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  • A most violent year

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    New York City, 1981. La ville doit faire face à une forte criminalité et c’est dans ce contexte hostile que notre pote Abel Morales (Oscar Isaac) va vivre des moments difficiles. A la tête de la Standard Heating Oil, il est aujourd’hui à une étape charnière puisqu’il s’est engagé à acheter un terminal qui sera le lieu stratégique pour ses futures activités. Il compte sur le soutien de sa banque pour apporter les investissements nécessaires mais une série d’évènements va perturber l’affaire. Cela fait 2 ans que le procureur Lawrence (David Oyelowo) examine scrupuleusement les dossiers de la société d’Abel et surtout celui-ci doit subir une série d’agressions visant ses chauffeurs de camions-citernes.

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    A la tête de A most violent year, nous avons J.C. Chandor qui comme à son habitude signe à la fois le scénario et la réalisation. Si on ne sera pas forcément scotché par son scénario finalement assez banal, on est davantage captivé par cette nouvelle performance d’Oscar Isaac. Il est tout simplement impeccable dans sa panoplie complète du parfait gangster mais qui met (presque) toujours un point d’honneur à rester dans le droit chemin. Quant à Jessica Chastain elle s’impose avec son caractère affirmé et on en vient à regretter que ce personnage n’ait pas bénéficié d’un peu plus de présence à l’écran. Par contre si vous vous attendez à une succession de règlements de comptes, vous faites fausse route car ici on privilégie la psychologie à l’action.

     

    Il faut le voir pour : Vérifier votre jardin avant de laisser vos enfants y jouer !

  • Middleton

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    Ça va être une journée chargée pour notre pote Conrad Hartman (Spencer Lofranco) qui se rend à l’Université de Middleton. Le jeune garçon va en effet visiter l’établissement mais ne semble pas aussi convaincu malgré l’enthousiasme de son père George (Andy Garcia). Tout le contraire d’Audrey Martin (Taissa Farmiga) qui tient plus que tout à rejoindre Middleton car elle aimerait y suivre les cours dispensés par le professeur Riley (Mirjana Jokovic). C’est sa mère Edith (Vera Farmiga) qui l’accompagne durant cette journée découverte maiselle trouvera vite un moyen de s’éclipser. Ce qui est inattendu c’est que George va la suivre et qu’ils ne sont pas prêts d’oublier ce qu’ils vont partager.

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    Passage important dans la vie d’un étudiant américain, le choix d’une université c’est tout un rituel. Bien sur, Middleton s’éloigne assez vite de ces élèves pour s’intéresser surtout au couple Vera Farmiga / Andy Garcia incarnant des personnages au caractère on ne peut plus opposés. On est alors convié à une visite des lieux plutôt insolite où les deux parents s’amuseront à "emprunter" des vélos, se cacheront dans les buissons ou encore s’inviteront dans un cours de théâtre. Si le duo est plutôt mignon, leurs roucoulades nous lassent assez vite et au même titre qu’un cours ennuyeux, on attend avec une certaine impatience que ça se termine !

  • Cold in July

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    Au beau milieu de la nuit, nos potes Ann & Richard Dane (Vinessa Shaw & Michael C. Hall) sont soudainement réveillés par des bruits suspects ; quelqu’un s’est introduit dans leur maison. C’est avec une grande fébrilité que Richard se saisit d’une arme à feu et va tuer accidentellement l’intrus. Alors qu’il est encore sous le choc de ce qui vient de se passer, il apprend que l’homme qu’il a abattu s’appelait Freddy Russel. Très vite, la nouvelle de ce drame se propage et arrive jusqu’aux oreilles de Ben (Sam Shepard), un père qui promet des représailles. C’est désormais la famille Dane qui court un danger mais les choses vont se révéler plus complexes qu’il n’y parait.

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    Adaptation du roman Juillet de sang de Joe R. Lansdale, Cold in July révèle une histoire pleine de tension et qui ne manque pas de rebondissements. Cela est vrai au départ mais le hic c’est qu’à partir d’un moment, les révélations qui nous sont faites deviennent de moins en moins crédibles ce qui rend le film tout de suite moins captivant. Les fans du petit écran seront ravis de revoir Michael "Dexter" C. Hall même s’il est assez ironique de le voir incarner un homme traumatisé par cet accident mortel. Il est entouré de vétérans avec un Sam Shepard diablement efficace et un Don Johnson qui se fait surtout remarquer par sa dégaine. A découvrir pour cette atmosphère particulière.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas toujours croire la police !

  • Blu - Rio 2

    Salut !

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    01.jpgEst-ce que par hasard vous sauriez où se trouve l’Amazonie ? J’ai l’impression que mon GPS ne fonctionne pas très bien et peut-être même que je suis un peu perdu. Oh pardonnez-moi, je me présente, je m’appelle Blu et voici ma famille.

     

    On était à Rio quand on a appris à la télévision que nos potes d’enfance Linda & Tulio ont fait une incroyable découverte au cœur de l’Amazonie. Il y aurait d’autres aras bleus que nous et ça c’est une sacrée nouvelle alors on a décidé de les rejoindre.

     

    02.jpgJe ne sais pas trop ce qui nous attend mais ce qui est sur c’est que ce voyage va être une véritable aventure pour tout le monde et surtout pour moi ! Par contre, j’ai une drôle d’impression comme si nous étions suivis … ba je dois me faire des idées.

     

    En savoir plus sur Rio 2 ?

  • Pasolini

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    Après son voyage à Stockholm où il est allé promouvoir son dernier livre Les cendres de Gramsci, notre pote Pier Paolo Pasolini (Willem Dafoe) est de retour à Rome. Cet homme aux multiples talents est un personnage qui fascine par son sens de la provocation et il ne compte pas s’arrêter là ! Après avoir travaillé sur son prochain livre, il a également développé le scénario d’un nouveau film qu’il souhaite tourner au plus vite. Il a d’ailleurs l’occasion de présenter le scénario à Ninetto Davoli (Riccardo Scamarcio) où l’histoire suivrait Epifanio (Ninetto Davoli) partant à la chasse d’une comète annonçant la naissance du messie et le conduisant ainsi jusqu’à une fête assez particulière.

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    Au risque de paraitre inculte (ce qui n’est pas vraiment un scoop), j’ignorais tout de Pier Paolo Pasolini jusqu’à ce film de notre pote Abel Ferrara. La question qui se pose alors est de savoir si connaitre l’œuvre cet artiste italien n’est pas déjà une condition sine qua non pour pouvoir réellement aborder ce "biopic". Il faut aussi dire que le réalisateur prend un malin plaisir pour tenter de nous déstabiliser en imbriquant des histoires dans l’histoire de Pasolini. Ceci d’autant plus qu’on ne revient que sur la dernière journée de sa vie ce qui n’est pas la meilleure façon de le découvrir. On ne sait pas réellement où le réalisateur veut nous emmener mais ce qui est sur c’est qu’il y en a plus d’un qui sera tenté d’aller voir ailleurs.

     

    Il faut le voir pour : Toujours suivre une comète, vous pourriez avoir une surprise ...

  • Zombeavers

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    C’était censé être un week-end entre filles ; Mary & Zoe (Rachel Melvin & Cortney Palm) avaient la lourde charge de remonter le moral de leur pote d’enfance Jen (Lexi Atkins). Celle-ci est encore sous le choc d’avoir appris que son petit-ami Sam (Hutch Dano) a embrassé une autre fille lors d’une soirée et se pose désormais des questions sur leur couple. Pour le moment, les 3 filles vont tenter de se changer les idées en squattant cette magnifique maison au bord du lac situé à Ashwood. Entre séances de bronzage et baignades, elles sont loin de se douter du danger qui les attend car de dangereux castors mutants vont bientôt faire leur apparition.

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    Des castors zombies, en trois mots vous avez là un concept du tonnerre et il va sans dire que ce Zombeavers est un petit régal de nanar ! Statut totalement assumé avec tout d’abord un trio de belles jeunes femmes court-vêtues qu’on retrouve aussi parfois dans des poses suggestives. Et puis arrive ce bonheur suprême de découvrir les fameux castors zombifiés animés grâce à des effets spéciaux dernier cri (#ironie) et on a même droit à une surprise dans les dernières minutes. Non vraiment, si vous avez envie de vous marrer avec vos potes d’enfance, ce film tient toutes ses promesses et fera certainement le malheur de vos pires ennemis !

  • Une heure de tranquillité

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    C’était jusqu’à présent une journée totalement ordinaire et puis un heureux hasard va permettre à Michel Leproux (Christian Clavier) de dénicher un disque qu’il cherchait depuis longtemps. Dans l’excitation du moment, il ne pense maintenant qu’à une chose : rentrer chez lui et écouter cet album seulement il va y avoir quelques imprévus. Ça a d’abord commencé avec Elsa (Valérie Bonneton) avec qui il a une liaison et qui se trouve être la pote d’enfance de sa femme Nathalie (Carole Bouquet). En plus de ça, les travaux dans l’appartement ont déjà commencé et dans l’immeuble il va y avoir aussi de l’animation puisque c’est la fête des voisins !

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    Après la pièce de théâtre, l’évolution naturelle a porté Une heure de tranquillité à s’inviter au cinéma sous la direction de Patrice Leconte. Dans la peau de notre mélomane en quête de sérénité, on retrouve un Christian Clavier qui comme souvent fait dans l’excès. Accompagné de Carole Bouquet, Valérie Bonneton et Rossy De Palma, on regrette que ces actrices n’aient pas réellement le loisir de s’exprimer ce qui aurait pu égayer davantage cette comédie. Au lieu de ça, on a droit à une galerie de personnages bâtis sur des clichés (Maria, Sébastien, Léo, …) et donc sans saveur. Même la conclusion qui est censée être un beau moment d’émotions ne réussit pas à faire son effet, un film mené trop tranquillement.

     

    Il faut le voir pour : Éviter de rentre chez vous pour être tranquille !

  • Cours sans te retourner

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    Hiver 1942-43 en Pologne. Le paysage est d’un blanc immaculé, la neige est abondante et notre pote Srulik (Andrzej & Kamil Tkacz) lutte chaque jour pour sa survie ; cet enfant juif est désormais seul au monde. Le froid va finir par l’épuiser et il va alors s’écrouler devant la maison de Magda Janczyk (Elisabeth Duda) qui n’hésite pas une seconde pour lui venir en aide. Après 3 jours de sommeil, il reprend des forces mais doit aussi partir rapidement car les allemands pourraient arriver à tout moment. En se faisant passer pour un petit polonais orphelin du nom de Jurek, il réussit à trouver du travail et ainsi à se nourrir mais tout le monde ne se montrera pas aussi bienveillant à son égard.

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    Ce biopic revient sur la courageuse aventure de notre pote Yoram Fridman, rescapé de la Seconde Guerre Mondiale. Même si la réalisation tente dans un premier temps de briser linéarité de l’histoire en faisant intervenir des rémanences du passé, elle redevient rapidement très classique. On accompagne alors l’attachant Jurek dans sa fuite et, aspect plus intéressant, dans sa remise en question de sa religion. Cours sans te retourner parvient aussi à retranscrire avec une belle justesse ses rencontres, ses rares bouffées d’oxygène toujours éphémères rythmant un parcours mouvementé. Un film qui ne se démarque pas vraiment mais qui constitue toutefois un bel hommage mérité pour cet homme.

     

    Il faut le voir pour : Ne pas oublier de désinfecter votre plaie après l’avoir nettoyé et si vous n’avez pas de désinfectant …

  • Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

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    Parce qu’il a désespérément besoin d’argent, notre pote Eddie Valiant (Bob Hoskins) a accepté le travail proposé par R.K. Maroon (Alan Tilvern). Ce dernier dirige les studios Maroon Cartoons et depuis quelques temps sa star, le lapin Roger Rabbit, est préoccupée par les rumeurs qui prétendent que sa femme Jessica le trompe. Eddie est donc engagé pour mettre au clair cette histoire et ramener des preuves de cet adultère mais il rechigne un peu à la tache. Il faut dire qu’il ne peut plus supporter d’être entouré par ces personnages de dessins animés depuis la mort tragique de son frère. Toujours est-il qu’il na pas le choix et il va vite comprendre que les choses sont bien plus compliquées qu’il ne l’aurait pensé.

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    Vous qui avez pendant votre enfance (et peut-être encore maintenant ?) dormi avec votre peluche Mickey et/ou Minnie, qui passiez des heures devant les aventures de Titi & Gros minet ; n’avez-vous jamais rêvé d’entrer dans leurs univers ? C’est chose faite avec Qui veut la peau de Roger Rabbit ? qui mélange animation et personnages réels, un mariage détonnant qui fait que ce film est vraiment à part. Comment ne pas être nostalgique quand Bob Hoskins côtoie à la fois Donald, Betty Boop, Droopy ou encore Bugs Bunny, comment résister à la généreuse Jessica Rabbit ? Coté effets spéciaux, c’est de la vieille école mais le résultat reste encore de bonne facture et c’est donc un véritable plaisir que de voir et revoir les aventures de ce lapin déjanté. Et si un jour on le voyait revenir ?

  • Whiplash

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    Si notre pote Andrew Neiman (Miles Teller) s’est inscrit au Conservatoire de Shaffer c’est parce qu’il sait qu’il s’agit là de la meilleur école de musique du pays. Son rêve est de devenir un jour un grand batteur, que son nom soit aussi connu que celui de son idole Buddy Rich. Avoir du talent est une chose, le cultiver par le travail en est une autre et Andrew va devoir redoubler d’efforts lorsqu’il intègre le groupe de Terence Fletcher (J.K. Simmons). Ce professeur est hautement respecté par ses élèves et si c’est un honneur de travailler avec lui, il faut aussi admettre qu’il a des méthodes d’apprentissage plutôt musclées !

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    Voilà un film qui donne une toute autre vision des batteurs ! Si la bande-originale (qui va certainement faire l’objet de nombreux téléchargements) est assurément le principal point fort de Whiplash, il ne faudrait pas non plus oublier J.K. Simmons qui se lâche totalement dans son rôle à travers ses (nombreux) coups de gueule. On aurait pu craindre à un moment que le scénario se contente de suivre le schéma classique du jeune prodige accompagné par le professeur bienveillant mais c’est là qu’on découvre des personnages qui ne manquent pas de nuances. Un faux feel-good movie rythmé par d’excellents morceaux de jazz duquel on ressort avec un certain panache, à découvrir !

     

    Il faut le voir pour : Ne plus jamais dire à quelqu’un qu’il a fait du bon boulot !