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  • Medianeras

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    Buenos Aires compte plus de 3 millions d’habitants parmi lesquels notre pote Martin (Javier Drolas), créateur de sites webs et qui passe le plus clair de son temps scotché sur son écran d’ordinateur. Comme seule compagnie, il a un petit chien dont il a hérité de son ex partie aux États-Unis et qui a décidé de faire sa vie là-bas. Non loin de chez Martin, il y a Mariana (Pilar López de Ayala) ; une jeune architecte qui aurait aimé voir se construire une de ses réalisations mais qui doit pour le moment se contenter de décorer les vitrines des magasins. Elle aussi est en proie à une grande solitude et semble avoir plus d’affinités avec les mannequins en plastique qu’elle a chez elle qu’avec n’importe qui d’autre.

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    Avis partagé pour Medianeras qui s’intéresse au destin de 2 célibataires qui vont finir par se rencontrer. Avant d’arriver à ce happy-end prévisible qui nous fait quitter la salle avec un le cœur léger, on a toutefois droit à des portraits à l’image de leur existence à savoir assez mornes. D’ailleurs, le plus intéressant reste le contexte dans lequel tous deux évoluent ; la ville de Buenos Aires semblable à toutes les grandes métropoles devient un personnage à part entière où la communication ne s’opère qu’à travers les progrès technologiques. Pour son premier film au cinéma, le réalisateur Gustavo Taretto a réadapté son court-métrage mais n’est pas parvenu à trouver le rythme adéquat pour nous emballer.

     

    Il faut le voir pour : Aller vous acheter un pull rayé blanc et rouge.

  • XXY

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    Différente. Notre pote Alex (Inés Efron) sait que depuis sa naissance elle n’est pas comme toutes les jeunes filles de 15 ans. Elle a en effet la particularité d’être hermaphrodite et cette situation la pèse comme pour ses parents qui ont même été dans l’obligation de déménager en Uruguay pour fuir le regard des autres. Chaque jour elle doit avaler ces pilules pour réfréner les montées de testostérone, un traitement qui la fatigue. La famille reçoit de la visite actuellement, un couple d’amis dont un chirurgien car on envisage sérieusement à une opération qui permettrait à Alex de retrouver un semblant de vie normale.

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    Difficile par son sujet, XXY est un drame qui brille avant tout par la justesse de l’interprétation et qui a la délicatesse de ne pas tomber dans la surenchère des images choquantes. Portée par une Inés Efron qui offre là sa première prestation au cinéma, la jeune comédienne est exemplaire dans son rôle. Un thème pas évident à développer pour la première réalisation de Lucia Puenzo ce qui a sans doute motivé son Grand prix de la semaine de la critique lors du festival de Cannes 2007. Un film qui ne séduira qu’une partie des spectateurs désireux de découvrir un cinéma plus intimiste.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de vous fier aux apparences.