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Julie Depardieu

  • Bienvenue au gîte

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    Nos potes Caroline & Bertrand (Marina Foïs & Philippe Harel) ont décidé de se lancer un grand défi en quittant la vie parisienne pour s’occuper d’un gîte qu’ils ont racheté à Sophie (Sylvie Lachat). Les voilà ainsi installés en Provence et propriétaires de l’Apurimac mais à leur arrivée ils ont la mauvaise surprise de constater que Sophie s’est enfuie avec un homme dans les Balkans alors qu’elle devait assurer la transition. Heureusement pour Caroline & Bertrand qu'Angélique (Annie Grégorio) a su prendre le relais et c’est donc elle qui va leur enseigner les rudiments de la vie au gîte. Les débuts sont donc difficiles surtout qu’ils apprennent en plus qu’un autre gîte se trouve en ville mais celui-ci ne devrait pas représenter une trop grande concurrence.

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    Un couple de parisiens qui décident de s’installer en province pour reprendre un gîte, un scénario relativement simple pour un film qui ne l’est pas moins. On ne peut pas dire que l’on s’étouffe de rires avec Bienvenue au gîte (les seuls moments où j’ai vraiment rigolé sont avec le Père Robert) mais paradoxalement on ne peut pas dire qu'on s’ennuie non plus. On apprécie le duo Marina Foïs / Philippe Harel et surtout le sacré boxon qui règne autour d’eux avec des gays, des scouts, des anciens toxicos ou encore des mamies qui ne peuvent pas se passer de leurs micro-ondes. Une comédie qui ne laissera pas des souvenirs impérissables avec des personnages bien trop stéréotypés et un humour aux abonnés absents !

  • Les yeux jaunes du crocodile

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    C’en est trop pour notre pote Joséphine (Julie Depardieu) qui a pris son courage à deux mains et qui a mis son mari Antoine (Samuel Le Bihan) à la porte. Ce dernier végétait à la maison depuis qu’il s’est retrouvé au chômage et puis surtout il entretient une relation avec une autre femme. Ce sera dur pour Joséphine de s’en sortir financièrement surtout avec ses 2 filles Hortense & Zoé (Alice Isaaz & Apollonia Luisetti) mais cette chercheuse au CNRS a de l’énergie à revendre. De son coté, sa sœur Iris (Emmanuelle Béart) a une vie bien plus confortable mais semble s’ennuyer. Quand elle annonce qu’elle veut écrire un livre, beaucoup se montre incrédules surtout lorsque cela évoque le destin d’une femme marchande du XIIème siècle. Un sujet que connait particulièrement bien sa sœur ce qui lui donne une drôle d’idée.

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    Adaptation du roman homonyme de Katherine Pancol, Les yeux jaunes du crocodile se pare déjà d’une belle distribution féminine. Outre le duo Depardieu / Béart, on est aussi sous le charme d’Alice Isaaz & Edith Scob  dans un rôle certes plus caricatural. L’histoire de ces 2 sœurs est plutôt intense mais curieusement pas assez développé et plus précisément dans leurs rapports qu’elles entretenaient avec leurs parents durant leur enfance. Un aspect trop vite balayé alors que dans le même temps, on ne comprend pas trop ce que vient faire le couple Karole Rocher / Jacques Weber dans tout ça. Coté réalisation, on ne peut pas dire que Cécile Telerman fasse de vraies merveilles, c’est assez banal et le pompon reste tout de même ce baiser échangé sous une belle pluie de neige carbonique.

     

    Il faut le voir pour : Savoir ce qu’il vous reste à faire si vous voulez qu’on vous embrasse lors d’un rendez-vous mesdemoiselles !

  • Possessions

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    Ils en rêvaient depuis longtemps, c’est désormais devenu une réalité ; Maryline & Bruno Caron (Julie Depardieu & Jérémie Renier) et leur fille vont s’installer dans un beau chalet ! C’est une autre vie qui commence pour eux seulement il y a un petit contretemps dans les travaux entrepris par Patrick Castang (Lucien Jean-Baptiste) et en attendant, les Caron doivent se contenter de logements provisoires. Une situation précaire qui finit par les excéder d’autant plus qu’ils sont convaincus que leurs propriétaires les considèrent avec un profond mépris. Alors que les reproches s’accumulent, la tension n’aura de cesse de grandir jusqu’à la naissance de ce drame.

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    C’est un fait-divers incroyable et largement relayé par les médias à l’époque, le drame du Grand Bornand avait suscité beaucoup d’émoi auprès de l’opinion publique. On avait été aussi très marqué par l’aplomb du couple Hotyat, jugé par la suite coupable, qui n’avait pas hésité à témoigner à visage découvert. L’intérêt de Possessions ne réside évidemment pas dans un dénouement connu de tous mais dans ce processus qui a mené un couple totalement ordinaire sur le chemin d’un horrible crime. En attendant de faire sonner les sirènes du port d’Alexandrie, Jérémie Renier impressionne déjà par sa performance dans ce film où il est juste fascinant et parvient à se démarquer d’un ensemble plutôt classique.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter d’envier les autres !

  • L’art d’aimer

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    L’amour, il n’y a certainement pas de sentiment plus fort que celui-ci et chacun de nous s’est déjà laissé enivrer par cette douce sensation. On sait également que cela mène parfois à de drôles de situations, ce que l’on pensait simple devient soudainement très compliqué. Ce n’est pas notre pote Achille (François Cluzet) qui nous dira le contraire, lui qui vient de faire la connaissance de sa nouvelle et très charmante voisine (Frédérique Bel). Il y a aussi Isabelle (Julie Depardieu) qui n’a pas eu de relations sexuelles depuis 1 an mais qui fait de drôles de rêves. Ce ne sont donc pas les histoires qui manquent et on arrive toujours à la même conclusion : aimer est un véritable art !

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    En matière de vaudeville romantique, il n’y a pas meilleur réalisateur français que notre pote Emmanuel Mouret même s’il faut concéder que son cinéma peut laisser certains spectateurs totalement hermétiques. Plutôt qu’un film, L’art d’aimer prend la forme de différentes histoires présentées de manière disparate en de courtes séquences. Une bonne initiative pour maintenir un rythme même si on peut déplorer l’histoire entourant le personnage d’Ariane Ascaride un peu trop sommaire. Comme à son habitude, Mouret s’entoure d’un magnifique casting où il retrouve Frédérique Bel, Judith Godrèche mais aussi Julie Depardieu, François Cluzet ou Gaspard Ulliel en compagnie desquels on passe un bon moment.

     

    Il faut le voir pour : Garder la lumière allumée pour certaines choses …

  • Je suis un no man’s land

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    Après son dernier concert, notre pote Philippe (Philippe Katerine) a l’agréable surprise de trouver une jolie jeune femme dans sa loge. C’est avec une certaine excitation qu’il se rend alors chez Chloé (Judith Chemla) pour finir sa soirée mais le dénouement n’est pas celui qu’il espérait. Parce qu’elle parait un peu trop excentrique pour lui (et malgré le ragout qu’elle lui a préparé), il décide de s’enfuir discrètement et se retrouve alors perdu en foret au beau milieu de la nuit. Il y croise Sylvie (Julie Depardieu) qui étudie les oiseaux nocturnes avant de repérer une maison mais à son grand étonnement, il se retrouve … chez ses parents !

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    C’est le premier rôle principal pour le chanteur atypique qu’est Philippe Katerine qui trouve là un personnage qui lui correspond  la perfection. Entendez par là que Je suis un no man’s land tient ses promesses, c’est un film à l’humour totalement décalé qui divisera sans aucun doute le public. Si de prime abord, le chanteur vous laisse indifférent, il y a de grandes chances que ce soit également le cas avec ce film. Une comédie qui tend vers l’ovni cinématographique mais qui garde tout de même les pieds sur Terre, dommage on aurait préféré planer davantage là il n’y a vraiment rien qui parvient à nous marquer.

     

    Il faut le voir pour : Verrouiller la fenêtre de vos toilettes, certaines personnes pourraient prendre la poudre d’escampette … pour acheter des cigarettes !

  • Libre échange

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    Le soir du 15ème anniversaire de son mariage, Jocelyne (Julie Depardieu) s’est vue mettre à la porte de la maison par son mari. Même si ce dernier la trompe ouvertement, elle est convaincue que leur couple peut retrouver sa passion d’antan mais pour ce soir elle va devoir se trouver un toit pour dormir. C’est ainsi qu’elle rencontre Marthe (Carole Bouquet), une prostituée qui aimerait bien tourner la page et pourquoi pas en empochant un joli pactole. C’est son frère Carl (Serge Gisquière) qui lui a soufflé une idée folle ; piéger Ménar (Philippe Magnan), Directeur du Conseil Européen. Leur plan est simple ; il faut mettre la main sur une femme capable de le charmer et de récupérer les preuves afin de le faire chanter. Cette femme ils l’on trouvé ce sera Jocelyne !

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    Même si j’apprécie énormément notre chère Carole Bouquet, il faut bien se rendre à l’évidence que ce Libre échange a tout le potentiel nécessaire pour concourir au titre de navet de l’année. Déjà le scénario a de quoi nous laisser quelque peu circonspect et malheureusement, les premiers ressentis s’avèrent exacts sur la durée, c’est bel et bien une comédie loupée ! L’interprétation est dans l’ensemble assez pauvre avec une mention toute particulière à Serge Gisquière (à l'image de sa réalisation); à partir de là, on ne peut plus que subir ce navet. Si vous êtes vraiment adepte de l’échange, commencez déjà par choisir un autre film si vous ne voulez pas gâcher votre journée.

     

    Il faut le voir pour : Inviter de jolies femmes dans votre chambre pour … qu’elles passent l’aspirateur !

  • Bancs publics (Versailles Rive droite)

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    C’est une journée de bureau ordinaire pour nos potes Pascale, Amandine & Lucie (Chantal Lauby, Emeline Bayart & Florence Muller) jusqu’à ce qu’elles aperçoivent ce drôle de message. Accrochée sur l’immeuble juste en face, cette banderole affiche avec sobriété "Homme seul", ce qui va déclencher tout un tas de réactions. Prémices d’un acte suicidaire pour les uns, simple annonce d’un célibataire désespéré pour les autres ; les suppositions ne manquent pas mais où est la vérité ? Ce suspense sera mis de coté pendant que la journée s’écoule paisiblement que ce soit dans le square ou dans le magasin Brico Dream où les soldes ne manquent pas !

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    Le film se déroule sur 3 lieux : le bureau où tout le monde s’affaire à percer le mystère de la banderole, le square où l’on découvre un quotidien totalement banal et enfin le magasin Brico Dream lieu de choses surprenantes. Doté d’un casting aussi prestigieux qu’impressionnant, Bancs publics (Versailles Rive droite) est une petite merveille notamment la dernière partie qui fait penser à l’univers loufoque de Michel Gondry. Conclusion d’une trilogie versaillaise, voilà un nouveau Coup de cœur Ciné2909 et qui donne envie de s’offrir une bonne Séance de rattrapage avec Versailles Rive gauche & Dieu seul me voit.

     

    Il faut le voir pour : Vous payer une machine Grospresso, c’est la classe et pas du tout encombrant.

  • Le bal des actrices

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    La jeune réalisatrice Maïwenn tourne actuellement son nouveau film ; un documentaire qui s’intéresse à la vie mouvementée de différentes actrices. Le bal des actrices, tel sera le titre de ce documentaire qui aura la particularité d’offrir également des scènes musicales ce qui n’emballe pas vraiment son producteur. Qu’importe, pour l’heure elle prépare sa caméra pour suivre entres autres Karin Viard qui rêve d’Hollywood, Mélanie Doutey essorée par le monde du cinéma, Romane Bohringer qui ne décroche plus un seul casting ou Estelle Lefebure qu’on connait davantage comme mannequin que comme actrice.

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    En passant devant l’affiche, on a forcément du mal à décrocher son regard (enfin si vous n’êtes pas accompagné de votre petite-amie). Pardonnez-moi avait déjà marqué les esprits et avec Le bal des actrices, Maïwenn vient enfoncer le clou. Il est agréable d’avoir une jeune réalisatrice aussi douée et si éloignée du formatage souvent imposé par le cinéma. Ce vrai-faux documentaire est parfois inégal mais certaines scènes sont extremement fortes comme cette confrontation entre Muriel Robin & Jacques Weber. Le Coup de cœur Ciné2909 est mérité et je vous invite vraiment à découvrir ce film en vous rendant dans les salles pour encourager un cinéma inventif.

     

    Il faut le voir pour : Aimer les actrices et plus généralment les femmes !

  • Les femmes de l'ombre

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    L’Europe durant la Seconde Guerre Mondiale. L’armée allemande continue son invasion, la résistance orchestrée par les forces alliées doit redoubler de vigilance. Alors que Louise (Sophie Marceau) a récemment perdu son époux ; elle se voit confier une mission d’une importance capitale sous l’autorité de son frère Pierre (Julien Boisselier). Avec une équipe composée de 4 autres femmes, elle a pour objectif de sauver un géologue anglais qui s’est fait passer pour un soldat allemand blessé. De cette mission dépend l’issue de cette guerre car cet homme effectuait les repérages d’un prochain débarquement des américains.

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    Après un début un peu dans l’esprit de Mission impossibleSophie Marceau part recruter ses équipières ; on se laisse vite séduire par l’histoire. Assez de ces films de guerre où seuls les hommes sont reconnus pour avoir remporté les batailles et place aux femmes et à leurs missions d’infiltration qui ont elles aussi leur rôle à jouer dans la capitulation allemande. Les femmes de l’ombre est un film dramatique définissant la bravoure des résistants et en l’occurrence des françaises qui ont participé activement à la libération. S’il est appauvri au niveau de l’action pure, le scénario est assez accrocheur pour passer 2h en charmante compagnie.

     

    Il faut le voir pour : Rendre hommage aux femmes qui ont contribué à la libération.

  • Cowboy

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    Au début des années 80, Tony Sacchi (Gilbert Melki) choquait la Belgique entière en prenant en otage un bus rempli d’adolescents. Il comptait de cette manière être écouté et dénoncer les dérives d’une société en perdition ; un message dans lequel se sont retrouvés de nombreux citoyens mais qui ne justifiait pas son acte. 25 années, plus tard, le journalisteDaniel Piron (Benoit Poelvoorde) dont le métier n’a plus vraiment d’intérêt a une idée lumineuse ; réaliser un documentaire réunissant tous les protagonistes de l’époque. Il part donc retrouver ce jeune homme révolté mais à sa plus grand surprise, Sacchi n’est plus celui qu’il était mais un homme intéressé par l’argent.

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    A peine quelques semaines après Les deux mondes, voici venir une nouvelle œuvre de Benoit Poelvoorde qui nous amène justement dans un tout autre univers. Bien loin de la comédie pure et dure, Cowboy verse davantage dans le tragique ce qui pourrait en dérouter plus d’un s’attendant à une nouvelle farce du comédien belge. Ce dernier excelle dans ce rôle de clown triste mais le film nous endort lentement jusqu’à une dernière scène vraiment poignante où l’acteur oublie son personnage pour délivrer toute sa mélancolie. Pas super mais il aura au moins servi de thérapie à Poelvoorde qui n’a pas caché être tombé dans la solitude de la dépression.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une super blague avec un bouillon de poule et un pommeau de douche.