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Gilbert Melki

  • La vérité si je mens 3

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    Les affaires au Sentier ne sont plus ce qu’elles étaient et c’est pourquoi on retrouve désormais Eddie (Richard Anconina) et tous ses potes d’enfance à Aubervilliers où ils ont monté leur business. Là aussi, rien n’est facile car la communauté asiatique semble avoir la main mise mais les méthodes utilisées sont-elles réellement justes ? C’est la question qui se pose lorsqu’ils reçoivent coup sur coup une livraison de fausses montres suivi de la visite des inspecteurs de douane. Etrange coïncidence tout comme ce contrôle fiscal qui attend Patrick (Gilbert Melki) qui va devoir changer ses habitudes mais un mal pour un bien puisque sans s’y attendre, il va rencontrer le grand amour !

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    Yallah !! On ne l’attendait plus vraiment mais ça fait quand même bien plaisir de retrouver cette belle bande de potes, avec il faut le noter le retour de Vincent Elbaz dans le rôle de Dov, qui nous a tant fait rire. Difficile de trouver une véritable légitimité à La vérité si je mens 3 dont le scénario rappelle un peu trop celui de l’épisode précédent et des rôles féminins toujours aussi transparents. Le voyage de la joyeuse troupe en Chine aurait pu donner de beaux moments de comédie mais à peine a-t-on droit à un repas pas piqué des vers qui nous laisse clairement sur notre faim. Ce sont surtout les retrouvailles avec des personnages qu’on adore qui vous motivera (peut-être) à vous rendre dans les salles obscures.

     

    Il faut le voir pour : Se procurer une amulette marocaine !


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  • La vérité si je mens 2

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    Rien ne va plus dans le Sentier et notre pote Eddy (Richard Anconina) l’a compris à ses dépens et maintenant il souhaite développer son business auprès de la grande distribution. C’est en compagnie d’Yvan (Bruno Solo) qu’il est allé prospecter auprès de M. Vierhouten (Daniel Prévost), Directeur des achats de la chaine Euro Discount mais ce qu’il croyait être une belle opportunité va s’avérer être une belle arnaque. Pendant ce temps, Serge (José Garcia) a rencontré le grand amour en la personne de Chochona Boutboul (Elisa Tovati) mais pour la séduire, il a un peu enjolivé la vérité avec l’aide involontaire de son cousin Patrick (Gilbert Melki).

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    Avec le succès qu’a rencontré le premier épisode, il était presque naturel de voir apparaitre un second épisode et la bonne nouvelle c’est qu’on retrouve presque toute l’équipe. Presque oui car Vincent Elbaz laisse sa place à Gad Elmaleh en dehors de ça la bande potes est au complet et la vérité, la bonne humeur est toujours au rendez-vous ! Bon l’effet de surprise n’est plus là mais pour compenser on a droit à un Serge Benamou déchainé et qui éclipserait presque ses petits camarades. La vérité si je mens 2 est une comédie digne de son prédécesseur, le seul reproche c’est que les personnages féminins finissent par faire de la simple figuration.



    La scène à ne pas louper : Le passage sous le tunnel !


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  • La vérité si je mens

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    Edouard Vuibert (Richard Anconina) est sur le point de se faire expulser. Au chômage, il ne lui reste que 200 francs pour vivre et n’a aucune solution à l’horizon. Alors qu’il voulait se refaire à un jeu de hasard, il atterrit dans la cour de Victor Benzakem (Richard Bohringer), un des grands patrons du sentier. Sur un malentendu, celui-ci pense qu’Edouard est juif et par solidarité lui offre un travail dans sa fabrique de tissu. Avec le temps, notre pote apprend les ficelles du métier et se crée de nombreuses relations qui vont lui permettre de lancer sa propre affaire ce qui risque de ne pas plaire à Victor. Une décision qui ne sera pas sans conséquence puisqu’en plus de cela il est tombé sous le charme de Sandra (Amira Casar), la fille de son ancien patron.

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    Succès surprise au box-office, La vérité si je mens est entré dans l’histoire du cinéma français grâce notamment à l’esprit de franche camaraderie qui régnait. Ancré dans la culture juive et communautaire du quartier populaire du sentier, Thomas Gilou a su constituer une vraie famille rassemblant tout de même Richard Anconina, Richard Bohringer, Vincent Elbaz, Bruno Solo, José Garcia et le regretté Elie Kakou. Généreux et drôle, on pourrait reprocher à cette comédie de tirer un peu trop sur les ficelles aisées de la caricature mais ça n’en reste pas moins un excellent film malgré le poids des années et qu’on a toujours plaisir à revoir.

     

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  • L’avocat

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    Après des années d’effort et bon nombre de sacrifices, notre pote Léo Demarsan (Benoit Magimel) a enfin obtenu la consécration ; il est officiellement avocat ! L’excitation de plaider ses premières affaires va cependant laisser place progressivement à une certaine morosité jusqu’au jour où il est contacté par Paul Vanoni (Gilbert Melki). Celui-ci est à la tête d’une société chargée de la collecte de déchets et a déjà été condamné pour des affaires de crime organisée. Léo va devenir son avocat personnel et va vite découvrir que l’homme qu’il défend n’est pas réellement l’honnête citoyen pour qui il veut se faire passer.

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    Accusé, levez-vous ! Nous sommes aujourd’hui réunis pour juger le cas de L’avocat, le dernier film en date de Cédric Anger déjà condamné pour Le tueur. Les charges qui pèsent contre vous sont d’une extrême gravité ; une histoire qui manque clairement de spontanéité et un jeu d’acteur souvent excessif ont fait de nombreuses victimes parmi les spectateurs qui se sont portés Partie civile. J’invite donc le jury à prendre note de mes conclusions. Pour l’accusation de film assez fade, vous êtes jugé coupable !

     

    Il faut le voir pour : Découvrir qu'on peut tuer pour ramasser vos déchets !

  • Le mac

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    Son nom est Gilbert Chapelle (José Garcia) et jusqu'ici il n'était qu'un banquier un peu gauche mais le jour où il découvre qu'il a un frère jumeau, sa vie change du tout au tout. Ce dernier se nomme Ace (José Garcia, logique non ?) mais le souci c'est qu'il s'est fait assassiner et les flics doivent faire appel à Gilbert pour le remplacer. En effet, Ace jouait les taupes auprès du criminel Tiago Mendès (Gilbert Melki) et devait obtenir de précieuses informations concernant un énorme trafic avec Le Condor. Pour poursuivre  leur opération d'infiltration ils doivent donc transformer Chapelle pour faire croire qu'il s'agit d'Ace et il doit donc devenir un mac !

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    Il ne faut évidemment pas être trop exigeant pour apprécier Le mac car bien sur pour incarner ce personnage totalement farfelu, José Garcia en fait des tonnes. Pas aidé non plus par des seconds rôles (Sami & Marco) dont les traits sont beaucoup trop forcés pour nous arracher quelques sourires. On peut aussi souligner un scénario assez paresseux qui se contente du minimum ce qui rend le film très linéaire. Malgré tous ces défauts, on passe un moment assez agréable et cela prouve une fois encore que José Garcia n'a rien perdu de son potentiel comique.

     

    Il faut le voir pour : Arrêter de confondre les restaurants chinois avec les restaurants japonais.

  • Complices

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    Le corps d'un jeune homme a été retrouvé dans le Rhône, une affaire dont vont se charger les Inspecteurs Mangin & Cagan (Emmanuelle Devos & Gilbert Melki). Sur lui on trouve une pièce d'identité, la victime se nomme Vincent (Cyril Descours) et ils vont reconstituer les derniers instants de sa vie. Quelques temps auparavant, il avait fait la connaissance d'une jeune fille Rebecca (Nina Meurisse) dans un Cybercafé, le courant entre les deux est vite passé. Une relation amoureuse tout à fait banale en apparence mais Vincent en voulant jouer la carte de la franchise lui avoue qu'il se prostitue pour gagner sa vie.

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    Une enquête policière intéressante et passionnante puisque l'intrigue se dévoile au fur et à mesure que progresse l'investigation. Ainsi ce sont 2 histoires qui se chevauchent d'une part l'investigation des policiers avec le duo Devos/Melki et la naissance d'un couple avec les excellents Nina Meurisse & Cyril Descours. Au-delà du thriller, c'est une analyse des relations sentimentales dans notre époque si contemporaine ; certes rien de bien extraordinaire avec Complices mais on se laisse facilement prendre à l'histoire et on ne voit pas le temps passer.

     

    Il faut le voir pour : Se mettre aux rencontres par Internet ça marche ! Enfin dans un certain sens ...

  • Made in Italy

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    Notre pote Luca Morandi (Gilbert Melki) est un écrivain en pleine panne d’inspiration. D’origine italienne, il est venu vivre en France en compagnie de sa mère et de sa sœur laissant derrière eux leur père Antonio (Gilbert Melki). Ce dernier, éternel séducteur, n’aura hélas plus l’occasion d’user de ses charmes ; il vient de mourir à la suite d’un infarctus alors qu’il assistait à un match de football. Tous les proches se réunissent donc à Turin pour lui rendre un dernier hommage mais certaines tensions voient le jour. Les obsèques se transforment en règlements de comptes prenant essentiellement pour cible Monica (Caterina Murino), la dernière compagne d’Antonio et pseudo-star du petit écran.

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    Il n’est pas évident de transformer un évènement aussi triste d’un enterrement en une comédie. Alors que l’année dernière les anglais nous avaient proposé un folklorique Joyeuses funérailles, on a maintenant son pendant franco-italien avec Made in Italy. Enfin, il faut le dire vite car ici, c’est loin d’être une grande réussite, l’ensemble sonne creux avec notamment beaucoup de personnages effacés et ce devant l’énergie déployé par Gilbert Melki. On est souvent plus proche de la bonne sieste que des rires aux éclats, à croire que c’est tout l’humour du film dont on célèbre la mise en terre !

     

    Il faut le voir pour : Apprendre qu’assister à un match de football peut tuer !

  • Très bien merci

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    Il y a des jours comme ça où rien ne va ! Notre pote Alex (Gilbert Melki) va en faire la triste expérience. Cela avait déjà mal commencé quand il s’était fait verbalisé pour avoir fumé dans le métro puis arrivé au boulot, il s’est fait rappelé à l’ordre sur sa gestion de la comptabilité, bref ce n’est pas la grande joie. Un soir, alors qu’il rentrait chez lui, il tombe sur des agents de police en train d’interpeller des passants et sans trop savoir pourquoi il est resté devant eux ce qui lui a valu de finir la nuit au poste. Au beau matin, plutôt que de reprendre sa vie, il exige de voir le commissaire pour s’expliquer mais va finir sa folle cavale dans un hôpital psychiatrique.

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    Voilà un film assez troublant qui met en lumière des personnages comme vous et moi et qui vont sombrer dans une histoire aussi incompréhensible qu’inattendue. Ce qui est intéressant avec Très bien merci, c’est justement la façon dont le réalisateur amène le spectateur ; on ne sait pas trop où commence l’histoire et en un rien de temps on se retrouve aussi désarçonné que le héros. Si Gilbert Melki & Sandrine Kiberlain n’ont pas à rougir de leurs prestations (loin de là), il faut quand même avouer que ce film est assez particulier et a peu de chances de vous séduire sauf si vous appréciez ces films français où il ne se passe finalement pas grand-chose.

  • Le tueur

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    Pressentiment ou simple paranoïa ? Notre pote Léo Zimmerman (Gilbert Melki) est convaincu que quelqu’un épie ses faits et gestes, qu’on le suit partout dans ses déplacements. Il ne va pas tarder à le découvrir car lorsque Dimitri Kopas (Grégoire Colin) passe la porte de son bureau, il sait immédiatement que c’est un tueur engagé pour l’éliminer. Plutôt que de vivre dans la peur, Léo passe un deal ; il veut rester en vie jusqu’à Samedi le temps de régler quelques affaires financières afin d’assurer l’avenir de sa petite fille. A quelques jours des fêtes de Noel, le tueur lui accorde ce petit sursis d’autant qu’il vient de rencontrer Stella (Mélanie Laurent) dont il tombe vite amoureux.

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    Avec un titre plus qu’explicite, Le tueur a des faux airs de thriller puisque dès le premier quart d’heure, l’intrigue est posée bien que des surprises ne manqueront pas d’apparaitre. Par la suite, la caméra de Cédric Anger s’attarde davantage sur le portrait de Dimitri interprété par Grégoire Colin qui devient la véritable figure de ce film. Tueur à gages sans attaches, il est grisé par sa solitude et se lance dans une quête d’identité qu’il croit avoir trouvé avec Stella. Film au rythme lent qui fait la part belle à la description de ses personnages plutôt qu’à l’action ce qui en dissuadera plus d’un.

     

    Il faut le voir pour : Les orteils arc-en-ciel.

  • Cowboy

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    Au début des années 80, Tony Sacchi (Gilbert Melki) choquait la Belgique entière en prenant en otage un bus rempli d’adolescents. Il comptait de cette manière être écouté et dénoncer les dérives d’une société en perdition ; un message dans lequel se sont retrouvés de nombreux citoyens mais qui ne justifiait pas son acte. 25 années, plus tard, le journalisteDaniel Piron (Benoit Poelvoorde) dont le métier n’a plus vraiment d’intérêt a une idée lumineuse ; réaliser un documentaire réunissant tous les protagonistes de l’époque. Il part donc retrouver ce jeune homme révolté mais à sa plus grand surprise, Sacchi n’est plus celui qu’il était mais un homme intéressé par l’argent.

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    A peine quelques semaines après Les deux mondes, voici venir une nouvelle œuvre de Benoit Poelvoorde qui nous amène justement dans un tout autre univers. Bien loin de la comédie pure et dure, Cowboy verse davantage dans le tragique ce qui pourrait en dérouter plus d’un s’attendant à une nouvelle farce du comédien belge. Ce dernier excelle dans ce rôle de clown triste mais le film nous endort lentement jusqu’à une dernière scène vraiment poignante où l’acteur oublie son personnage pour délivrer toute sa mélancolie. Pas super mais il aura au moins servi de thérapie à Poelvoorde qui n’a pas caché être tombé dans la solitude de la dépression.

     

    Il faut le voir pour : Préparer une super blague avec un bouillon de poule et un pommeau de douche.