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philippe godeau

  • Yao

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    C’est avec pas mal d’amertume que notre pote Seydou Tall (Omar Sy) vient d'atterrir au Sénégal, un pays natal qu’il n’a jamais pris le temps de visiter. Ce célèbre acteur est en effet déçu que son fils Nathan (Aristote Laios) n’ait pas pu l’accompagner parce qu’il était malade. Au même moment, une jeune garçon du nom de Yao (Lionel Louis Basse) veut absolument rencontrer Seydou à qui il veut faire signer son livre. Le seul hic c’est qu’il habite dans un village situé à plus de 350 km de Dakar mais il a le sens de la débrouillardise et parvient ainsi à rencontrer celui qu’il admire tant. Reste désormais pour lui de rentrer à la maison et pour cela il va pouvoir compter sur la grande générosité de Seydou !

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    Dans un rôle écrit sur mesure pour lui, notre pote Omar Sy a l’occasion de se faire un petit retour aux sources au Sénégal. Sa rencontre avec le jeune Lionel Louis Basse lui permet de se lancer dans un road trip à travers le pays où les rencontres insolites ne manquent pas. On pense notamment à la pétillante Fatoumata Diawara ou encore à cet éveil mystique célébré par Germaine Acogny. Si Yao se montre rempli de bons sentiments et qu’on a droit à un beau dépaysement, les personnages tout comme le scénario sont bien trop convenus pour que cette 3ème réalisation de Philippe Godeau se distingue.


    Il faut le voir pour : Ne jamais partir quand on vous prépare à manger !

  • 11.6

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    11,6 millions d’euros, c’est un casse exceptionnel qui a eu lieu le 5 Novembre 2009 d’autant plus qu’il a été commis par un convoyeur. Cela fait des années que notre pote Tony Musulin (François Cluzet) travaille comme agent de sécurité chez Ibris et rien ne laissait présager que cet employé allait commettre ce geste insensé. S’il y avait quelques points de désaccord avec sa direction, c’était quelqu’un de fiable mais de la frustration s’est accumulée avec le temps jusqu’à ce qu’il se mettre en tête de voler cet argent. Cet amateur de belles voitures va alors longuement se préparer pour mettre au point un plan tout en sachant qu’une fois qu’il aura agi il sera activement recherché.

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    L’affaire avait fait à l’époque la une de tous les médias, la France découvrait le nom de Tony Musulin, un convoyeur de fonds qui s’est illustré en dérobant rien moins que 11.6 millions d’euros sans arme, ni haine, ni violence. Bien qu’arrêté quelques semaines plus tard, son histoire a fasciné au point que Philippe Godeau lui consacre aujourd’hui un film avec François Cluzet (que le réalisateur retrouve après Le dernier pour la route) qui prête son visage avec le talent qu’on lui connait au personnage principal. Un portrait qui se dresse sans grandes idées et qui finalement ne fait que perpétuer le fait-divers en l’adaptant sur le grand-écran.

     

    Il faut le voir pour : Acheter une belle voiture pour se faire appeler Monsieur !

  • Le dernier pour la route

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    Le matin se lève à peine pour notre pote Hervé (François Cluzet) et il a déjà besoin de son verre de vin blanc pour attaquer la journée. Plus tard, il descend quelques bières histoire de tenir le coup car c’est un jour spécial ; il entre en cure afin de combattre son addiction. Hervé est alcoolique. C’est ainsi qu’il est venu passer quelques semaines dans cet institut spécialisé car sa famille ne supportait plus la vie qu’il lui faisait mener. Dans un premier temps, il a refusé de voir la vérité en face mais il a bien fallu qu’il se rende à l’évidence que son comportement a eu des effets dévastateurs sur sa femme et son fils. Il doit changer.

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    En adaptant le roman autobiographique d’Hervé Chabalier, le réalisateur Philippe Godeau s’attaque à au sujet délicat de l’alcoolisme et ses dérives perverses. Le dernier pour la route n’a pas la prétention de nous sensibiliser sur les effets dévastateurs de l’alcool mais plutôt à mieux nous faire comprendre la détresse dans laquelle se retrouvent plongés les victimes comme Hervé. A coups de flashbacks, on découvre le calvaire du personnage mais l’histoire générale reste d’une grande monotonie et en tant que spectateur on trouve le temps long. À défaut de nous dégouter de l’alcool, le film donne plutôt envie d’aller se chercher une petite bière pour supporter tout ça !



    Il faut le voir pour : Apprendre qu’un film peut aussi vous saouler.