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Superstar

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C’était un jour ordinaire dans la vie d’un homme banal (non, pardon je ne voulais pas dire banal). Notre pote Martin Kazinski (Kad Merad) prenait comme d’habitude le métro lorsqu’on a commencé à l’interpeller, à le prendre en photo ou encore à lui demander des autographes. Le monde était comme devenu fou et ce n’est que le début du cauchemar puisqu’en arrivant au travail, il apprend qu’il est sollicité par les médias mais lui cherche à comprendre comment est née cette vague d’hystérie. Sur les conseils d’un avocat, il rencontre Fleur Arnaud (Cécile De France) qui va prendre cet homme en main et en faire sa nouvelle vedette. Martin est ainsi invité dans le show télévisé 22 heures en direct mais le phénomène est loin de s’essouffler et cet anonyme devenu soudainement superstar va se laisser dépasser par les évènements.

 

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On le sait, la célébrité a ses bons cotés mais elle a également ses revers et c’est notre pote Kad Merad qui va en faire les frais. Manipulation médiatique, coup de pub énorme ou simple farce ; toutes les hypothèses sont avancées pour expliquer cette célébrité soudaine mais Xavier Giannoli n’apporte pas vraiment de réponse et c’est bien frustrant. Loin d’être captivant, il y a également des scènes parfois trop irréalistes comme ces lancers de chaussures qui nous laissent interloqués. Superstar est aussi là pour mettre en avant le poids des médias de notre époque couplé à la force de diffusion de masse des technologies. On s’attendant d’ailleurs à ce que le film soulève un peu plus la problématique autour de la question mais il faudra se contenter d’une simple amorce du sujet. Il y a dans le film une question récurrente : Pourquoi ? En effet, pourquoi ?

 

Il faut le voir pour : Etre fier d’être banal !

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