné notamment avec un trio de comédiennes qui ne manque pas de charmes. A notre grand regret, les présences de Valeria Golino, Elsa Zylberstein & Cécile De France ne suffisent pas à insuffler une âme à ce film. Dès les premières minutes, on est bombardé par une galerie de personnages dont on découvre progressivement les liens qui les unit mais on pressent qu’il manque déjà quelque chose. A force de vouloir faire à tout prix un film choral, Un baiser papillon se retrouve dénué d’émotions et donc d’intérêt ; un bel écrin mais pas de bijou pour l’accompagner.

     

    Il faut le voir pour : Croire aux miracles !

  • Gianni et les femmes

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    Malgré le fait qu’il soit marié et père de famille, notre pote Gianni (Gianni Di Gregorio) est un grand séducteur ou du moins il l’était ! Alors que Rome regorge de femmes magnifiques, il semblerait que cet homme retraité soit devenu complètement transparent et cela, il ne peut le supporter. Il décide alors de reprendre les choses en main en se remettant par exemple au sport mais il va devoir se faire une raison : il n’est plus le fringant jeune homme d’autrefois. Quand il n’est pas ignoré, les femmes le considèrent comme le parfait … grand-père ! Et puis comme s’il n’avait pas assez de tracas, sa mère (Valeria De Franciscis) ne cesse de l’importuner et de dilapider son argent.

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    C’est vrai que les hommes ont parfois un ego sur-dimensionné et ce n’est pas notre pote Gianni Di Gregorio qui me contredira. Le réalisateur auréolé du succès critique avec Le déjeuner du 15 Aout incarne ainsi un jeune retraité qui a perdu tout son pouvoir de séduction et qui constate bien malgré lui les ravages de la vieillesse. Une comédie très légère avec 2-3 bons moments (notamment avec la mère accro au poker) mais pas de quoi marquer les mémoires des spectateurs. On est tout juste sauvé de l’ennui car le personnage est véritablement attachant mais on oubliera Gianni et les femmes. A privilégier surtout si vous êtes à la retraite ou pour vous consoler de vous être pris un râteau !

     

    Il faut le voir pour : Confisquer les bouteilles de champagne à votre mère !

  • Le chat du rabbin

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    A Alger, tout le monde connait ce chat qui n’a pas de nom, on l’appelle le chat du rabbin. Il appartient en effet au rabbin Sfar et sa fille Zlabya l’adore et puis un jour l’incroyable se produit : le chat se met à parler ! La communication avec ses maitres étant désormais plus facile, il se pose certaines questions comme le fait de savoir s’il peut être considéré comme juif. Si tel est le cas, pourquoi n’a-t-il pas eu droit à une bar-mitsva comme les autres ! Pendant ce temps, le rabbin est inquiet car pour etre officiellement reconnu Rabbin de la communauté, il doit passer un examen de français et le doute s’installe alors dans son esprit.

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    On a tendance à l’oublier mais avant d’être le réalisateur encensé de Gainsbourg, vie héroïque (César du meilleur premier film); Joann Sfar est avant tout un auteur de bande-dessinée et ce n’est donc pas réellement une surprise de voir une de ses œuvres adaptées pour le grand écran par ses propres soins. L’œuvre papier date de 2002 et après avoir séduit 1 million de lecteurs profite notamment de la technologie 3D pour ravir nos yeux, Le chat du rabbin est aussi beau qu’il est passionnant avec un humour corrosif. Certainement un des meilleurs films d’animation français de ces derniers temps et il serait bête de s’en priver.

     

    Il faut le voir pour : Croiser la route d’un certain reporter belge !

  • Monsieur papa

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    Cette fois notre pote Marie Vallois (Michèle Laroque) a décidé d’agir, elle va prendre les choses en main pour satisfaire son fils Marius (Gaspard Meier-Chaurand). Ce dernier s’est montré particulièrement turbulent avec une idée en tête ; retrouver son père qu’il n’a jamais eu la chance de connaitre. C’est ainsi qu’une idée a germé dans l’esprit de Marie : engager un homme qui se ferait passer pour le père de Marius et c’est ce qui l’a conduit à se présenter auprès de Robert Pique (Kad Merad) qu’elle avait croisé sur son lieu de son travail. L’objectif est de détruire le mythe qu’a construit Marius autour de son père mais les choses ne vont pas se passer comme elle le voudrait.

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    On en a beaucoup parlé et le voilà devant nos yeux ce premier film réalisé par Kad Merad qui enfile par la même occasion la casquette de comédien. Des débuts prometteurs avec Monsieur papa car il a eu l’intelligence de ne pas en faire une comédie banale qui se serait perdue dans la masse de productions françaises. Le seul hic c’est un manque d’émotions dans la relation entre le jeune Marius et Robert, on n’est pas du tout convaincu par les rapports entre ces 2 personnages ce qui plombe complètement ce film. En fonction de ses affinités avec le nouveau réalisateur, on sera plus ou moins indulgent et pour ma part la surprise se mêle à une certaine déception.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de croire que les hommes ne savent pas repasser les vêtements !

  • X-men : Le commencement

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    Après avoir vu mourir sa mère sous ses yeux, Erik Lensherr (Bill Milner/ Michael Fassbender) ne pense plus qu’à la vengeance et il compte bien mettre à profit les pouvoirs qui se sont réveillés en lui pour tuer celui qui se fait actuellement appeler Sebastian Shaw (Kevin Bacon). Au cours de sa croisade, il croise Charles Xavier (James McAvoy), puissant télépathe et ces 2 nouveaux potes d’enfance vont s’unir pour rassembler d’autres mutants et contrecarrer les plans de Shaw. Ce dernier veut en effet déclencher une 3ème Guerre mondiale en confrontant les Etats-Unis à l’URSS et faire émerger des décombres de ce conflit l’avènement de la race mutante.

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    Après les déceptions successives apportées par X-Men : L’affrontement final et le spin-off Wolverine, on se disait que le groupe de mutants allait faire profil bas. Et puis voilà que Bryan Singer revient dans l’aventure (bon comme simple producteur pour le moment) et donne la chance à Matthew Vaughn (Kick-ass) de diriger X-Men : Le commencement. Retour au passé ce qui constitue un nouveau point de départ pour les nouveaux spectateurs sans renier les fans de la première heure.  Surtout il y a l’intronisation du duo McAvoy / Fassbender accompagné de héros comme Havok, le Hurleur ou le Fauve qui insufflent un vrai nouveau souffle à la saga. Fan de comics devant l’éternel, impossible de ne pas craquer pour ce nouvel épisode, c'est simplement un Coup de cœur Ciné2909 !

     

    Il faut le voir pour : L’apparition remarquée de Wolverine !

     

    En savoir plus sur X-Men : Days of future past ?

     

    En savoir plus sur X-Men ?

    En savoir plus sur X-Men 2 ?

    En savoir plus sur X-Men L'affrontement final ?

     

    En savoir plus sur X-men Origins : Wolverine ?

    En savoir plus sur Wolverine : Le combat de l'immortel ?

  • Limitless

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    Notre pote Eddie Morra (Bradley Cooper) est une vraie épave, cet écrivain en manque d’inspiration vient de se faire plaquer par Lindy (Abbie Cornish). Un nouvel échec sentimental après un 1er mariage raté. C’est donc un homme au fond du trou que croise Vernon (Johnny Whitworth), son ex beau-frère mais il a peut-être une solution pour lui ! Eddie reçoit une pilule révolutionnaire capable de libérer le cerveau de ses pleines capacités. Sceptique au départ, il se rend très vite compte des facultés de cette nouvelle drogue et va chercher en s’en procurer davantage sans se soucier des éventuels effets secondaires qui pourraient se manifester.

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    Ah si cette pilule était réelle, elle ferait à coup sur un tabac surtout pour certains réalisateurs ! Après son deuxième Very bad trip, Bradley Cooper continue de consommer des substances illicites à la différence qu’ici ça le rend totalement irrésistible, on ne peut pas en dire autant de Limitless. Les 45 premières minutes sont bonnes, même très bonnes avec une réalisation très décalée de Neil Burger mais c’est par la suite que l’histoire prend une tournure malhabile. Plutôt que de continuer sur le même état d’esprit, il transforme son film en un thriller mièvre où De Niro vient jouer le figurant de luxe.

     

    Il faut le voir pour : Demander à votre médecin de vous prescrire quelques pilules.

  • Rendez-vous avec un ange

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    Notre pote Judith (Isabelle Carré) vient de se faire virer mais la seule chose à laquelle pense actuellement cette infirmière est de rejoindre son compagnon Roland (Sergi López) à l’opéra. Ce dernier est en effet un ancien journaliste de musique lyrique qui s’est reconverti bien malgré lui en vendeur. D’ailleurs, il aimerait bien faire son retour et espère décrocher une interview exclusive avec une grande cantatrice.  La communication n’est pas le fort au sein du couple, la jeune femme n’ose pas avouer qu’elle se retrouve sans travail mais Roland va finir par l’apprendre mais est surpris de constater que Judith continue de lui mentir à ce sujet. Ignorant ce qu’elle fait de ses journées, il commence à la suivre et c’est là qu’il la soupçonne de se prostituer pour sauver les apparences.

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    Déjà c’est un film très étrange que cette première réalisation de Sophie de Daruvar & Yves Thomas, par son ambiance et par le rythme emprunté. Si les airs d’opéra vous laissent de glace, il en sera de même avec Rendez-vous avec un ange d’autant plus que le scénario tient en quelques lignes et qu’il ne se passe pour ainsi dire rien durant les 1H40 que dure le film. Une fois qu’on a compris ce que fait réellement le personnage de Judith (à propos d’un sujet hautement polémique), il n’y a plus rien à attendre si ce n’est cette légère transformation de Roland. Même moi qui adore Isabelle Carré, j’ai trouvé le temps très long et malheureusement j’ai bien peur que ce long-métrage réussisse à combler beaucoup de spectateurs … d’ennui !

     

    Il faut le voir pour : Enregistrer un CD si vous avez peur d’avouer les choses !

  • La défense Lincoln

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    Il est l’un des avocats les plus populaires de la ville de Los Angeles, notre pote Michael Haller (Matthew McConaughey) connait une réussite insolente mais il faut reconnaitre qu’il a l’art et la manière de tout tirer à son avantage. Le seul bémol est sa séparation avec Maggie (Marisa Tomei) avec qui il a donné naissance à une petite fille mais ils sont restés en très bons termes. Michael vient de se voir confier une nouvelle affaire impliquant Louis Roulet (Ryan Philippe), un jeune homme de bonne famille accusé d’avoir agressé une femme et de tentative de meurtre. Celui-ci clame évidemment son innocence et son avocat s’affaire à rassembler les preuves qui pourraient le disculper mais il va découvrir le vrai visage de son client.

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    Longtemps cantonné dans des rôles de beaux gosses, Matthew McConaughey vient nous prouver qu’il sait faire autre chose qu’exposer son beau physique. Dans La défense Lincoln il fait preuve d’un bagou extraordinaire dans son habit d’avocat et nous entraine dans un thriller haletant avec quelques rebondissements pour rehausser l’histoire. Sans compter que les personnages secondaires (excepté peut-être Ryan Philippe un peu trop sage) apportent un véritable plus à ce scénario inspiré d’un roman de l’auteur Michael Connelly, vraiment un bon film qui réussit à nous tenir en haleine du début à la fin !

     

    Il faut le voir pour : Vérifier que votre avocat est un bon acteur avant de l’engager !